Documents CASAGRANDE Alice 8 résultats

La notion de bientraitance est apparue dans les années 1990. Les professionnels de la protection de l'enfance sont les premiers à l'évoquer concrètement... La HAS définit la bientraitance comme une démarche globale dans la prise en charge du patient, de l'usager et de l'accueil de l'entourage visant à promouvoir le respect des droits et libertés du patient, de l'usager... Cette démarche globale met en exergue le rôle et les interactions entre différents acteurs que sont le professionnel, l'institution, l'entourage et le patient, l'usager. La HAS précise que la bientraitance nécessite un questionnement tant individuel que collectif de la part des acteurs; [-]

Il n'y a pas si longtemps, les méthodes managériales consistaient à ne pas perdre de temps sans bousculer les hommes . Aujourd'hui, le paradigme a changé. Il ne s'agit plus de ne pas perdre de temps mais d'en gagner coûte que coûte. La primauté de l'immédiateté s'est imposée au détriment de la prise en compte des hommes. Dans ces conditions d'empressement à faire les choses, l'éthique subséquente à la considération des hommes au travail est de plus en plus rarement évoqué...[-]

L'objectif de l'Anesm dans ce document est d'aider chaque établissement ou service à mettre en œuvre une démarche de questionnement éthique. La question n'a rien de théorique, puisque les responsables et les professionnels de ces structures sont très régulièrement confrontés à des situations relevant d'une interrogation éthique (par exemple, la question de la contention de certains malades d'Alzheimer). Le document commence par donner une définition de l'éthique et de son articulation avec d'autres notions voisines et complémentaires : morale, droit, déontologie, bonnes pratiques et responsabilité. La seconde partie de l'ouvrage se penche sur la mise en œuvre d'une démarche de questionnement éthique. La troisième partie s'efforce de répondre à la question : comment traiter la question éthique ? Il s'agit, en l'occurrence, de détailler les différentes étapes concrètes du questionnement, regroupées en deux phases : la phase de questionnement et celle de capitalisation... (note de l'éditeur)[-]

Rien n'exige du manager qu'il écrive sur les réflexions de son for intérieur. Nulle part ne sont exposés les cheminements de pensée qui l'ont conduit à la prise de décision dans une situation de "dilemme éthique", ou lui permettent de déployer concrètement une ambition éthique au sein de sa structure.
Or le management exige l'éthique, en temps de crise comme en temps ordinaire, pour concilier impératifs de gestion et respect des hommes, exigences de qualité et prise en compte de l'imprévu, espérances des usagers et complexités des organisations. Ce livre permet l'accès au questionnement des managers. Son ambition est de fournir aux responsables en exercice des compagnons de route sur le chemin d'un management plus respectueux de l'éthique et de leurs propres valeurs. (note de l'éditeur)[-]

Cette note d'orientation porte sur la maltraitance subie par une personne, quel que soit son âge, ayant un besoin d'aide à l'autonomie excluant de facto les enfants n'étant pas en situation de handicap. Afin de cibler le sujet, un second point a été pris en compte dans la réflexion, la maltraitance est exercée dans la relation d'accompagnement à l'autonomie qu'elle survienne en établissement ou à domicile, dans le cadre de relation professionnelle ou familiale.
La promotion de la bientraitance est présentée comme la finalité centrale de tout accompagnement à l'autonomie et est fixée sur quatre piliers :
-La qualité technique de l'accompagnement ;
-La prise de recul éthique sur l'exécution des actes techniques;
-La reconnaissance des droits et capacités des personnes accompagnées, avec une autre conception du rapport au risque;
-La qualité de vie au travail des accompagnants.[-]

Une note d'orientation (voir ce document sous la référence 144884) a mis en lumière toute la complexité des phénomènes de maltraitance liée à la diversité des situations, des publics et à une échelle graduée des responsabilités. Elle souligne l'absence de connaissance approfondie sur le sujet faute d'un vocabulaire commun, le manque de coordination des acteurs concernés par le repérage et le traitement de ces situations mais aussi la nécessité d'accorder davantage de place aux paroles des personnes victimes de maltraitance. Objectif de ce document : un vocabulaire partagé par tous et opérationnel pour toutes les parties prenantes : personnes soignées et accompagnées, familles et proches, professionnels exerçant auprès des personnes en situation de vulnérabilité. (note de l'éditeur)[-]