Documents MINORITE ETHNIQUE 132 résultats

Roms, Tsiganes, Gitans, Manouches, Gens du voyage... On en parle quotidiennement. Mais sait-on qu'ils forment la minorité la plus importante d'Europe? Sait-on qu'ils ont une langue, une culture? La connaissance que nous en avons vient des préjugés et définit les actions menées contre eux. Ils sont au coeur des enjeux sociopolitiques du XXIème siècle, marqué par l'émergence des minorités et par le développement de la mobilité dans une Europe qui se voudrait sans frontières. Ils sont également au centre des réflexions sur le multiculturalisme.[-]

Le 6 avril 1994 débutait au Rwanda le génocide qui, en douze semaines et quasi à huis clos, allait entraîner la mort de près d'un million de personnes. La tragédie allait ensuite déborder sur le Zaïre voisin, jusqu'à provoquer deux guerres : la première, qui aboutit en mai 1997 à la chute du dictateur Mobutu, et la seconde, qui a ébranlé toute l'Afrique centrale pendant plus de quatre ans et a provoqué la mort d'au moins trois millions de personnes. Aujourd'hui, dix ans après le génocide, l'espoir, certes mêlé au scepticisme, est enfin palpable dans ces pays. Les troupes étrangères se sont retirées du Congo et un laborieux processus de paix a permis la mise en place d'un gouvernement de transition. Le Rwanda se redresse et tente de faire oublier les pires heures du passé, tandis que le Burundi retrouve la voie de la paix. Une conférence internationale sur l'Afrique centrale, censée cicatriser les plaies de la région, est en route. Mais le processus reste fragile car la misère, la peur et la méfiance perdurent. Cet ouvrage propose une mise en perspective critique de la douloureuse histoire de l'Afrique centrale et une anatomie de ce territoire dix ans après le génocide. Il présente aussi la face la plus sombre de la globalisation, celle d'un continent oublié, champ de rivalités complexes qui se nourrissent de l'exploitation des richesses naturelles. Doté de cartes et d'une chronologie régionale, il se veut un outil, pédagogique à destination des citoyens désireux de comprendre les enjeux de l'Afrique centrale. Comprenant de nombreuses pistes alternatives ouvrant de nouvelles perspectives, il se veut une contribution résolument tournée vers l'avenir.[-]

Les différences frappent, telles des évidences auxquelles on ne peut se soustraire. Elles frappent car la question identitaire est désormais confortablement installée, à tort ou à raison, dans l'espace public. Elles frappent enfin par la tentation sans cesse vérifiée de les nier, dans un élan universaliste qui érige l'égalité comme principe étendard. Droit et indifférence aux différences, tels sont les deux pôles a priori inconciliables qui font l'objet de ce numéro. On peut en effet formuler l'hypothèse selon laquelle la réalité est plus complexe que ces positions voudraient le faire croire et nous enfermer. On peut également faire l'hypothèse que ce ne sont pas tant les identités qui sont en crise ou en cause ici que la place qu'on veut leur donner dans le débat public, surtout quand on en fait un principe organisateur de la politique publique, nécessairement réductrice et uniformisant une réalité marquée par la diversité. En ce sens, les différences dérangent parce qu'elles sont pertinentes autant qu'impertinentes.[-]

Ce dossier contribue à diffuser les travaux de recherche sur les discriminations multiples ou cumulées qui s'exercent à l'encontre de femmes d'origine étrangère. Les articles tentent de conceptualiser ces phénomènes multifactoriels qui affectent les femmes, quelle que soit leur nationalité, dans tous les secteurs de la société française. Il s'agit de mieux les définir, les mesurer et de questionner les outils méthodologiques et juridiques disponibles actuellement. Des approches comparées permettent également de comprendre la situation française au regard du contexte européen.[-]

Ce numéro comporte deux parties, l'une d'orientation théorique proposant un éclairage assez homogène sur les possibilités d'articulation des concepts de représentations sociales et de mémoire collective et sur les sources principales d'inspiration de ces travaux, l'autre constituée d'études traite de phénomènes sociaux ou psychosociaux analysés à partir de ces notions. Les travaux évoqués ici s'inscrivent de façon indubitable dans la continuité des recherches amorcées il y a une trentaine d'années par Serge Moscovici sur les représentations sociales et plus particulièrement dans le prolongement des derniers développements de la théorie des représentations, ceux sur leur genèse, assimilant la mémoire à une forme primitive de représentations, autrement dit à des pré-représentations ou savoirs antérieurs infra-conscients. [-]

Né il y a à peine un demi-siècle dans la tourmente, le Pakistan semble toujours en quête de son identité. L'histoire de cet Etat, dont les racines remonteraient à la civilisation de l'Indus, a été marquée par quatre coups d'Etat militaires. Ses fondements islamiques ont très vite suscité des mouvements séparatistes, d'où est sorti notamment le Bangladesh. Depuis, les tensions entre groupes ethniques et communautés religieuses n'ont pas cessé. La politique d'islamisation, le déséquilibre entre le Pendjab et les autres régions, les économies parallèles ont tour à tour exacerbé les antagonismes. Les problèmes géopolitiques auxquels le Pakistan doit faire face ne sont pas moindres. Dès sa naissance, il a cherché à s'affirmer, au besoin par les armes, face à son puissant voisin indien. A la charnière stratégique du Moyen-Orient, de l'Asie centrale et de la Chine, il est plus que jamais un maillon essentiel, dans le système mondial, comme en témoigne son rôle décisif en Afghanistan. Seule puissance nucléaire gouvernée par des militaires, le Pakistan, avec ses 160 millions d'habitants, est aujourd'hui le sixième Etat du monde par sa population
(Texte repris, en partie, au dos de l'ouvrage)[-]

Parce qu'il a envie de partager son expérience, Issouf ag Maha a écrit ce livre. Il nous décrit la vie de cette génération de Touaregs du Niger, « nés vers » le début des années 60, qui connut les craquements d'une culture malmenée par les bouleversements de l'histoire : les différents coups d'État, la scolarisation, la rébellion mais surtout les terribles sécheresses. Il a longtemps hésité entre une vie bien rangée d'expert ou de consultant et celle d'éleveur de chameaux pour laquelle il reconnaît avoir une grande passion. Aujourd'hui, Issouf ag Maha a trouvé un équilibre entre le Centre de recherche agricole d'Agharous, l'organisation de tourisme équitable en partenariat avec le Point Afrique, l'association Croqu'nature, le tour-operator Atalante et son Association pour le développement durable et la solidarité (ADDS).
(Texte repris, en partie, au dos de l'ouvrage)[-]

Dans ce cinquième ouvrage consacré à son pays natal, l'auteur poursuit son travail de mémoire. Après l'éclaircie du major Buyoya (1987-1993) et des élections réellement libres, le Burundi replonge dans la violence. Les présidents se succèdent, les partis se multiplient, les assassinats deviennent quotidiens et, comble de malheur, le pays est frappé d'un embargo sévère. C'est dans ce contexte que débutent les négociations d'Arusha sous l'égide, d'abord, de Julius Nyerere, puis de Nelson Mandela. Mais les troubles continuent... Cette sanglante décennie est celle des écoles du crime et de la défiance ethnique. Un drame que seules la justice et la réconciliation pourront apaiser. Car au Burundi, "les Hutu et les Tutsi ne sont pas victimes les uns DES autres, mais victimes les uns ET les autres".
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]