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L'éducation est une relation. Il n'y a pas d'éducation sans éducateur, il n'y a pas d'éducation sans l'engagement de femmes et d'hommes compétents et motivés auprès des jeunes. Plusieurs études montrent d'ailleurs à quel point la qualité d'un système éducatif dépend d'abord et avant tout de la qualité des éducateurs qui sont auprès des jeunes. En matière scolaire, on parle ainsi un peu pompeusement de « l'effet maître », qui est considéré comme bien plus important que des réformes structurelles ou que, par exemple, la réduction de la taille des classes. Il faut le réaffirmer avec force : les meilleures réformes éducatives n'auront aucun impact si l'on n'attire pas et si l'on ne fidélise pas des femmes et des hommes compétents, formés et passionnés. S'occuper des enseignants, c'est un des leviers les plus efficaces pour le bien des élèves et du système éducatif. (note de l'éditeur)[-]

"Si vous pensez tenir entre vos mains le énième rapport alarmiste et déprimant sur l'école, détrompez-vous… La vocation de VersLeHaut est plutôt d'aller chercher les initiatives qui démontrent l'impact positif de l'éducation ; les dispositifs qui font leurs preuves et font mentir les prévisions pessimistes… Notre envie est de valoriser les élèves qui réussissent en surmontant leurs difficultés, les professeurs et les éducateurs qui s'engagent avec passion et refusent le déterminisme, les avancées scientifiques ou les approches pédagogiques qui ouvrent de nouvelles perspectives… Tous ces signaux qui montrent qu'il n'y a aucune fatalité à l'échec éducatif ! Nous sommes persuadés que valoriser les réussites, c'est donner à chacun l'envie d'agir. Nous croyons à la contagion de l'enthousiasme. C'est le principal objectif de ce rapport. Mais ces réussites ne doivent pas masquer l'ampleur de l'urgence éducative. Les bilans sur l'état de l'école, du collège et du lycée se comptant par dizaines, rien ne sert de faire long. Encore faut-il avoir le courage de regarder la réalité en face : l'école met souvent les enfants et les enseignants en difficulté. "(note de l'éditeur)[-]

Malgré le nombre historiquement faible d'homicides, les Français sont convaincus de vivre dans une société de plus en plus violente. En réponse à cette peur les discours politiques mettent l'accent sur le renforcement de la surveillance et de la répression. L'approche sécuritaire a sa légitimité, mais trop souvent, on néglige la réponse éducative. Aussi, VersLeHaut publie ce rapport dans lequel sont présentées 40 propositions et plusieurs pistes d'actions éducatives pour lutter contre les violences, regroupées en 5 axes :
– la formation des jeunes à la paix ;
– l'accompagnement des parents et des professionnels pour développer une éducation plus bienveillante ;
– la lutte résolue contre les violences institutionnelles et la violence scolaire ;
– le renforcement du repérage et de la prévention pour mieux combattre les violences sexuelles ;
– et plus généralement une remise en cause de la culture de la violence qui irrigue notre société.
On parle beaucoup de l'urgence de la transition écologique, voire de la conversion écologique. Pour lutter contre la violence dans notre société, nous devons vivre un changement du même ordre : une transition pacifique. Cela n'ira pas sans un effort exigeant, au niveau personnel, collectif, culturel… – la paix n'est pas une évidence, c'est un combat! – mais cette transition pacifique, qui concerne en priorité l'éducation, est une belle aventure à vivre pour mieux grandir ensemble et prendre soin des générations à venir ! (note de l'éditeur)
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La crise de la Covid et ses confinements successifs nous ont donné une leçon ambiguë. Nous avons traversé 18 mois sans pouvoir fréquenter les théâtres, cinémas, musées, salles de concert ou autres galeries, pas plus que les conservatoires et ateliers de dessin, et nous y avons survécu. Pourtant, l'attachement à l'art et à la culture ne semble pas avoir faibli : qui n'a pas constaté la créativité inépuisable d'un nombre infini d'artistes de tous genres, rendue visible sur les multiples plateformes et réseaux sociaux ? D'un point de vue scientifique, les bienfaits de la pratique artistique ne sont plus à démontrer. Que ce soit pour développer les capacités cognitives, pour assurer la cohésion d'un groupe, pour inclure des personnes en situation de handicap… Mais la généralisation des pratiques artistiques et des activités culturelles dans le cadre de l'éducation est loin d'être acquise, que ce soit par peur d'instrumentaliser un art pensé comme autosuffisant, par manque de dialogue entre artistes et éducateurs ou encore par autocensure des familles. La solution passe par une alliance étroite entre école, familles et acteurs des arts et de la culture. Les énergies et les idées sont là, agissons ! (note de l'éditeur)[-]

Il n'y a pas si longtemps, parler de responsabilité environnementale des entreprises faisait sourire. Aujourd'hui, les entreprises ont commencé à intégrer l'urgence écologique dans leurs choix stratégiques. Il est bien de se soucier de la planète que nous laisserons à nos enfants. Il est aussi vital de s'intéresser aux enfants que nous laisserons à la planète. À travers leur production, mais aussi comme employeur, annonceur, mécène..., les entreprises ont un impact décisif sur les jeunes générations. Pourtant, l'éducation est LA grande oubliée de la "responsabilité sociale des entreprises". Pour répondre aux grands défis éducatifs (chômage et désorientation, pénurie de talents, transformation accélérée des métiers...), il est urgent de réconcilier le monde de l'éducation et le monde de l'entreprise, et d'affirmer "la responsabilité éducative des entreprises". Des initiatives nombreuses existent, mais elles ne sont ni valorisées ni mesurées. Il manque une vision stratégique de l'entreprise comme acteur de l'éducation. C'est ce que propose "Vers Le Haut", le think tank dédié aux jeunes et à l'éducation, avec des indicateurs servant à mesurer l'impact éducatif des entreprises et un "catalogue de bonnes pratiques" pour inspirer les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs qui veulent passer à l'action. Et si cet engagement résolu en faveur de l'éducation était l'occasion de redonner du sens à l'entreprise comme aventure humaine ? (note de l'éditeur)[-]

