Documents OPINION PUBLIQUE 50 résultats

Cet ouvrage veut à la fois analyser les outils mis en oeuvre pour étudier l'opinion, présenter les savoir-faire des professions encore mal connues et s'interroger sur les notions et concepts utilisés dans différents domaines (opinion, intentions de vote, médias, satisfaction et services, grande consommation, débat public). Pour mener à bien ces objectifs, des professionnels du sondage et des études qualitatives, des chercheurs et des universitaires ont été mobilisés autour d'un projet collectif: présenter de manière dépassionnée les nombreuses questions qui émergent lorsqu'on veut "étudier l'opinion".[-]

L'exposition massive des enfants à des publicités pour des aliments à faible intérêt nutritionnel conjuguée à l'augmentation de l'obésité a conduit au soutien croissant de la réglementation de la publicité au niveau international. Les lobbies représentant l'industrie agroalimentaire, les publicitaires et les médias ont néanmoins empêché la réglementation dans de nombreux pays. Dans ce contexte, le soutien de la règlementation par la société civile, en particulier les parents, est fortement nécessaire. L'objectif de cette enquête est de décrire et d'analyser les facteurs associés à l'opinion des parents sur I'impact et l'interdiction des publicités alimentaires télévisées à destination des enfants.[-]

Après l'immense succès de son livre "Le Poids des apparences", Jean-François Amadieu explore un nouveau volet de cet impérialisme du paraître dans nos sociétés, en s'appuyant sur des enquêtes inédites concernant notamment les réseaux sociaux, le monde du travail, la politique ou la télévision. Il était inévitable que le culte de la beauté, de la minceur ou de la jeunesse finisse par provoquer des refus et des réactions dans l'opinion publique. Allons-nous enfin être libérés de la tyrannie des apparences ?
(texte repris, en partie, au dos de l'ouvrage)[-]

Contrairement à ce que semblent croire le grand public comme les milieux académiques, la réactivation de la justice internationale pénale dans les années 1990 n'est pas le résultat logique d'une lente évolution historique qui aurait ainsi atteint son apogée avec la création de juridictions internationales criminelles modernes à partir de 1993. Une telle explication, empreinte de déterminisme, est triplement défectueuse. Partiale parce qu'elle laisse entendre que ce rendez-vous aurait été immanquable à la lumière de l'histoire de l'humanité. Approximative parce qu'elle omet le rôle primordial que l'indignation collective a joué dans les années 1980 pour le rendre possible. Dangereuse parce qu'elle ne permet pas de garantir que cette justice perdurera alors même qu'elle est indispensable à l'avenir du genre humain.[-]

Ce texte comprend deux parties. La première est consacrée à l'ignorance et comprends quatre sections : l'impact sociétal de l'agnatologie, le tittytainment, le populisme et l'effet Dunning-Kruger. Dans la seconde partie qui porte sur le règne de l'opinion, les auteurs abordent quatre pièges reliés à son utilisation à outrance. En conclusion, les auteurs insistent sur l'importance d'une éducation hâtive au doute raisonnable et au scepticisme pour mieux contrer l'ignorance et promouvoir la diffusion de données vérifiées et vérifiables.[-]

L'année 2019 a été marquée, en France comme dans d'autres pays, par la mobilisation régulière d'une partie de la population pour attirer l'attention des décideurs et des citoyens sur l'urgence climatique. Des « marches pour le climat » ont rassemblé des milliers de personnes à plusieurs reprises dans les grandes villes ; les jeunes (lycéens et étudiants) ont initié des grèves et manifestations pour signifier leur inquiétude à l'égard du réchauffement climatique. Ces mobilisations constituent un indice intéressant en termes de prise de conscience des enjeux et de demande de réponses concrètes de la part d'une partie de l'opinion.[-]

Une crise comme celle que nous vivons met en lumière les flagrantes inégalités ici et à travers le monde, fragilisant encore plus les groupes les plus exclus comme les SDF ou les sans-papiers. Ces inégalités ne tombent pas du ciel mais résultent des mécanismes d'oppression et de domination, ceux-là même que les Équipes populaires dénoncent et combattent. La crise du coronavirus a aussi mis en avant la capacité des États à, très rapidement, au nom de l'intérêt général, restreindre les libertés et étendre la surveillance et la répression. Les Équipes populaires ne remettent pas en cause la nécessité du confinement et des mesures indispensables pour stopper la pandémie. Elles veulent attirer l'attention sur le danger de tournants sécuritaires qui pourraient être pris dans plus d'un coin de la planète. Le changement de cap est nécessaire mais pas de la façon dont la droite ou les financiers l'envisagent. C'est donc le moment de changer de cap, de tourner le dos aux privatisations, de relocaliser l'économie et même, plus globalement, de changer de modèle.[-]

De l'audition des patrons des Gafa, fin juillet, devant la Chambre des représentants américains, aux menaces de Donald Trump contre WeChat et TikTok, les réseaux sociaux se retrouvent de plus en plus souvent au centre de batailles politiques, qu'ils bouleversent largement, quand ils ne les faussent pas. Nous assistons aujourd'hui à un nouveau tournant de l'Internet social, bien loin des promesses d'ouverture, de connectivité et d'inclusion d'origine. A moins de trois mois de la présidentielle américaine, le 3 novembre, il nous semblait important de revenir sur l'influence des réseaux sociaux dans nos démocraties, sachant le rôle qu'ils ont joué lors de l'élection de 2016.[-]