- n° 3 - p. 270-272
Thème : PSYCHOLOGIE
Les auteurs soulèvent plusieurs questions relatives aux écrits, témoignages, autofictions publiés par les victimes d'attentats : pourquoi se raconter ? Quelles sont les motivations qui poussent un écrivain, un essayiste, un anonyme à faire le récit de sa vie ou d'un segment de sa vie ? Qu'est-ce qui déclenche ce besoin, cette envie ? Quels sont les destinataires de ces messages ? Il s'agit d'une analyse en réseau selon la méthode de l'Épistémologie clinique comparative dont il ressort que la structure et la construction littéraire choisies par les auteurs sont très variées, tout comme les genres littéraires maîtrisés ou esquissés auxquels ils se rattachent. Les rôles de ces textes et les fonctions auxquels vient répondre la construction de tels récits diffèrent selon les victimes ; on retrouve souvent une fonction de mise à distance, une prise de recul par rapport à un moment de sa vie qui affecte son devenir. Par rapport au lecteur, la fonction de témoignage et de partage ne semble pas une explication suffisante, alors que le besoin de faire vivre chaque disparu dans la mémoire collective apparaît souvent pour la victime comme une nécessité. La Narratologie et les études de Ricœur sur l'identité et la constitution de soi ont souligné la richesse de la notion d'unité narrative de la vie tout en prenant en considération les difficultés qu'elle soulève.
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Les auteurs soulèvent plusieurs questions relatives aux écrits, témoignages, autofictions publiés par les victimes d'attentats : pourquoi se raconter ? Quelles sont les motivations qui poussent un écrivain, un essayiste, un anonyme à faire le récit de sa vie ou d'un segment de sa vie ? Qu'est-ce qui déclenche ce besoin, cette envie ? Quels sont les destinataires de ces messages ? Il s'agit d'une analyse en réseau selon la méthode de l'É...
TEMOIGNAGE ; NARRATION ; EPISTEMOLOGIE ; VICTIME ; RECIT ; ATTENTAT ; PUBLICATION ; ROLE ; MÉMOIRE COLLECTIVE ; IDENTITE
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