Documents HABITAT ALTERNATIF 28 résultats

Si l'on voit fleurir - ou s'épanouir - aujourd'hui une série de nouvelles formules d'habitat (habitat solidaire, logement auto-construit, habitat intergénérationnel, habitat permanent en zones de loisir, habitat mobile, habitat fluvial en péniche, squat, coopérative, ...), elles rencontrent souvent des problèmes juridiques propres à compromettre leur développement (domiciliation administrative, taux des allocations sociales, normes de salubrité, règles civiles de la colocation, prescriptions urbanistiques, ...). Fatalement inadaptées, ne serait-ce que parce qu'elles n'ont à l'époque pas été élaborées avec ces expériences à l'esprit, ces lois appellent-elles aujourd'hui des adaptations (en forme d'assouplissement)? L'interrogation est piégeuse. Si, d'un côté, on plaide pour des modifications législatives, ne risque-t-on pas alors d'aboutir à des "demi-droits" que d'aucuns présenteront vite comme des "sous-habitats", avec peut-être même un effet de nivellement ou d'entraînement par le bas pour les autres types d'habitat? En sens inverse, refuser de retoucher la loi conduit à freiner (voire étouffer dans l'oeuf) des formules d'habitat qui rencontrent bien un public (lequel n'a pas trouvé à se loger via les structures traditionnelles). De toute façon, on peut les "nier" juridiquement, ces habitats alternatifs n'en continueront pas moins d'exister (vu le besoin, qui croît d'ailleurs). Alors?![-]

A toutes les étapes de la vie, le lieu où l'on habite prend une grande importance. Parce qu'il est essentiel de se sentir bien chez soi. Parce que le type de logement favorise ou rend plus difficiles les relations entre les membres de la famille, mais aussi avec l'extérieur : les amis, l'école, le lieu de travail, les loisirs,etc... Chacun tente de trouver la meilleure solution face aux contraintes. Davantage que dans le passé, la "maison de nos rêves" est provisoire. Cette étude fait écho à des expériences individuelles, parfois originales, mais propose aussi les analyses de sociologues et de psychologues sur l'évolution de l'habitat, ainsi que le point de vue de politiques. (Texte repris, en partie, au dos de l'ouvrage).[-]

A l'heure où la crise du logement ne semble pas, malgré les efforts entrepris, refluer significativement, des formes émergentes d'habitat connaissent un véritable engouement (habitats groupés, habitats intergénérationnels, habitat mobile des gens du voyage, habitat permanent en campings, occupations précaires de logements vides, ...). Or, conçues dans un tout autre contexte, les normes wallonnes de salubrité sont-elles adaptées à ces formules inédites d'habitat ?[-]

Si l'on voit fleurir - ou s'épanouir - aujourd'hui une série de nouvelles formules d'habitat (habitat solidaire, logement auto-construit, habitat intergénérationnel, habitat permanent en zones de loisir, habitat mobile, habitat fluvial en péniche, squat, coopérative, ...), elles rencontrent souvent des problèmes juridiques propres à compromettre leur développement (domiciliation administrative, taux des allocations sociales, normes de salubrité, règles civiles de la colocation, prescriptions urbanistiques, ...). Fatalement inadaptées, ne serait-ce que parce qu'elles n'ont à l'époque pas été élaborées avec ces expériences à l'esprit, ces lois appellent-elles aujourd'hui des adaptations (en forme d'assouplissement)? L'interrogation est piégeuse. Si, d'un côté, on plaide pour des modifications législatives, ne risque-t-on pas alors d'aboutir à des "demi-droits" que d'aucuns présenteront vite comme des "sous-habitats", avec peut-être même un effet de nivellement ou d'entraînement par le bas pour les autres types d'habitat? En sens inverse, refuser de retoucher la loi conduit à freiner (voire étouffer dans l'oeuf) des formules d'habitat qui rencontrent bien un public (lequel n'a pas trouvé à se loger via les structures traditionnelles). De toute façon, on peut les "nier" juridiquement, ces habitats alternatifs n'en continueront pas moins d'exister (vu le besoin, qui croît d'ailleurs). Alors?![-]

Le choix d'un habitat pour les personnes âgées, surtout les plus fragilisées, se résume aujourd'hui, soit à rester au domicile, soit à entrer en établissement. Un choix restreint qui n'est pas aussi libre qu'il n'y paraît, contraint par le niveau de ressources, les besoins individuels, l'offre des territoires, la disponibilité de l'entourage ou des services d'aide à domicile... Face au défi démographique, des porteurs de projets s'adressant au public âgé, imaginent de nouveaux lieux de vie adaptés aux besoins et envies d'une population diversifiée et désireuse d'être actrice de sa vie. Citoyens, associations, municipalités, bailleurs sociaux proposent la création de lieux alliant autonomie et sécurité dans un esprit d'entraide et de solidarité.
L'étude, initiée par le collectif « Habiter Autrement », s'est notamment appuyée sur une enquête qualitative menée auprès de dix lieux, reflétant la diversité des réalisations existantes, qu'il s'agisse de colocations ou de logements groupés, avec pour objectif de mieux connaître les initiatives d'habitat alternatif, de dégager l'intérêt de ces types d'habitats, les facteurs de succès et les freins à leur développement ainsi que d'identifier les pistes d'action pour leur promotion et leur déploiement. Réalisée grâce au financement de la Fondation des petits frères des Pauvres, cette étude doit déboucher sur l'élaboration d'un guide repères pour tous les porteurs de projets souhaitant innover dans ce domaine.[-]

L'habitat léger ou alternatif séduit de plus en plus d'adeptes en Wallonie, dans un contexte de crise du logement et de précarité sociale. Assistant social de formation et guitariste au sein du groupe René Binamé, Vincent Wattiez coordonne le Réseau brabançon pour le droit au logement (RBDL) au sein du Centre culturel du Brabant Wallon (CCBW). Rencontre dans son habitat bulle, dans le quartier de La Baraque, bordé par la nationale 4 à Louvain-la-Neuve.[-]

Le logement est une dimension essentielle qui permet un minimum de stabilité dans une vie. Toutefois, le droit au logement, pourtant élémentaire, rencontre des obstacles lorsqu'il vient se greffer à d'autres situations de précarité subies par les femmes. En effet, la problématique du logement pour les femmes s'inscrit dans une série d'expériences interdépendantes qui tiennent ensemble par un équilibre très incertain. Cet ensemble se définit par ce qu'on nomme la "féminisation de la pauvreté". Ainsi, il semble important de revenir sur, premièrement, un bref état des lieux de la problématique du logement pour les femmes et de pointer le lien d'interdépendance avec les autres expériences de précarité (elles-mêmes interdépendantes). Deuxièmement, sur la forme la plus grave de cette pauvreté particulière, le sans-abrisme. Enfin, sur les formes d'habitations alternatives existantes.[-]