Le changement n'est pas un luxe réservé aux nantis, à ceux qui ont des financements ou des idées. Il est souvent une nécessité vitale pour la structure concernée. Le changement n'est pas synonyme de « grand soir » ou de révolution. Il peut être humble dans ses objectifs, pragmatique. Au moyen de petits effets, ponctuels ou durables, il modifie peu à peu les mentalités, les attitudes, les habitudes, qu'elles soient individuelles ou collectives. Changer, c'est avant tout oser se regarder, élargir le cadre de son expérience, interroger ses certitudes. Face au changement, de quelque ordre qu'il soit, nous avons généralement le choix entre 2 options : le subir, avec le cortège de résistances, de discours nostalgiques, de comportements de repli, où l'amertume côtoie le non-désir, qui accompagne une telle attitude ; ou tenter de le maîtriser, au moins en partie, pour en être l'acteur.
Ce livre ne retient bien sûr que cette seconde option. Cette 4e édition entièrement revue prolonge la réflexion autour de notions fondamentales (bientraitance, qualité de vie au travail) et présente des témoignages sur la gestion de crise en temps de coronavirus. (note de l'éditeur)
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Le changement n'est pas un luxe réservé aux nantis, à ceux qui ont des financements ou des idées. Il est souvent une nécessité vitale pour la structure concernée. Le changement n'est pas synonyme de « grand soir » ou de révolution. Il peut être humble dans ses objectifs, pragmatique. Au moyen de petits effets, ponctuels ou durables, il modifie peu à peu les mentalités, les attitudes, les habitudes, qu'elles soient individuelles ou collectives. ...