Documents FIGUEIREDO Cristina 3 résultats

Le phénomène (et le terme) hikikomi vient du Japon. Il désigne ces adolescents qui se mettent en retrait du monde, s'enferment dans leur chambre où ils s'isolent de leur famille, de leurs amis et suspendent toutes leurs activités. Comment comprendre ces ermites modernes, leurs conduites, les causes et les conséquences de leur retrait? Comment ce retrait est-il vécu par eux-mêmes et par leurs familles? Comment prendre en charge la détresse qu'il manifeste? Cet ouvrage tente d'apporter quelques réponses.[-]

Le confinement, désormais dans tous les discours, est une notion qui évoque aussi le retrait des jeunes confinés dans leur chambre ; un phénomène d'abord identifié et nommé hikikomori au Japon dans les années 1990. Les conduites de ces jeunes posent de nombreuses questions, aux familles, aux institutions éducatives et de santé, qui inventent et expérimentent des méthodes pour les accompagner. Aucune explication simple ne s'impose pour comprendre leur retrait soudain. Sans pathologie physique, souvent sans diagnostic médical, ils représentent une énigme. Un collectif de chercheurs et cliniciens propose d'aborder ces jeunes comme des sujets pensants et agissants, qui questionnent, bousculent et parfois détournent les formes de soin et de prise en charge. De leur place, ils interpellent la façon dont sont pensées la sortie de l'enfance et la transition vers l'âge adulte. Ce livre s'adresse aux jeunes en retrait, aux professionnels éducatifs et soignants, à toute personne touchée de près ou de loin et à tous ceux qui s'interrogent sur ces nouvelles générations de reclus, néanmoins connectés au monde. (note de l'éditeur)[-]

Chez les nomades, les représentations de la rencontre amoureuse et du mariage mobilisent un vocabulaire duel : masculin/féminin, extérieur/intérieur, chaud/froid. Ces couples complémentaires, dialoguent et s'adaptent au quotidien. Les enfants découvrent ainsi leur place dans la société avant même de recevoir des enseignements formels. Les fractures politiques et économiques que vivent les Touaregs depuis plusieurs décennies ont précipité l'émergence de nouvelles catégories sociales dans les villes et les villages. Notre étude met en relief de nouvelles conceptions dans cette société qui a vu une partie de sa jeunesse s'exiler sans avoir achevé son éducation. La scolarisation, le séjour dans des pays voisins à forte domination masculine, l'entrée dans un islam radical, ont freiné l'acquisition des repères qui permettent à l´individu de devenir une personne reconnue par tous. (note de l'éditeur)[-]