- n° 228 - p. 15-32
Les glioblastomes sont les tumeurs primitives malignes du système nerveux central les plus fréquentes et les plus agressives. Leur évolution est grave, avec un mauvais pronostic et une récidive systématique. Face à un tel tableau, les soins infirmiers enrichissent la prise en charge proposée à la personne malade et à ses proches. Dès le service d'urgence et l'annonce du diagnostic, l'infirmier accompagne la personne qui présente des déficits neurologiques (moteur, sensitif, visuel, langagier, cognitif, émotionnel). Tout au long du parcours de soins, il soutient, écoute, répond aux questions, reste joignable par mail ou téléphone, coopère aux protocoles de recherche, s'investit dans les soins de support pour la qualité de vie du malade et des proches. Dans cette affection brutale et à l'issue dramatique, cet accompagnement constitue un lien et un gage de sécurité.
Ce dossier contient les articles suivants:
-Les glioblastomes en 2017
-Le rôle de l'infirmier référent en neuro-oncologie
-Stratégie soignante face au glioblastome
-La pluridisciplinarité en unité de soins palliatifs
-Glioblastome et soins infirmiers en neurochirurgie
-Prendre soin à domicile des patients et de leurs proches
-Glioblastome, des innovations en chirurgie
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Les glioblastomes sont les tumeurs primitives malignes du système nerveux central les plus fréquentes et les plus agressives. Leur évolution est grave, avec un mauvais pronostic et une récidive systématique. Face à un tel tableau, les soins infirmiers enrichissent la prise en charge proposée à la personne malade et à ses proches. Dès le service d'urgence et l'annonce du diagnostic, l'infirmier accompagne la personne qui présente des déficits ...