Documents BERCOT Régine 5 résultats

Les réseaux de santé apparaissent comme l'objet idéal. Ils permettraient d'assurer une médecine économique, proche du malade et conviviale. Dans la pratique, pourtant, ils ne se développent que lentement. A travers l'étude de deux cas concrets, l'ouvrage fait le tour des obstacles institutionnels, des hiérachies professionnelles implicites et des enjeux organisationnels toujours sous-estimés, qui rendent un tel mode de travail difficile à mettre en oeuvre.[-]

Il est des activités professionnelles qui sont auréolées d'un véritable prestige et d'autres qui sont dévalorisées de multiples façons. Afin de rendre compte des processus de construction et de valorisation symboliques des groupes professionnels, les auteurs portent leur attention sur des groupes appartenant aux classes moyennes supérieures. Ces derniers présentent la particularité de subir différentes formes de dévalorisation, alors que, intuitivement, on pourrait considérer qu'ils devraient bénéficier d'une image d'ensemble plutôt positive, en corrélation avec leur position socio-économique relativement élevée. Être en haut ou en bas de l'échelle sociale ne suffit pas ainsi à expliquer la nature des représentations sociales.
(Texte repris, en partie, au dos de l'ouvrage)[-]

L'innovation est une préoccupation forte, à la base de la professionnalité acquise des cadres supérieurs de pôle tout au long de leurs expériences de travail. Il s'agit notamment d'obtenir des effectifs, de rationaliser les temps de travail, de gagner en efficience. Ces équilibres passent aussi par un travail de soutien aux cadres de santé et à leurs équipes, mais aussi aux médecins ; ils supposent un travail courant de négociation. Les professionnels fédèrent et orientent les équipes avec une organisation bureaucratique qui occasionne une surcharge de travail.[-]