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Ce livre est paru en allemand au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl, en français peu de temps après les attentats du 11 septembre 2001. Ces événements, et d'autres encore, le montrent bien : le risque fait partie de notre société. Le risque zéro est plus que jamais au centre de nos interrogations et, pour Ulrich BECK, il est au centre de notre société, beaucoup plus qu'une menace : il est devenu la mesure de notre action. Ulrich BECK décrit ici les mutations subies par notre société pour devenir la société du risque qu'on connaît aujourd'hui.[-]

Les couples se séparent. Les familles se décomposent, se recomposent. Les situations monoparentales se multiplient. D'autres transformations du lien familial s'amorcent, qui rendront bientôt moins évidente la distribution du masculin et du féminin.
Des sociologues, des psychologues et psychanalystes, des philosophes et des ethnologues confrontent ici leurs perceptions diversifiées, voire contrastées, des nouvelles formes du lien qui s'instaurent sous nos yeux entre les parties prenantes du jeu familial.[-]

Les grandes idées de la modernité européenne -le nationalisme, le communisme, le socialisme, mais aussi le néolibéralisme- ont fait leur temps. Aujourd'hui, les Etats-nations ne sont plus en mesure de réguler le mondialisation du travail et des échanges. Et, à l'heure où chaque personne, dans sa famille, sa vie professionnelle et conjugale, ses opinions politiques et ses ambitions propres, est membre de différentes communautés à la fois, le cosmopolitisme est sans doute la prochaine grande idée du XXIème siècle.
Mais ce cosmopolitisme soulève bien des questions : si les Etats-nations démocratiques s'accomodent si mal de la mondialisation, n'est-ce pas parce qu'elle exige d'eux qu'ils renoncent à leur pouvoir? A l'inverse, comment un régime cosmopolitique fondé sur les droits de l'homme -universels et transcendants- peut-il se soumettre à un contrôle démocratique?
Avec le souci d'établir les règles d'une politique intérieure mondiale réaliste et critique, Ulrich BECK ouvre un débat capital : le choix de la société à venir.[-]

Sans mémoire on ne peut construire l'avenir. Telle était la conviction de Benoît LECHAT lorsqu'il entama la rédaction de son ouvrage consacré à l'histoire d'Écolo. L'oeuvre est inachevée; à ce jour seul est paru le premier tome. L'essentiel du contenu du second, qui doit raconter la suite de l'histoire, était dans les cartons de l'auteur au moment de son décès, en janvier dernier. Les éditions Etopia ont prévu de faire aboutir le projet dans les prochains mois. C'est sur la même conviction qu'est construit ce dossier : l'histoire de l'écologie politique et du parti Écolo en Belgique, sa substance et ses enseignements, doivent en nourrir l'avenir. [-]