Six mois après les attentats meurtriers de Charlie Hebdo, un an après l'attentat du Musée Juif de Bruxelles, Présence et Action Culturelles s'interroge toujours sur les raisons géopolitiques et religieuses de ces actes sanglants. Après avoir laissé passer les peurs, la douleur et l'angoisse, il était temps de prendre du recul et d'aborder, tout comme l'ont fait d'autres publications, les malaises qui subsistent après la vague "Je suis Charlie".
Il faut à présent analyser le passage du pourquoi au comment, s'attarder sur la complexité de ces attentats meurtriers, perpétrés au mépris de la liberté d'expression. Nous assistons aujourd'hui à une métamorphose de l'identité, où les différences sont davantage pointées du doigt en termes de genre, d'origines ethno-raciales, de religions et d'appartenance régionale. La juste colère qui monte depuis lors risque malheureusement d'être déviée vers de dramatiques impasses. De partout émergent des crispations, des enfermements catégoriels ou communautaires, désignant d'improbables "autres" comme autant de responsables des malheurs endurés.
Cette nouvelle étude met en avant des articles abordant les multiples interrogations de l'après-Charlie, apportant des éclairages très divers, parfois opposés, contradictoires voire même provocateurs. Pourquoi s'attaquer à des individus en raison de leurs opinions, de leur confession religieuse présumée ou de l'uniforme qu'ils portent ? Autant de questionnements auxquels des journalistes, des écrivains, des philosophes ou encore des personnalités politiques tenteront, entre autres, de répondre tout au long de cette nouvelle édition des Cahiers de l'Éducation permanente.
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Six mois après les attentats meurtriers de Charlie Hebdo, un an après l'attentat du Musée Juif de Bruxelles, Présence et Action Culturelles s'interroge toujours sur les raisons géopolitiques et religieuses de ces actes sanglants. Après avoir laissé passer les peurs, la douleur et l'angoisse, il était temps de prendre du recul et d'aborder, tout comme l'ont fait d'autres publications, les malaises qui subsistent après la vague "Je suis C...