380 000 enfants sont touchés chaque année par la rupture du couple de leurs parents. Douloureux pour les adultes, ces conflits parentaux ne sont pas sans impact sur leur parcours : risques de pauvreté, d'échec scolaire, de violences intrafamiliales… Pourtant, en France, le sujet du soutien à la conjugalité reste tabou, alors que d'autres pays intègrent des dispositifs de soutien aux couples dans les politiques publiques. Le rapport contient notamment les résultats d'une enquête inédite réalisée par le cabinet Haatch sur l'impact du conseil conjugal sur la trajectoire des couples qui en ont bénéficié. (note de l'éditeur)[-]

Face aux tiraillements de plus en plus forts au sein de notre société, la meilleure réponse est éducative. Oui, nous avons la conviction que c'est un immense effort de « réarmement éducatif » que la Nation doit déployer en faveur de la jeunesse. À travers l'éducation, il s'agit de transmettre et de construire les fondements et l'âme d'un projet commun, cadre au sein duquel peuvent s'exprimer les élans d'unité et les mouvements de diversité. Pour répondre à ces enjeux, les auteurs proposent 4 axes de travail, inspirés d'expériences concrètes. A travers ces propositions, ils ont la conviction que l'éducation peut donner à tous les jeunes, quelles que soient leurs origines, l'envie et les moyens de participer à l'aventure française en faisant grandir leurs talents.
Dans ce rapport, Vers Le Haut présente quatre axes de propositions, à partir d'exemples concrets.
AXE 1- développer la capacité de résistance intérieure ;
AXE 2- sortir de l'ignorance et partager une culture commune ;
AXE 3- vivre l'amitié au-delà des différences ;
AXE 4- servir ensemble, la pédagogie du contre-pied. (note de l'éditeur)[-]

Le thème de l'autorité s'invite régulièrement dans le débat public. En matière d'éducation, le propos oscille entre deux sons de cloche. D'une part, la déploration d'un déclin de l'autorité – des parents, des enseignants – qui contribuerait à l'érosion du cadre éducatif. En témoignent les récents débats autour du time-out ou le questionnement relatif aux stratégies d'évitement des familles de l'école publique. D'autre part, une inquiétude quant au caractère abusif de l'autorité qui serait le terreau des maltraitances, des violences plus ou moins ordinaires envers les enfants. Les auteurs de ce rapport ont pris le pari d'aller au-delà de ces lieux communs. La succession des polémiques appelle un renouvellement du regard porté sur la relation éducative, au-delà des clivages entre « éducation bienveillante » et « retour à la discipline ». Car l'autorité mérite une réflexion plus riche que des postures qui répondent peu aux besoins concrets des éducateurs. Le développement de l'enfant appelle un besoin d'assistance, d'accompagnement qui engage la communauté des adultes, parents et professionnels de l'éducation en premier lieu. L'autorité qui leur est confiée est liée à l'exercice de leurs responsabilités éducatives. Néanmoins, cet exercice ne va pas de soi. Le phénomène des abus d'autorité est réel et frappe tous les lieux éducatifs. Quand l'autorité des adultes peine à protéger les enfants des violences – voire est source de violences envers l'enfant – et échoue à permettre à l'enfant de grandir et trouver sa place, elle ne tient pas ses promesses et perd en légitimité.
Les éducateurs sont d'ailleurs nombreux à voir leur autorité remise en question, leurs pratiques questionnées, leur légitimité ébranlée. Appuyé sur de nombreux témoignages et initiatives de terrain, ce travail propose un diagnostic lucide sur le phénomène des abus d'autorité mais également des éléments concrets pour accompagner les éducateurs et mieux répondre aux besoins des enfants et des familles. (note de l'éditeur)

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En une des magazines, promue par les politiques de jeunesse, inscrite dans la loi, la confiance s'affiche partout. Mais au-delà des mots, quelle réalité ? Derrière les velléités, on devine une profonde fragilité. Quand ils parlent d'eux, des autres, de l'avenir, les jeunes expriment sans ambiguïté un immense besoin de confiance auquel le système éducatif répond peu ou mal. Comment leur donner tort ? La confiance détermine leur capacité à grandir, apprendre, nouer des relations, se projeter dans leur vie future. Ingrédient mystère de la réussite scolaire et terreau de la relation éducative, elle est pourtant souvent étouffée dans nos faux-semblants à l'égard de la jeunesse. À y regarder de plus près, ne se niche-t-elle pas dans les manifestations de leur souffrance comme dans les expressions de leur engagement ? Pour autant, la confiance peine à s'imposer comme un sujet d'étude académique et un objet de politique publique. Au point de constituer un angle mort de notre projet éducatif. VersLeHaut a choisi de prendre la confiance au sérieux. Embarqués sur la piste de la confiance, nous voilà invités à refonder une ambition éducative résolument tournée vers la réponse aux besoins des enfants et des jeunes. (note de l'éditeur)[-]