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Est-ce la faute d'un chômeur s'il est sans emploi? Quand on analyse les déclarations faites par nombre de patrons, acteurs politiques, et même des travailleurs, la réponse à cette question est le plus souvent affirmative.
Cet ouvrage a pour objectif d'étudier les conséquences de la stigmatisation sur les processus cognitifs, motivationnels et sociaux des personnes privées d'emploi. En particulier, il analyse son impact sur l'accès à l'emploi et la santé mentale. Il examine également les stratégies que mettent en place les chômeurs pour restaurer une image positive d'eux-mêmes et le rôle que jouent à ce propos les organismes d'insertion socioprofessionnelle. Mais la stigmatisation est un phénomène qui dépasse largement le monde du chômage. Elle touche également d'autres groupes sociaux, dont en particulier celui des travailleurs "âgés", également étudiés dans cet ouvrage. [-]

Lors du Conseil européen de Laeken, en décembre 2001, les Etats membres de l'Union européenne se sont mis d'accord sur une liste commune de dix-huit indicateurs dans le domaine de la pauvreté et de l'exclusion sociale qui, pour la première fois en 2003, ont illustré les Plans d'action nationaux sur l'inclusion sociale. Ces indicateurs couvrent quatre dimensions de l'inclusion sociale : la pauvreté monétaire, l'emploi, la santé et l'éducation. En l'absence d'une liste d'indicateurs prenant en compte parfaitement la dimension multidimensionnelle de la pauvreté, l'analyse européenne est largement basée sur les indicateurs monétaires. Dans ce contexte, il a donc paru important d'évaluer ces indicateurs pour la Belgique et ses régions, afin d'en dégager les caractéristiques de l'exclusion sociale. Le présent article s'est donc concentré sur les indicateurs monétaires, évalués sur la base de la dernière vague disponible (2001) du Panel communautaire de Ménages (ECHP). A cause d´un échantillon trop réduit, les indicateurs relatifs à Bruxelles n´ont pu être calculés.[-]

La Région wallonne a confié au Centre de Recherches sur l'Economie Wallonne des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur la tâche d'estimer les dépenses publiques de formation professionnelle continue dans les différentes régions de Belgique Une méthodologie originale a été mise au point pour ce faire. Elle est exposée dans ce document, suivie des résultats obtenus pour les entités fédérées et l'Etat fédéral sur la période 2001-2003. La question de la comparaison internationale des données obtenues avec les standards internationaux est discutée en fin de document.[-]

Les auteurs ont eu recours à trois modes alternatifs de calcul des CBPRD. Ils s'appuient tous trois sur les documents budgétaires. Les deux premières estimations sont établies à partir des crédits déjà identifiés dans les documents budgétaires comme étant consacrés en tout ou en partie à de la recherche (par un sigle « R » dans la première méthode, par un code particulier de la classification fonctionnelle dans la seconde). Par contre, la troisième estimation est le résultat d'un travail d'interprétation de leur part : elles ont passé en revue l'intégralité des articles budgétaires et sélectionné ceux qui, selon elles, en fonction des informations disponibles, étaient destinés au financement d'activités de recherche. La comparaison des résultats des quatre méthodes de calcul ainsi obtenues, associée à l'analyse détaillée des documents budgétaires et des principes directeurs développés dans le manuel de référence en matière de collecte de statistiques sur la recherche (Manuel de Frascati), a finalement abouti à l'identification d'une série de questions qui pourraient alimenter la réflexion dans la perspective d'une amélioration de l'exercice complexe de repérage et de quantification des CBPRD.[-]