Documents MILIEU PRECARISE 144 résultats

Vivre sans emploi, ce n'est pas seulement être privé de ressources financières et relationnelles, c'est aussi subir le mépris des autres. Le déclassement social et le déclassement symbolique sont deux facettes de l'exclusion : perdre ses moyens de subsistance et perdre sa dignité, vivre dans la pauvreté et être discrédité, perdre son autonomie et être stigmatisé.
L'exclusion possède une troisième facette, elle est un déni de citoyenneté. Ceux qui sont qualifiés d'exclus sont des sujets politiques dont la situation de dépendance contredit le statut de citoyen et entrave bien souvent la mobilisation de leur compétence citoyenne pour refuser leur état de subordination. L'objectif de cet ouvrage n'est pas d'offrir une analyse exhaustive de l'exclusion. L'auteur s'est principalement focalisé sur la forme la plus prégnante de celle-ci : la privation d'emploi.[-]

Qu'est-ce que la pauvreté ? Quel est le rôle du réseau social ? En plus de cerner l'intervention envisagée pour pallier les difficultés économiques et administratives des familles, cet ouvrage fait une analyse complète de la situation vécue par la personne, et enquête sur l'interaction entre la famille et le travailleur social. Par son approche longitudinale et sa grille d'analyse, cette recherche-action dévoile certains aspects cachés de la dynamique des familles vivant une situation tantôt précaire, tantôt de grande pauvreté.[-]

Les chiffres relatifs à la pauvreté sont alarmants ! 14,7% de la population belge connaît un "risque accru" de pauvreté. En d'autres termes, 1.470.000 personnes environ disposent d'un revenu inférieur à 60% du revenu médian en Belgique. Le Gouvernement est conscient de cette réalité et a la volonté de mener une politique ambitieuse et multiudimensionnelle de réduction de la pauvreté chez nous. Par l'adoption le 4 juillet 2008 et, surtout, par la mise en oeuvre progressive des 59 mesures du Plan fédéral de lutte contre la pauvreté, il a décidé de concentrer son action sur l'amélioration des conditions de vie des populations précarisées dans le but de leur assurer la sécurité d'existence, de leur garantir l'accès aux droits fondamentaux (notamment à celui de l'énergie !) et de leur permettre de s'émanciper au sein de notre société. Au-delà du revenu mensuel nécessaire pour disposer d'un pouvoir d'achat suffisant pour vivre décemment, les questions d'accès à l'emploi, de droit à la santé, de droit à pouvoir disposer d'un logement correct, d'accès à l'enseignement et aux services publics sont au coeur de ce plan.[-]

Les chiffres relatifs à la pauvreté sont alarmants ! 14,7% de la population belge connaît un "risque accru" de pauvreté. En d'autres termes, 1.470.000 personnes environ disposent d'un revenu inférieur à 60% du revenu médian en Belgique. Le Gouvernement est conscient de cette réalité et a la volonté de mener une politique ambitieuse et multiudimensionnelle de réduction de la pauvreté chez nous. Par l'adoption le 4 juillet 2008 et, surtout, par la mise en oeuvre progressive des 59 mesures du Plan fédéral de lutte contre la pauvreté, il a décidé de concentrer son action sur l'amélioration des conditions de vie des populations précarisées dans le but de leur assurer la sécurité d'existence, de leur garantir l'accès aux droits fondamentaux (notamment à celui de l'énergie !) et de leur permettre de s'émanciper au sein de notre société. Au-delà du revenu mensuel nécessaire pour disposer d'un pouvoir d'achat suffisant pour vivre décemment, les questions d'accès à l'emploi, de droit à la santé, de droit à pouvoir disposer d'un logement correct, d'accès à l'enseignement et aux services publics sont au coeur de ce plan.[-]

L'Ecole, qui n'a jamais eu une place plus importante dans la destinée sociale des personnes, se doit d'être au premier rang du combat contre l'exclusion. Mais un malentendu persiste entre les familles les plus démunies qui reportent leurs espoirs sur la réussite scolaire de leurs enfants et l'Ecole qui dit souvent mal connaître les familles très pauvres et qui ne parvient pas toujours à leur transmettre les ambitions qu'elle a pour tous ses élèves.
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Pour les classes populaires, le quartier est devenu le terrain des nouvelles solidarités et identités. De nouveaux conflits y prennent forme. Le quartier est aussi l'espace de l'action publique et de ses institutions, qu'elles soient étatiques ou non : école, police, associations, politiques sociales, partis politiques, groupes religieux s'y activent. Et du coup, ici aussi, se localisent les formes variées de l'action collective, de la protestation à la négociation, de la révolte à la participation créatrice aux politiques sociales, urbaines ou culturelles.
Le positionnement même des catégories populaires au sein de la société en est bouleversé. Changement de sociabilité, changement du sens de la politique, changement dans les processus d'individuation. Denis Merklen, sociologue, nous propose de comprendre ce complexe de phénomènes qui a transmué les "travailleurs" en "habitants" ou en "pauvres".
"Son analyse rigoureuse de ce qui se passe effectivement dans les situations sociales de changement extrême nous invite à élargir la conception que l'on se fait communément de la politique", nous dit Robert Castel dans sa préface. Car ce qui se joue entre les mots qui n'ont rien d'interchangeable - individu, citoyen, pauvre, habitant, travailleur - c'est en bonne partie l'avenir de nos démocraties.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]

Les personnes en situation d'exclusion sociale sont bien souvent les laissés-pour-compte du système de santé. Parfois sans domicile fixe, souvent en situation irrégulière, les personnes en situation de grande précarité, désocialisées et en perte de repères, peuvent trouver de l'aide et des soins appropriés dans des structures de soins gérées par des organisations non gouvernementales, des associations et par des établissements de santé. Les soignants, médecin, infirmière et aide-soignant, travaillant auprès de cette population aux besoins si spécifiques, démontrent une volonté d'engagement et des valeurs humanistes.[-]

Sans que celles des hommes diminue, la précarité des femmes ne cesse d'augmenter. En cause, le développement du chômage et du temps partiel, mais aussi le nombre accru de familles monoparentales surtout portées par des femmes. Lutter contre la précarité féminine suppose de s'attaquer aux inégalités psychologiques, sociales, économiques, politiques qui subsistent entre les femmes et les hommes. Et pour préparer l'avenir, d'enseigner l'égalité dès le plus jeune âge et de donner aux filles toutes leurs chances.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]