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Le travail a changé. S'il est aujourd'hui moins pénible physiquement, il est en revanche plus éreintant psychiquement. De nouvelles formes de violences apparaissent alors. On médiatise souvent les violences elles-mêmes mais souvent les souffrances endurées par les victimes sont négligées. Et pourtant ...
Cet ouvrage, en donnant la parole aux victimes, veut prévenir et traiter les violences au sein de l'entreprise. Deux voix s'unissent pour cette prévention : celle d'un médecin et celle d'un syndicaliste.[-]

L'Union Nationale pour la Prévention du Suicide a commandé deux enquêtes d'opinion à la SOFRES. Il en résulte que 13% des Français ont déjà sérieusement envisagé de se suicider et 35% ont été touchés par le suicide d'un proche. Comparer et confronter la réalité avec la perception du suicide qu'ont les Français et leurs élus est le but de cet ouvrage. Il examine également le rôle que jouent les professionnels de la santé et les acteurs sociaux, celui de bénévoles et enfin des pouvoirs publics en matière de prévention. Le suicide nous concerne tous, alors mieux vaut prévenir que guérir.[-]

Le suicide est une épreuve douloureuse à vivre pour tout le monde. Le deuil qui s'ensuit a des particularités propres, et peut entraîner des risques, notamment suicidaires. Michel HANUS est psychiatre et a étudié de nombreux documents anglo-saxons, écrits avec la collaboration de centaines de familles touchées par le suicide, pour rédiger son ouvrage. Il rappelle d'abord quelques aspects déterminants tant des suicides que du deuil en général, puis centre son propos sur tous ceux qui sont en deuil, ceux qui se suicident et ceux qui sont en deuil après suicide, en accordant une attention toute particulière aux enfants.[-]

La France est parmi les pays les plus touchés par le phénomène complexe du suicide. Ainsi, chaque année, 11 à 12 000 personnes mettent fin à leurs jours, soit trois fois le nombre de morts sur la route, et 120 000 font une tentative.
En dépit de ces chiffres terribles, la recherche dans le domaine reste rare, la prévention quasi absente, alors même que les expériences menées à l'étranger montrent que le suicide peut être évité. Faute d'outils pertinents d'observation, le "meilleur système de santé du monde" se contente de données approximatives, le plus souvent livrées avec retard, et d'une politique de santé aussi myope qu'indigente.
Si, désormais, les médias abordent frontalement la question du suicide en prison ou en entreprise, le suicide des vieillards, banalisé, sous-évalué, continue de se produire dans l'indifférence générale et les pouvoirs publics conservent leur attitude de mutisme.
Analyse d'un tabou français à la peau dure, cet ouvrage tord le cou aux idées reçues et plaide pour une politique de prévention rénovée.[-]