Documents RELATIONS SOIGNANT-SOIGNE 1 357 résultats

Le bébé est - ces dernières années - l'objet d'un véritable culte, tant médiatique que scientifique. On a fait de lui une personne riche de mille potentialités, aux compétences inouïes dès avant sa naissance. Mais, paradoxe !, en ces temps où l'on semble tout maîtriser - de la conception à la naissance -, on a tout prévu sauf... la maladie, le handicap ; il est impossible d'imaginer qu'un bébé puisse souffrir, porter un handicap ou... mourir. Alors, quand la maladie l'atteint, quand le handicap se révèle et que l'hospitalisation s'impose, tout vacille, provoquant un véritable séisme dans l'équilibre familial. À cette expérience si difficile et angoissante pour le bébé et sa famille vient s'ajouter, à l'hôpital, la confrontation avec un fonctionnement institutionnel et une équipe soignante qui devra, elle aussi, faire avec sa souffrance et ses représentations. Qu'en est-il dès lors de l'impact de cette hospitalisation sur le développement du bébé, sur son devenir corporel et affectif ? Comment faire pour que le lien entre le bébé et ses parents ne soit pas compromis ? Comment l'équipe soignante peut-elle trouver sa juste place ?[-]

Il n'y a pas d'état stable et définitif qui corresponde à celui de thérapeute. Chaque thérapeute devient ou reste, selon les situations, plus ou moins thérapeute. Il est plus ou moins pertinent, plus ou moins à l'aise avec ses patients, plus ou moins utile pour eux. En fait, la thérapie doit survenir pour le thérapeute avant qu'elle puisse être "utilisée par ses patients". La technique, la théorie, les concepts ne sont que les instruments de ce qui constitue l'art du thérapeute c'est-à-dire la qualité du lien thérapeutique, l'empathie, l'intuition ou encore son inventivité et sa créativité. Mais pour accéder à cet art, le thérapeute lui-même ou des patients cherchent toujours à imposer leur propre vision de la thérapie. En effet, l'approche systémique a bien démontré qu'il ne suffit pas de demander un changement pour l'accepter et s'y engouffrer. Dans le processus thérapeutique, les difficultés les plus importantes ne sont pas les plus apparentes.[-]

La médecine, l'hôpital donnent parfois aujourd'hui l'impression d'être devenus de grandes machines de plus en plus "efficaces", lancées dans une course folle au progrès scientifique, mais où l'on a perdu de vue la dimension du soin, du souci de l'autre. Comment remettre l'humain au centre des préoccupations de la médecine et du soin, alors que l'on est écartelé entre les contraintes budgétaires toujours plus fortes et l'explosion des technologies révolutionnaires ? Comment les concilier avec la présence massive de vieillards isolés, ou d'exclus de notre société ?[-]

Au moment où la France se penche sur les lois relatives à la bioéthique, les Semaines sociales réunissent pendant trois jours plus de deux mille participants afin d'en débattre.
Cet ouvrage reprend les grandes questions inévitables se posant à nous et apporte une contribution de poids au débat national. Les questions sont, entre autres : quel droit a-t-on sur la vie commençante, quels droits et devoirs envers la vie finissante et les pays en voie de développement, quel est notre rapport au corps et à la sexualité quand tout devient possible ?, ...[-]