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A partir de l'origine étymomolique du mot masque, des images d'abord sombres, noires, nées du lien puissant entre noirceur et sorcellerie, puis des images multiples et variées, pourront contribuer à dépeindre la richesse de sens de ce mots. Notre regard sur les liens entre Imaginaire et Inconscient nous amène à évoquer aussi le mot personne et son étymologie de masque de théâtre. Divers types de rapport à soi, de rapport à l'autre, de rapport à notre propre altérité ("je est un autre") et les rapports réciproques autour de l'identité, de l'identité déguisée, masquée, de la différence qui rapproche et de celle qui dévoile seront abordés, à travers la clinique psychothérapique, la psychopathologie, mais aussi la littérature, l'histoire, la culture.[-]

L'ouvrage présente les problèmes liés à l'explication du développement et s'appuie sur de nombreux travaux récents concernant la maîtrise du corps, le développement intellectuel, les liens sociaux, les théories de l'esprit, l'évolution du langage, les changements psychologiques chez l'adulte et la personne âgée. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants en psychologie, ainsi qu'à tous ceux qui contribuent à la prise en charge du développement normal ou perturbé des personnes.
(Texte repris, en partie, au dos de l'ouvrage)[-]

On mesure mal aujourd'hui l'importance de la psychologie de James (1842-1910) au tournant du XIXe siècle. On ne connaît pas toujours l'influence considérable des "Principes de psychologie", puis du "Précis" dans le champ de la psychologie et de la philosophie, mais aussi sur le terrain de la sociologie et de l'anthropologie et jusque dans le domaine littéraire. Des philosophes aussi divers que Husserl, Whitehead, Bergson, Russell ou Wittgenstein y décèlent une radicale nouveauté, un point de rupture avec toute une tradition psychologique en même temps que la somme de la science psychologique du XIXe siècle. Ils y sont d'autant plus attentifs que la plupart d'entre eux s'efforcent de rompre avec un certain "psychologisme". Peut-être même est-ce un des traits majeurs des philosophies du début du XXe siècle : conserver les positivités de la psychologie, mais pour les implanter ailleurs et autrement, tantôt dans une philosophie logique (Russell), tantôt dans une grammaire philosophique (Wittgenstein), tantôt dans une phénoménologie transcendantale (Husserl), tantôt enfin dans un empirisme métaphysique (Whitehead, Bergson). Le paradoxe est qu'elles voient dans la psychologie de James l'un des moyens de sortir de la psychologie, comme si James indiquait lui-même les limites du domaine à l'intérieur duquel il se situe pourtant. Alors une des premières questions qu'il faut soulever serait celle-ci qu'y a-t-il donc dans la psychologie de James qui échappe à la psychologie ? Peut-être est-ce par ce premier biais que s'éclaire l'un des grands classiques de la psychologie, "la somme de ce que le XIXe siècle a produit de meilleur", rédigée par l'un des fondateurs de la psychologie expérimentale et qui sut précisément donner aux visées expérimentales une vaste portée théorique.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]