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Au jours de Pâques, les enfants courent dans le jardin chercher des oeufs cachés par un mystérieux lapin... Les cloches de l'église, restées silencieuses depuis quelque temps, sonnent à nouveau... Un grand cierge allumé au centre du choeur attend avec impatience les derniers retardataires pour transmettre sa lumière de proche en proche... L'orgue attaque joyeusement les premiers accords d'un chant bientôt repris en choeur par toute l'assistance. Pourquoi toute cette agitation? A cause de l'histoire de ces quelques femmes accourues de bon matin au tombeau pour embaumer le corps de leur ami décédé deux jours avant? Mais leur surprise devant le tombeau vide ne risque-t-elle pas de réveiller nos propres interrogations? Ressuscité, dites-vous? Mais qu'est-ce que cela signifie? Le cadavre reprend-il vie, l'âme devient-elle immortelle, se réincarne-t-elle? Un parcours qui n'évite aucune des questions soulevées, depuis deux mille ans, par l'événement mystérieux du matin de Pâques. (note de l'éditeur)[-]

La célébration des anniversaires est un repère temporel, important au sein de notre société. Il est en effet rare qu'une semaine se passe sans qu'on célèbre un proche, un fait ou un personnage historique. C'en est même presque trop, diraient certains, car on est passé de la "petite" fête familiale à une succession d'événements festifs, plus ou moins imposés et qui dissimulent à peine parfois leur caractère commercial. Il y a les anniversaires de naissance, les anniversaires de célébrités, les commémorations, les célébrations nationales… À quand remontent les premiers anniversaires de naissance ? Quelles différences y a-t-il entre un anniversaire et une commémoration ? Quels anniversaires fêter en 2019 ? Voici quelques-unes des questions auxquelles répond ce dossier.[-]

De nombreuses villes font actuellement reposer la réussite de leur développement au cœur d'une injonction paradoxale. D'un côté, elles s'emploient à renouveler les espaces, notamment festifs, dédiés à la célébration de la mixité et du “vivre-ensemble“. De l'autre, elles promeuvent une gouvernance et un urbanisme attentifs à la planification, à la sécurité et au contrôle des publics susceptibles d'y être tolérés. Ces mélanges de planifications et d'animations festives ne manquent pas de masquer des intérêts privés alliés à des visées politiques, le promoteur marchant souvent la main dans la main avec le décideur public. Dans ce contexte, chaque manifestation publique (un festival par exemple) met à l'épreuve un modèle de haute planification, recherchant à “prévoir” la fête et anticiper toute forme de surprise. Pourtant l'inattendu n'est-il précisément pas consubstantiel à toute forme de manifestation collective, surtout lorsqu'elle est, de surcroît, festive ? Est-il seulement possible de tout contrôler ?[-]