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L'auteur se propose d'appréhender le traumatisme des enfants cachés sous l'occupation nazie et d'analyser les répercussions à court et à long termes. Après avoir souligné le caractère indicible du traumatisme et son incidence au niveau de la personnalité actuelle de l'individu, il s'est également efforcé d'expliquer le long silence des enfants cachés dont la souffrance a été intériorisée. Enfin, il a fait apparaître le rôle crucial que présente le témoignage des enfants cachés en proposant de l'insérer dans une véritable préparation des jeunes à la vie sociale centrée sur la prévention du racisme et la construction d'un monde plus fraternel.
(Texte repris sur le site de l'éditeur)[-]

Ce livre décrit le cheminement contemporain d'un groupe spécifique d'enfants juifs, orphelins de la Shoah, qui ont survécu au génocide, cachés et traqués. Soixante ans plus tard, la communauté de destin de leurs parents déportés par le même convoi, partis de France pour Auschwitz en 1942, sera le lien pour la création d'une association. Les récits des uns et des autres permettent de percevoir les multiples itinéraires où chacun avait encore à élaborer les traumatismes d'une enfance saccagée. Mais au-delà des douleurs, cet ouvrage, dans son
approche originale, explore les dynamiques personnelles et collectives, étayées par le groupe, qui transforment les anciens " enfants cachés " en passeurs de mémoire et d'histoire, pour ne pas les figer comme le dernier maillon d'une chaîne brisée.
(Texte repris, en partie, sur le site de l'éditeur)[-]

Le présent écrit s'inscrit dans le cadre d'un travail de fin d'études en éducatrice spécialisée. L'étudiante travaille au sein d'un service résidentiel général accompagnant des enfants de 2 ans et demi à 6 ans. Ce travail se focalise en particulier sur le jeu et l'enfant de 3 à 5 ans. À cet âge, le jeu est omniprésent. À la suite de différentes interpellations, l'étudiante a voulu comprendre et accompagner les enfants dans le jeu. Jouer permet à l'enfant d'acquérir des compétences motrices, relationnelles, cognitives et verbales, mais également de résoudre des conflits internes et servir d'exutoire aux frustrations et aux tensions. Le jeu agit comme un message que l'enfant envoie à lui-même ou aux autres. L'éducateur présent dans le quotidien de l'enfant doit pouvoir faire face et (ré)agir de manière adéquate à ces messages. Il se doit d'accompagner l'enfant dans ce qu'il traverse. Au travers de ce travail, l'étudiante nourrit l'espoir de sensibiliser les professionnels de l'enfance, dont les éducateurs, sur la place à accorder au jeu et à l'imaginaire.[-]