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L'État social permet à une grande partie de la population d'accéder au bien-être. Il satisfait de nombreux besoins : la santé, l'éducation, la mobilité… et il protège face aux risques sociaux. Récemment, il a permis d'absorber le choc de la pandémie de Covid-19. Après son essor au cours des Trente Glorieuses, l'État social se fragilise cependant sous les coups violents et répétés d'un programme politique néolibéral. Quelles en sont les conséquences ? Quelles sont les pistes pour le réhabiliter, le renforcer voire le réinventer au regard des enjeux contemporains ?[-]

Stress, fatigue, épuisement professionnel, troubles musculosquelettiques, tumeurs, accidents du travail… L'expression d'un mal-être au travail se répand dans tous les secteurs, tandis que l'absence d'emploi sur une longue durée et la précarité financière qui l'accompagne ont aussi des effets profondément néfastes. En 2017, la Fédération des maisons médicales consacrait déjà un numéro de Santé conjuguée à l'influence déterminante du travail sur la santé et pointait un angle mort entre la médecine générale et le monde du travail. Cinq ans plus tard, cette étude en éducation permanente explore plus avant cet angle mort en élargissant la focale aux autres professionnels de santé des maisons médicales.[-]

Au sommaire de ce dossier :
- Bien manger: un droit , pas un choix;
- Alimentation, individu, société et environnement;
- Big food et marketing;
- La diététique, un métier rare en maison médicale;
- L'entourage, source de l'obésité ?
- L'aide alimentaire dans la tourmente;
- La coupe est pleine...
- Manger, un acte social;
- Nourrir la ville;
- Des activistes aux fourneaux;
- Une sécurité sociale de l'alimentation;
- Relocalisation alimentaire: quel avenir politique ?[-]

Tout au long de leur vie, les femmes et les personnes ayant un utérus ou une vulve sont encouragées à consulter des professionnels de santé qui surveillent et examinent leur corps et leur sexualité. Au cours de ces visites, des propos inappropriés et des actes médicaux injustifiés ou non consentis peuvent se produire. Depuis plusieurs années, les voix de femmes, de personnes transgenres et de personnes intersexes s'élèvent pour dénoncer ces pratiques abusives.

Bien qu'il n'existe pas de consensus pour définir les violences gynécologiques et obstétricales (VGO) – celles-ci étant appréhendées différemment selon le vécu des personnes et le contexte politique, économique, culturel et social –, elles sont généralement considérées comme des violences de genre physiques ou psychologiques qui se produisent lors de la prise en charge des besoins en matière de santé sexuelle et reproductive.[-]

Vagues de chaleur, pluies diluviennes, pollutions, feux de forêt, zoonoses, cancers, maladies cardiovasculaires, écoanxiété… La liste des effets de l'activité humaine sur les écosystèmes et, par répercussion, sur leurs habitants n'en finit pas de s'allonger. Révélatrices d'une société malade qui pousse la logique capitaliste à son comble en exploitant toujours plus le vivant, les dégradations de l'environnement menacent la santé et la vie sur Terre. Les défis écologiques, sociaux et sanitaires ne peuvent se concevoir indépendamment. Cette étude explore la complexité de leurs liens à la lumière des expertises croisées de soignants, de scientifiques, d'économistes, de sociologues, de juristes…
Sommaire :
-Écologie et santé
-Les bouleversements environnementaux, enjeux de santé publique
-Faire société avec la nature
-Bien vivre à l'intérieur des limites planétaires
-Articuler social et écologie
-Sous la menace des polluants éternels
-Pour une approche socioécologique de la santé
-Santé et dérèglements environnementaux
-Le pouvoir d'agir des soignants
-Former les soignants au changement
-L'écologie en milieu populaire
-Vers une réappropriation populaire de l'écologie
-Quelle place pour l'écologie en maison médicale ?
-Les maisons médicales, terreau de l'éco' pop' ?
-Prendre soin de notre santé commune[-]