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En Belgique, les politiques de santé mises en place ont longtemps mis l'accent sur la disponibilité et l'accessibilité aux soins. Et force est de constater que les hommes les plus défavorisés meurent encore 5 ans plus tôt que ceux disposant d'un niveau socio-économique plus élevé. Quelles réponses la promotion de la santé peut-elle apporter pour réduire les inégalités et/ou éviter de les accentuer ? Ce dossier s'attache à définir les différents concepts recouverts par la thématique des inégalités de santé et à expliciter les raisons de la perpétuation de celles-ci. Il dresse ensuite inventaire non exhaustif des programmes mis en place en Belgique et dans trois pays avoisinants : les Pays-Bas, la Suède et l'Angleterre.[-]

La dysphorie de genre est caractérisée par une inadéquation entre le genre exprimé d'un individu et le genre assigné à la naissance, entraînant une détresse clinique. Depuis une dizaine d'années, la dysphorie de genre est prise en charge chez les enfants et adolescents conjointement par les pédopsychiatres et les endocrinologues pédiatres. Des recommandations ont été publiées récemment sur le plan international pour la prise en charge précoce de la dysphorie de genre chez les adolescents dès les premiers stades de développement pubertaire. Cette prise en charge selon un protocole développé par les équipes des Pays-Bas, avec un recul d'une quinzaine d'années maintenant, fait intervenir successivement un blocage du développement pubertaire du sexe natal par les analogues de la GnRH, puis une induction de la puberté dans le sexe désiré par les androgènes ou les estrogènes. Cet article reprend les différentes étapes de l'évaluation et de la prise en charge médicale de la dysphorie de genre sur le plan endocrinologique, telle qu'elle est proposée actuellement en France, reposant sur les recommandations internationales.[-]

Aux Pays-Bas, des personnes allocataires de la sécurité sociale sont déclarées responsables de problèmes graves de la qualité de vie dans certains quartiers, sans que cette allégation puisse être démontrée. Sur la base de suppositions vagues, sans fondement, elles sont privées du "droit de circuler librement et de choisir librement sa résidence", situation poignante et humiliante. L'auteur analyse la Rotterdam-wet et montre qu'elle légalise une discrimination en raison de pauvreté.[-]