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Ce document est le premier de ce type en France. Aucune enquête n'avait encore interrogé les lesbiennes sur la visibilité de leur orientation sexuelle et jamais un nombre aussi important de femmes (7 126 femmes partout en France ont répondu à notre questionnaire d'avril à juillet 2013) n'avait témoigné sur la lesbophobie. L'objectif de l'enquête est double : d'une part, établir la visibilité que les lesbiennes accordent aujourd'hui à leur orientation sexuelle et, d'autre part, déterminer la part d'entre elles qui se déclarent victimes de lesbophobie. Ainsi, faire connaitre les violences auxquelles les lesbiennes peuvent être confrontées et permettre une meilleure appréhension de la lesbophobie. (note de l'éditeur)[-]

Ce rapport propose des solutions pour contribuer à renforcer la présence des femmes dans les espaces communs, les aménager en répondant mieux à leurs besoins et réduire leur sentiment d'insécurité. Il propose des actions structurantes pour rendre les transports plus sûrs et mieux adaptés aux déplacements de toutes et tous. S'appuyant sur l'expertise d'universitaires et d'associations, le Centre Hubertine Auclert propose 17 mesures concrètes pour la politique régionale et 14 préconisations complémentaires.

3 axes majeurs :
- Assurer la sécurité des femmes dans tous les espaces publics : formation des forces de l'ordre et des personnels des transports, mise en place de vastes campagnes de sensibilisation et de prévention ;
- Intégrer systématiquement aux projets d'urbanisme et de transports la question des usages différenciés de l'espace : statistiques sexuées, association des habitantes à la conception, marches exploratoires, testings et concertations locales ;
- Penser les politiques publiques de loisirs et de sports en prenant systématiquement en compte la question de l'égalité entre les femmes et les hommes pour garantir un égal accès aux loisirs pour toutes et tous. (note de l'éditeur)[-]

La box s'adresse à tous les professionnels qui souhaitent aborder la thématique de l'hypersexualisation avec un public d'adolescents à partir de 12 ans.
Les objectifs sont d'identifier et de déconstruire les messages véhiculés dans les médias, et notamment les stéréotypes liés au genre ou les références à la pornographie.
Neuf outils ludiques et interactifs sont proposés : jeux de rôle, memory, des 7 erreurs, vidéos, témoignages ou chats.
Ces outils permettent d'aborder les thématiques du sexting, des chats sur les réseaux sociaux, de l'image corporelle, des retouches photos, de la pornographie, du harcèlement de rue, du genre et de l'EVRAS de manière générale.
En développant l'esprit critique et en identifiant les représentations, ces outils pourront contribuer à renforcer l'estime de soi et à promouvoir le respect de soi et des autres.[-]

« Le trottoir est à tout le monde » peut-on parfois entendre dans la rue à l'occasion d'un différend sur l'occupation de l'espace public. C'est le sentiment du promeneur et des habitants des villes qui en sont dotées. Mais est-ce encore vraiment le cas ? Le trottoir est-il encore un espace public, utilisable librement par tous et en toutes circonstances ?
Isabelle Baraud-Serfaty, spécialiste des questions urbaines, pose ici la question et montre comment les trottoirs qui bordent la chaussée des villes ont évolué au fil du temps. De symbole de la « ville des infrastructures », il devient un enjeu d'intérêt à l'ère des nouvelles mobilités et des nouvelles fonctionnalités liées à la ville « intelligente ». À ce titre, il suscite donc de plus en plus de convoitises de la part des opérateurs de plates-formes numériques : une nouvelle couche, « informationnelle », se développe sur les trottoirs (plus particulièrement sur les bordures de trottoir), qui peut être exploitée à des fins de service aux usagers mais aussi à des fins commerciales. De fait, il devient indispensable, selon Isabelle Baraud-Serfaty, que les villes, les collectivités locales, l'intègrent dans leur gouvernance publique des espaces urbains, et que le trottoir fasse l'objet de régulations, de sorte que les informations qui le concernent ou qu'il recèle ne soient pas confisquées / monnayées par des opérateurs privés, aux dépens des usagers. Ces évolutions appellent enfin, selon elle, à considérer les trottoirs et, au-delà, ce que certains nomment les « rez-de-ville » comme de nouveaux « communs », stratégiques, dont il faut préserver les fonctions d'intérêt général. [-]

Violences, harcèlement de rue, sexisme, sentiment d'insécurité, espaces non adaptés… les femmes ne vivent pas les espaces publics de la même façon que les hommes et cela, influence l'appropriation et l'utilisation qu'elles ont de ces lieux. Car la ville est construite par et pour les hommes, affirme le spécialiste de la géographie du genre, Yves Raibaud. Les politiques d'urbanisme et d'aménagement des espaces publics sont rarement soumises à une analyse genrée mais plutôt construites selon un modèle masculin d'organisation de la vie quotidienne. Alors, comment construire des espaces publics plus accueillants pour tou.te.s ? Comment aboutir à une réelle mixité ? POUR LA SOLIDARITÉ-PLS, dans cette note d'actualité, pose le constat de l'utilisation et de l'aménagement des espaces publics à travers les bénéfices d'une approche intégrée de genre dans l'urbanisme. Il est possible de construire une ville plus égalitaire et c'est ce qu'illustrent les bonnes pratiques nationales et européennes présentées. (note de l'éditeur)[-]

Concept polysémique, au périmètre de plus en plus large, les biens communs désignent à la fois une ressource partagée et l'ensemble des règles permettant sa gestion pérenne. Ils redéfinissent donc le droit de la propriété et constituent ainsi une alternative au tout-privé et au tout-public. Ils favorisent encore la participation citoyenne et permettent à tout un chacun de se réapproprier l'espace public et d'investir le champ du politique. Des jardins mobiles en plein Paris à la question amazonienne, des coopératives citoyennes d'énergie au débat actuel sur le vaccin contre le Covid-19, PLS démontre au travers d'exemples concrets que les communs se développent désormais dans toutes les sphères de la vie sociale. L'occasion de faire le point sur une pratique en plein essor, dont on n'a pas fini d'entendre parler. Car si les communs opèrent un retour en force dans nos sociétés, c'est parce qu'ils permettent de construire un autre modèle économique et social. (note de l'éditeur)[-]

Les enjeux de l'accès du plus grand nombre aux pratiques d'APS sont importants : retisser des liens sociaux, lutter contre les inégalités d'accès, s'engager, se faire plaisir, se construire et inciter à se maintenir en bonne santé tout au long de sa vie. L'avis fait, pour y parvenir, des préconisations déclinées en cinq axes : mobiliser la population et co-construire un projet sportif de territoire ; favoriser le développement de la pratique d'APS à l'école et dans l'enseignement supérieur ; remédier aux principales insuffisances en matière d'équipements sportifs et améliorer leur utilisation ; conforter l'accompagnement à tous les âges de la vie, prévoir des stratégies renforcées pour certains publics et miser sur la formation ; renforcer la prise en compte durable des pratiques d'APS dans l'urbanisme et l'espace public. (note de l'éditeur)[-]