Documents COENEN Marie-Thérèse 6 résultats

Marie-Thérèse COENEN fait le point sur l'ensemble de la politique en partant de la première proposition de loi déposée en 1974. Elle analyse les solutions préconisées au fil du temps et leur mise en oeuvre très incomplète. Une large place est donnée au rôle qu'ont joué les associations de femmes et les mouvements familiaux mobilisés face au laxisme et à la tolérance dont font preuve les autorités publiques vis-à-vis du non-respect des obligations alimentaires.
Dans sa conclusion, Marie-Thérèse COENEN pose la question : pourquoi, malgré leur pression constante, les organinsations non gouvernementales n'ont-elles réussi à infléchir que très tardivement et très partiellement le processus décisionnel ? Une réponse satisfaisante ne peut être apportée selon elle que si l'on adopte le point de vue d'une analyse de genre, c'est-à-dire une analyse qui tient compte du sexe des acteurs qui jouent un rôle-clé dans le processus de décision politique.[-]

Le travail, quelles que soient les formes qu'il puisse prendre (travail industriel, domestique, agricole, à domicile, dans les bureaux,...) peut revêtir un caractère pénible. Et même si des mécanismes de lutte et de régulation en matière de sécurité, d'horaire et de salaire, ont été progressivement mis en place, il est toutefois difficile d'éradiquer entièrement la souffrance physique et mentale, la monotonie, le danger, la fatigue, la sueur et autres pénibilités qu'engendre le travail. Chaque activité possède sa propre pénibilité tout comme chaque individu a un degré de résistance qui lui est propre.
Les conquêtes sociales, comme l'inspection du travail, la loi des huit heures, l'instauration des commissions de sécurité et d'hygiène, des congés payés, des conseils d'entreprise, les assurances sociales... ont certes permis d'alléger le travail par rapport à ce qu'ont pu connaître nos grands-parents, mais les conditions restent malgré tout difficiles et la pénibilité a pris des formes nouvelles, ou du moins enfin exprimées.
Ce document n'est pas seulement une étude historique mais doit aussi inspirer tous ceux qui sont concernés par les formes "modernes" de la pénibilité au travail qui, de nos jours, prend d'autres formes mais est toujours présente.[-]

Pourquoi parle-t-on si peu des femmes et de leurs réalisations dans les médias ? Pourquoi les femmes visibles dans ceux-ci ne sont-elles souvent là que comme belles plantes ou potiches ? Et celles qui sont dans les coulisses, pourquoi sont-elles plus souvent assistante que rédactrices en chef ? En charge des sujets sociaux (dit "féminins") plutôt que de politique ou d'économie ? Pourquoi si peu de femmes journalistes ? Contrairement à ce que l'on croit, on est encore loin de l'égalité entre les hommes et les femmes. La preuve dans les médias ![-]

Au sommaire de cette publication :
-Les travailleuses belges en exil durant la Première Guerre mondiale ;
- Syndicalisme au féminin ;
- Le bénévolat féminin dans les oeuvres de l'enfance ;
- L'infirmière visiteuse ;
- L'employée : la nouvelle figure de la travailleuse au 20è siècle ;
- Les surintendantes d'usine (1920-1940) ;
- Quand la police se décline au féminin ;
- L'hôtesse de l'air ;
- Les femmes dans la magistrature ;
- Une affiche Sunlight dans les collections de La Fonderie ;
- Rencontres, des métiers inattendus.[-]

Le mouvement féministe est un mouvement social qui lutte collectivement contre les discriminations faites aux femmes, qui vise à instaurer l'égalité entre les hommes et les femmes et à garantir leur émancipation et autonomie. La méthode pour atteindre ce but diverge selon les composantes du mouvement : les unes préconisent l'adaptation progressive des règles de la société, les autres dénoncent la société patriarcale et veulent son abolition. Cette première fracture durable marque la frontière entre mouvements féminins et mouvements féministes.[-]