Documents MEMBRE INFERIEUR 15 résultats

Au sommaire :
-La prise en charge d'un patient victime d'un traumatisme sévère de membre
-Les gestes initiaux face au traumatisé des membres
-Prise en charge du traumatisé grave des membres par l'infirmière en SAU
-La surveillance postopératoire d'un patient traumatisé grave des membres
-La gestion des pansements en traumatologie des membres
-Les bases de l'immobilisation
-Traumatisme grave des membres, un accompagnement infirmier au long cours[-]

Le traumatisme grave des membres met en jeu le pronostic fonctionnel, voire vital, d'un membre, et parfois même le pronostic vital du patient. Le parcours de soins s'articule comme une chaîne de prise en charge, qui débute en préhospitalier et se termine en soins de réadaptation socio-professionnelle. Le rôle de l'infirmière, au centre de la coordination des soins, est primordial à chaque étape : dans la gestion des premiers parcours, dans le conditionnement du patient aux urgences et jusque dans les soins postopératoires.[-]

L'akathisie, c'est-à-dire l'impossibilité qu'éprouve mentalement et physiquement un malade à rester immobile, à l'origine d'un impératif irrépressible de mouvements, est un symptôme clinique décrit par un médecin tchèque, Ladislas Haškovec (1866–1944), dans un article publié par La Revue Neurologique en 1901. Après une brève biographie de ce neurologue polyglotte, nous donnons les définitions actuelles de ce trouble. Les deux premiers cas cliniques sont ensuite confrontés aux observations publiées dans la première moitié du siècle dernier, afin de montrer comment l'origine psychique est devenue une origine neurologique organique. L'introduction de la thérapeutique antipsychotique par les neuroleptiques a multiplié le nombre de cas au point de laisser penser que cet effet iatrogène est l'unique cause de l'akathisie. Les différentes interprétations cliniques et physiopathologiques données à cet effet collatéral d'une thérapeutique indispensable montrent combien les spéculations théoriques sont démenties par les constatations auprès des malades. On peut espérer que suivre l'évolution de l'akathisie, permettra de perfectionner la prise en charge. Enfin, une revue des écrits médicaux, depuis ceux du XVIIe siècle, permet d'aborder au mieux la parenté clinique entre l'akathisie et le syndrome des jambes sans repos.[-]

La physiothérapie joue un rôle crucial dans la gestion de la période qui suit l'appareillage des personnes amputées des membres inférieurs. Cependant, l'expérience montre qu'elle est négligée, voire absente dans de nombreux centres de rééducation physique soutenus. Ce document tente de résoudre ce problème en donnant des exemples d'exercices simples à effectuer après l'appareillage, qui pourront être utilisés par les physiothérapeutes, les assistants physiothérapeutes, les orthoprothésistes et d'autres personnes participant à l'entraînement à la marche de personnes amputées des membres inférieurs. (note de l'éditeur)[-]