Documents SINNAPAH Stéphane 4 résultats

Les stratégies d'auto-handicap consistent à se créer ou à déclarer des obstacles avant une situation d'accomplissement menaçante pour le soi, comme cela peut-être le cas lors d'une évaluation scolaire ou d'une compétition sportive, afin de se protéger d'un éventuel échec ou de se valoriser en cas d'une réussite. Il s'avère qu'au-delà des effets physiologiques recherchés et de la dépendance liée au produit, la consommation de substances psychoactives peut servir d'excuse aux utilisateurs en cas d'échec et protéger ainsi leur sentiment de compétence ou le valoriser en cas de réussite, pour avoir réussi en dépit de ces consommations tant il est connu que ces dernières impactent négativement la performance.[-]

La réussite académique et le bien-être des jeunes peuvent être enrayés par la consommation de substances psychoactives (SPA) particulièrement prégnante lors de l'adolescence, période vulnérable aux influences sociales. Cet article s'adresse notamment aux infirmiers scolaires et de la médecine préventive des universités. Il propose des stratégies d'intervention pour les adolescents consommant régulièrement de telles substances. Sur la base de la littérature scientifique, l'enjeu est d'examiner comment un accompagnement psychologique couplé à un programme d'activités physiques adaptées pourrait limiter les consommations de SPA, facteurs d'échec académique et de risques pour la santé.[-]

La littérature documentant le rôle positif des activités physiques adaptées (APA) dans la réussite académique est florissante. Il est communément partagé que pratiquer de l'APA aide à réussir. Toutefois, le chemin liant les impacts de l'activité physique sur la santé de l'élève ou de l'étudiant à sa réussite reste flous, et les champs d'investigation à parcourir demeurent importants. Dans cette perspective, cet article souhaite faire un état des connaissances sur les bienfaits de la pratique d'APA sur la santé et les facteurs psychologiques impliqués dans les apprentissages dans le contexte scolaire et universitaire.[-]

Nos modes de vie contemporains incitent peu à la pratique physique et nous donnent bien moins d'occasions d'être actifs que par le passé, nombre de nos tâches étant sédentaires et nos transports étant majoritairement motorisés. Si le constat d'un manque d'activité physique est aisé, la mise en pratique est éminemment plus complexe et de nombreux chercheurs tentent de répondre à l'épineuse question : comment permettre aux personnes d'être plus actives physiquement dans leur vie quotidienne ? Face à ce constat, cet article souhaite mettre en évidence que les transports dits actifs constituent un moyen efficace pour permettre aux personnes sédentaires de réaliser de l'activité physique régulièrement.[-]