Documents EDITIONS ALTERNATIVES 5 résultats

Les auteurs s'interrogent sur les effets pervers d'une éventuelle légalisation des drogues naturelles et font un constat amer : à supposer que la volonté de cette lutte soit sincère et aboutisse à une éradication totale des surfaces cultivées, le problème n'en serait absolument pas résolu pour autant, tout un arsenal de nouvelles drogues synthétiques n'attendant que cette occasion pour se déverser sur le marché.
(Extrait de la fiche de lecture)[-]

Quel art, quelle action politique possibles dans une société vouée au marché ? A cette double question, certains artistes et activistes répondent d'un pas de côté : en-dehors des disciplines instituées et des routines protestataires, ils inventent des manières d'agir et de créer qui se nouent à l'articulation de la vie, de la performance, de la fête et du jeu. De même que le "queer" pose l'existence d'un troisième genre par delà féminin et masculin, de même l'artivisme suggère qu'il existe un troisième terme entre esthétique et politique. C'est l'art festif des collectifs décidés à réenchanter la vie, l'utopie des squats et des zones d'autonomie temporaire, la fronde libertaire des hackers et artistes du Net. Toutes ces pratiques, dont l'enjeu est d'opposer l'imagination et la créativité à l'ennui, la liberté d'action à la surveillance généralisée, la révolte collective au repli individuel, s'inscrivent dans une galaxie sans frontières...[-]

En France, la consommation, c'est 55 % du PIB, l'essentiel des dépenses des ménages, mais aussi une source de plaisir, voire de distinction sociale. Mais ne faut-il pas mettre dorénavant ce constat au passé ? En effet, les consommateurs se rendent de plus en plus compte que le rêve du « toujours plus » a une contrepartie : des dépenses croissantes, et des impacts environnementaux, sanitaires et sociaux majeurs. Cette prise de conscience, amplifiée par la crise sanitaire, entraîne une défiance croissante envers les produits et les entreprises qui les commercialisent. En réponse, un nouvel idéal émerge, celui d'une consommation « responsable » : « moins, mais mieux ». Derrière ce terme très générique sont regroupées une grande diversité de pratiques, dont certaines conduisent à repenser radicalement notre rapport à la consommation, voire à s'en libérer. Cet ouvrage propose de faire le point sur ces pratiques, leur diffusion et les motivations qui les sous-tendent. Il en analyse aussi les limites avant de proposer des perspectives pour l'avenir. (note de l'éditeur)[-]