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On mesure mal aujourd'hui l'importance de la psychologie de James (1842-1910) au tournant du XIXe siècle. On ne connaît pas toujours l'influence considérable des "Principes de psychologie", puis du "Précis" dans le champ de la psychologie et de la philosophie, mais aussi sur le terrain de la sociologie et de l'anthropologie et jusque dans le domaine littéraire. Des philosophes aussi divers que Husserl, Whitehead, Bergson, Russell ou Wittgenstein y décèlent une radicale nouveauté, un point de rupture avec toute une tradition psychologique en même temps que la somme de la science psychologique du XIXe siècle. Ils y sont d'autant plus attentifs que la plupart d'entre eux s'efforcent de rompre avec un certain "psychologisme". Peut-être même est-ce un des traits majeurs des philosophies du début du XXe siècle : conserver les positivités de la psychologie, mais pour les implanter ailleurs et autrement, tantôt dans une philosophie logique (Russell), tantôt dans une grammaire philosophique (Wittgenstein), tantôt dans une phénoménologie transcendantale (Husserl), tantôt enfin dans un empirisme métaphysique (Whitehead, Bergson). Le paradoxe est qu'elles voient dans la psychologie de James l'un des moyens de sortir de la psychologie, comme si James indiquait lui-même les limites du domaine à l'intérieur duquel il se situe pourtant. Alors une des premières questions qu'il faut soulever serait celle-ci qu'y a-t-il donc dans la psychologie de James qui échappe à la psychologie ? Peut-être est-ce par ce premier biais que s'éclaire l'un des grands classiques de la psychologie, "la somme de ce que le XIXe siècle a produit de meilleur", rédigée par l'un des fondateurs de la psychologie expérimentale et qui sut précisément donner aux visées expérimentales une vaste portée théorique.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]

La lutte contre l'obstination déraisonnable est l'un des piliers prévu par le législateur pour contribuer à l'amélioration des conditions de fin de vie. Concrètement, comment les professionnels de santé s'approprient-ils cette notion qui a remplacé celle d'acharnement thérapeutique ? L'obstination déraisonnable peut-elle être définie selon des critères médicaux objectifs ? La loi répond-elle à cette question ? Comment la volonté des patients est-elle prise en compte ? Quelle place accorder aux différents acteurs – patients, proches, médecins, soignants – dans l'identification d'une situation d'obstination déraisonnable ? Un groupe d'experts et de praticiens, mandaté par le CNSPFV, s'est interrogé sur les facteurs favorisant le risque d'obstination déraisonnable et les moyens qui pourraient être mis en place pour limiter ce risque. Cet ouvrage présente les enseignements et les pistes élaborées contribuant ainsi à la réflexion collective autour d'une responsabilité partagée sur l'obstination déraisonnable. (note de l'éditeur)[-]

Sommes-nous vraiment libres de devenir ce que nous voulons?
S'il n'y a pas d'expérience plus commune que de vouloir quelque chose sans toutefois l'obtenir, qui pourtant ne s'est jamais entendu dire: «Quand on veut vraiment, on peut»? Alors qu'en est-il exactement ? La réussite n'est-elle vraiment qu'une question de volonté, d'ambition, ou bien le fait des circonstances ou du hasard, voire d'une reproduction sociale? Qu'est-ce qui se joue dans la question du mérite pour qu'elle prenne une telle importance dans notre imaginaire collectif et notre idéal de société? Loin de permettre une égalité des chances et une mobilité sociale, la méritocratie n'est elle pas plutôt un système qui organise, fige et justifie les inégalités? Alors que celles-ci se creusent, voire explosent en ces temps de crise et de pandémie, ne faudrait-il pas privilégier le partage et la coopération au lieu du classement et de la compétition? (note de l'éditeur)[-]

Cet ouvrage collectif montre comment utiliser l'entretien motivationnel (EM), dans le champ de la psychothérapie. Il réunit des experts reconnus explicitant son utilisation pour des troubles tels que la dépression, l'anxiété, les conduites suicidaires, les TOC, les problèmes d'addictions, de schizophrénie, etc. L'EM étant un outil d'engagement de la personne dans le changement, l'ouvrage inclut un chapitre sur son usage en milieu judiciaire. (note de l'éditeur)[-]

