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L'intelligence, comment ça marche ? Que nous apprennent les recherches récentes sur les nourrissons ? sur le langage ? la créativité ? la « théorie de l'esprit » ?... Quels sont les nouveaux débats à propos des pathologies de l'intelligence ? de ses méthodes d'évaluation ? de la manière la traiter à l'école ou de la considérer dans la société Des théories « classiques » aux recherches actuelles, cet ouvrage permet de mieux comprendre comment se développe l'intelligence de l'enfant. Il est destiné à la fois aux psychologues, aux psychiatres et aux éducateurs, mais aussi aux parents et à tous ceux que passionne l'idée que l'on pourra enfin un jour décrypter la manière dont se forment nos pensées... [-]

Devant les difficultés qui assaillent l'école, nombreuses sont les voix à pointer plutôt l'ennui ou la démotivation des élèves, les violences scolaires, le stress et la fatigue des enseignants confrontés à des classes devenues parfois ingérables. Face à ces mutations, certains enseignants ont décidé de changer leurs méthodes. Depuis une décennie en particulier, des innovations de grande ampleur se font jour de la maternelle à l'université, dans les écoles, les collèges, les lycées professionnels aussi bien que généraux. Sciences Humaines a décidé d'enquêter sur ces nouvelles façons de faire école.[-]

En matière d'éducation, un vent positif et libérateur souffle sur les sociétés actuelles. Les enfants sont devenus vifs, éveillés et curieux du monde environnant. Sous la protection d'une autorité parentale bienveillante, ils peuvent affirmer leurs goûts, leur personnalité et créer leurs propres univers lorsqu'ils deviennent adolescents. À quoi rêvent-ils ? Comment apprennent-ils à se séparer du cocon familial ? Faut-il s'inquiéter de la nouvelle emprise des techno-cultures dont ils sont si friands ? Comment les aider à se mobiliser pour leurs études tout en respectant les rythmes et le développement de chacun ? Sociologues, psychologues et éducateurs scrutent les évolutions en cours.
Dans un monde où l'avenir paraît énigmatique, fait de mutations technologiques, sociales et anthropologiques rapides et inattendues, beaucoup de parents se retrouvent démunis devant la profusion de conseils et d'injonctions censés accompagner le développement harmonieux et la construction de l'autonomie de leur progéniture. D'autant qu'enfants et adolescents ne sont pas tous logés à la même enseigne. Les inégalités sont, elles aussi, présentes dans les familles, que ce soit en termes de modèles parentaux ou de situations socio-économiques. Ce dossier ne prétend pas donner la recette de fabrication du « super-adulte » que bien des parents appellent de leurs vœux. Mais mieux comprendre comment grandissent les jeunes générations, qui seront demain aux commandes de la société, n'est-ce pas déjà les aider à construire leur avenir ? [-]

Depuis ses origines, le mouvement féministe a déployé une énergie phénoménale pour défendre les droits des femmes. Les militantes ont dû faire preuve de courage, de ténacité et de créativité. La recette de leur succès tient en grande partie à la diversité des rhétoriques et aux mobilisations originales qu'elles ont déployées. Le féminisme se veut pluriel dès son commencement. Il s'inscrit dans les courants de pensée de son temps : libéral, socialiste et révolutionnaire ; différentialiste, marxiste ou matérialiste à l'heure des théories de la domination sociale ; lesbien, égalitariste, écologique, transhumaniste, de nos jours, avec le triomphe des quêtes identitaires. Bien sûr, certains courants ont tenté de prendre le dessus. Les passes d'armes étaient parfois vives voire violentes, mais l'union l'emportait pour défendre les droits des femmes. Cette diversité a fait force du mouvement et sa richesse. Grâce à ses multiples déclinaisons (religieux ou laïque ; ouvrier, populaire ou bourgeois…), le féminisme a fini par parler à toutes les femmes. Il s'est construit comme une revendication internationale. Dès le 19e siècle, les sphères militantes s'élargissent au-delà des pays occidentaux qui les ont vues naître. Ainsi sont apparus le courant anticolonial ou les congrès internationaux de femmes ; puis le black feminism et des courants intersectionnels, à la croisée de différentes caractéristiques (genre, « races », classes sociales, sexualités). L'Onu et l'Union européenne ont aussi relayé la cause. Il trouve toujours le moyen de d'exprimer, même dans des périodes plus compliquées comme lors des guerres mondiales. C'est ce qui en fait une idée forte, une idée indispensable, mais pas indépassable, car il est aussi devenu la porte d'entrée pour penser d'autres émancipations : la reconnaissance des identités LGBTQI+ ou encore des femmes minoritaires et marginalisées (autochtones, musulmanes,…). C'est cette grande histoire, vivante et palpitante, raconté dans ce numéro des Grands Dossiers des Sciences[-]