Documents DELAFONTAINE Diane 11 résultats

Le 26 mai prochain, comme tous les cinq ans, les citoyen·nes belges, sont appelé·es à voter pour choisir leurs représentant·es dans les assemblées régionale, fédérale et européenne. Tous ces niveaux de pouvoir peuvent sembler abstraits – ce n'est pas pour rien que nos institutions sont mondialement réputées pour leur complexité ! Un petit décryptage est donc utile afin de mettre en lumière quelques enjeux très concrets de ces élections pour les femmes.[-]

Ce n'est que dans les années 1980 qu'apparaissent, en Amérique du Nord, les premières recherches sur les enfants confronté.es aux violences conjugales. Aujourd'hui, le phénomène est plus étudié, mais ce n'est pas pour autant qu'il est mieux connu du large public. Complexe, ce fléau échappe aussi parfois aux yeux de professionnel.les censé.es protéger les enfants; ses répercussions sur les jeunes victimes, y compris après la séparation des parents, ne sont donc pas suffisamment prises en compte. À l'occasion du 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes, "Axelle" a souhaité consacrer son dossier à ces enfants témoins et victimes de violences conjugales, en donnant prioritairement la parole aux mamans. Celles-ci racontent l'engrenage des violences, l'instrumentalisation des enfants par l'agresseur pour violenter davantage les mères, les réponses inadéquates de la Justice... Des propos poignants, ponctuellement éclairés par l'analyse d'expertes en la matière.[-]

Une nouvelle loi, votée en juin 2018, permet à la/au juge d'ordonner une médiation et ordonne aux avocat·es et aux huissier·ères de favoriser les « modes alternatifs de règlement des conflits ». Un système d'assurance « protection juridique », désormais déductible fiscalement, transforme des compagnies d'assurances en défenseuses (intéressées…) de la médiation. Des « Family Justice Centers » veulent faire de nos maisons des « havres de paix »… Plus rapide, moins chère que le système traditionnel, bref : la médiation semble avoir tout bon. Mais peut-elle réellement remplacer la Justice ? Dans les cas de séparation conjugale avec violences, la réponse est non. En effet, en établissant une « égalité » entre les parties dans une situation profondément inégale, la médiation perpétue et renforce les violences : injuste Justice.[-]

Elles sont dix. Toutes sont féministes. Toutes vivent en Belgique. Par ordre décroissant d'âge : Nadine Plateau (81 ans), Malika Hamidi (47 ans), Hakima El Bouri (43 ans), Lisette Lombé (43 ans), Fatima Zibouh (40 ans), Gloria Mukolo (30 ans), Lemane Imeri (25 ans), Leila Fery (27 ans), Yasmina Guerma (29 ans) et Hoàng Anh Duchatelet (22 ans). Nous avons voulu les faire dialoguer sur la manière dont elles avaient hérité, ou non, de leur engagement pour les droits des femmes et sur la façon dont elles le transmettent à leur tour. Un article comme une table de conversation, un pont entre elles et avec les lectrices de notre magazine, un échange nourri, intense et nuancé pour éclairer un enjeu intime et politique.[-]