De grands enjeux humains traversent la question de l'accès à l'aide médicale à mourir : l'instinct de survie, les réactions devant la mort inéluctable, la dignité et la liberté, le respect et la volonté de mourir, entre autres. Pour savoir comment s'incarnent ces questions, le journaliste et écrivain Normand Cazelais est allé à la rencontre de personnes œuvrant dans le milieu de la santé, de familles et de proches aidants, jusqu'à Véronique Hivon, dont l'action politique a fait avancer la cause et son cadre légal au Québec. Pour mieux comprendre, il a aussi questionné l'histoire, les religions et les croyances d'ici et d'ailleurs, la littérature, la justice et les lois, en quête d'amorces de réponses à partager, à préciser ensemble, en famille comme en société. Cet essai savamment construit offre plusieurs perspectives intéressantes qui orienteront le débat actuel en nous invitant à nous pencher dès maintenant sur ces questions complexes qui deviendront incontournables dans les années à venir.  (note de l'éditeur)[-]

« Montrez-moi comment je puis y arriver ! », demandaient les patients au docteur Vittoz. Comment, en effet, vivre quand on n'a pas ou plus de volonté ? Vittoz l'affirme : ce n'est pas tant la volonté qui manque, car la volonté est un réservoir d'énergie, mais la faculté de l'utiliser, la façon de l'employer.

C'est un apprentissage qui passe par le « senti ». En proposant de « sentir » la volonté, Vittoz entraîne ses patients à l'acte volontaire - tels des sportifs avant la compétition. Il leur fait, dès lors, rétablir l'état de conscience, leur apprend à créer un espace où esprit et corps peuvent cohabiter dans la sérénité, à mettre en place les conditions psychiques et matérielles indispensables à l'émission de la volonté, s'écartant ainsi de la tension trop souvent confondue avec la volonté.

Avec de nombreux exemples, Chantal Ranger montre la pertinence de la Méthode Vittoz à ceux qui sont enfermés dans l'aboulie, l'indolence ou la dépression, ou qui, simplement, veulent se sentir plus forts, s'affirmer et passer de la résignation à l'acceptation.(4e de couverture)[-]

Le docteur Roger Vittoz (1863-1925) publiait en 1911, sous le titre Traitement des psychonévroses par la rééducation du contrôle cérébral, son premier et seul ouvrage dans lequel il exposait pour ses patients les résultats de ses recherches. La Méthode Vittoz, en utilisant la perception des ondes du cerveau et la dualité du conscient et de l'inconscient, rééduque la totalité de la personne par le contrôle cérébral. Ses exercices simples permettent, entre autres, de canaliser consciemment l'énergie pour retrouver l'épanouissement de la volonté et la plénitude de la liberté. Depuis plus d'un siècle, ce livre connaît une diffusion ininterrompue et reste la référence pour ceux qui veulent reconnaître, gérer et éliminer les malaises, anxiétés, angoisses, etc., si répandus actuellement.(4e de couverture)[-]

Si le titre de cet ouvrage a retenu votre attention, c'est que, comme tout le monde, vous connaissez des phases de démotivation : procrastination, difficulté à vous mettre à la tâche, manque d'entrain, perte de sens... Pourtant, la démotivation n'est pas une fatalité. Elle résulte le plus souvent d'une méconnaissance des mécanismes psychiques à l'oeuvre. Nombre de découvertes fascinantes en neurosciences, économie comportementale et psychologie réalisées ces dernières années apportent une nouvelle compréhension de la motivation. Elles permettent de sortir du piège du manque d'envie pour prendre des décisions volontaires. Ce livre présente les leviers que vous pouvez activer. Cet ouvrage documenté, complet et didactique a pour but d'entraîner votre intelligence motivationnelle. Après sa lecture, vous saurez comment vous motiver en toute situation. (4e de couverture)[-]