Documents CASMAN Marie-Thérèse 16 résultats

Il n'y a pas si longtemps, l'entrée dans la vie de couple était une étape claire dans la vie. Aujourd'hui, les choses sont plus floues. Les jeunes ont souvent des relations sexuelles sans vivre ensemble. Les étudiants cohabitent avec des copains ou la copine pendant la semaine, mais rentrent chez papa et maman le week-end. Les jeunes adultes s'installent dans un domicile commun mais sans se marier, reviennent parfois chez leurs parents à l'occasion d'une rupture affective, etc. Il devient bien difficile de dire à quel moment se fait l'entrée dans la vie à deux. Cette évolution est le signe d'un assouplissement des règles sociales qui entourent la vie commune, mais aussi d'une insécurité plus grande.[-]

La garde alternée est devenue la norme dans les cas de divorce ou de séparation. Cette recherche, commanditée par le Secrétariat d'Etat à la Politique des Familles, a poursuivi quatre objectifs:
- analyser les différents modes d'organisation d'hébergement;
- établir les premiers constats après l'insauration de la loi;
- faire le point sur les avantages et les inconvénients de cette nouvelle loi;
- faire le point sur les questions administratives;
- apporter des éléments de connaissance sur le profil des parents;
- dégager différentes propositions d'amélioration permettant une meilleure adéquation de la législation.[-]

La présente recherche a pour objectif d'analyser la trajectoire et la situation d'anciens enfants placés qui ont à présent atteint l'âge adulte. A travers l'analyse rétrospective de leur vécu de l'accueil et de ce que cela leur a apporté, il s'agit d'examiner si les objectifs généraux du placement familial sont atteints en apportant des éléments de réponse à la question globale : les enfants placés en famille d'accueil se retrouvent-ils effectivement dans une situation de mieux-être?
Indépendamment des travailleurs sociaux, cette évaluation doit permettre aussi à d'autres acteurs du dispositif de placement (et notamment : les autorités mandantes, l'administration de l'aide à la jeunesse, le monde politique) de mieux appréhender la pertinence de ce type de mesure et plus largement à tout qui peut être concerné par cette problématique. Cette recherche a été commanditée par la Fédération des Services de Placement Familial.[-]

A la demande de Cera Foundation, Le Panel Démographie Famililale de l'ULg a réalisé cette étude sous la coordination de Marie-Thérèse CASMAN. Son but ? Présenter une "photographie" de la pauvreté rurale qui, bien que moins visible et médiatisée que la pauvreté urbaine, existe bel et bien. La réflexion a été guidée par une identification des personnes fragiles et des difficultés auxquelles elles sont spécifiquement exposées en milieu rural, des obstacles à l'aide aux personnes en situation de pauvreté, des solutions mises en oeuvre et enfin des recommandations qui peuvent être formulées à l'attention de l'ensemble des personnes concernées par la problématique de la pauvreté.[-]

Les Experts du vécu en matière de pauvreté et d'exclusion sociale sont des experts d'un genre nouveau. Une forme nouvelle de connaissance qui s'enracine dans les expériences personnelles de la pauvreté et de l'exclusion sociale et qui déploie ses enjeux vers la recherche de pistes nouvelles permettant de combler les fossés séparant nos concitoyens les plus pauvres du reste de la société, de la mise en pratique de leurs droits et de l'exercice de leur citoyenneté. Ces Experts sont des professionnels de l'inclusion sociale. Ils sont au centre d'une méthodologie neuve et inspirante. Ils contribuent, entre autres, à un meilleur accueil de première ligne, à une meilleure identification des besoins et des sources d'incompréhension entre les administrations et les personnes en situation de pauvreté. Ils sont la preuve que, dans notre société, personne n'est de trop, et que nous sommes tous en droit de contribuer à la vie de la collectivité et de participer à son fonctionnement. La participation, telle est en effet la véritable origine de cette nouvelle fonction, car quel que soit notre niveau de responsabilité, quelle que soit la nature de l'organisme pour lequel nous travaillons, nous avons compris en Belgique que la lutte contre la pauvreté ne peut pas se faire sans l'implication directe et constructive des personnes en situation de pauvreté elles-mêmes. C'est une question de principe, mais aussi (voire surtout), une question d'efficacité. Cette inclusion des personnes en situation de pauvreté à la gestion des politiques qui les concernent est depuis de nombreuses années déjà une pratique marquante de la Belgique. Au travers du projet Experts du vécu, notre pays affirme encore une fois sa volonté de rester un acteur pionnier dans ce domaine.[-]