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Documents DUTERME Bernard 28 résultats

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- 240 p.
ISBN 978-2-84950-329-4
Thème : CITOYENNETE
Continent de forte croissance économique, de démocraties fragiles et d'inégalités extrêmes. L'Amérique latine est aussi traversée d'une dynamique soutenue de rébellions et de contestations sociales, aux formes, aux identités et aux revendications renouvelées. Et pourtant, les mouvements sociaux de la religion ont fort à faire aujourd'hui pour continuer à exister, à peser sur la politique. Menacée de dilution, de fragmentation ou de répression dans les pays où les gouvernements sont restés ou revenus dans les courants dominants du néolibéralisme et du "consensus de Washington"; menacée d'instrumentalisation, de coopération ou d'institutionnalisation dans ceux où les pouvoirs se sont attelés, peu ou prou, à récupérer en souveraineté et à redistribuer les dividendes des richesses exportées, la protestation émancipatrice offre un visage pluriel. Un double clivage prévaut d'ailleurs au sein de la "gauche sociale" latino-américaine. Celui - de fond - qui divise tenants et opposants du neodesarrollismo, nationalisme populaire d'un côté, écosocialisme de l'autre. Et celui - plus stratégique - qui oppose les partisans d'un aboutissement politique des mobilisations aux apôtres de voies plus autonomistes, basistes ou localistes du changement social. Reste que du Chili au Mexique, du Brésil au Vénézuela, de l'Uruguay au Guatemala, de la Bolivie au Honduras et dans le reste de l'Amérique latine, les mouvements sociaux - paysans, urbains, indigènes, etc. - influent tant bien que mal sur la redéfinition de la participation démocratique et de la citoyenneté politique.[-]

Continent de forte croissance économique, de démocraties fragiles et d'inégalités extrêmes. L'Amérique latine est aussi traversée d'une dynamique soutenue de rébellions et de contestations sociales, aux formes, aux identités et aux revendications renouvelées. Et pourtant, les mouvements sociaux de la religion ont fort à faire aujourd'hui pour continuer à exister, à peser sur la politique. Menacée de dilution, de fragmentation ou de répression ...

AMERIQUE LATINE ; CITOYENNETE ; RESISTANCE ; MOUVEMENT SOCIAL ; POLITIQUE ; CONFLIT

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Etat des résistances dans le Sud 2010 : Monde arabe DUTERME Bernard ; LAHBIB Kamal ; LARABI Samir ; ET AL. | CENTRE TRICONTINENTAL ; ÉDITIONS SYLLEPSE 2009

OUTILTHEQUE
Ouvrage - Cote : Annoncer La Couleur - Doc n°71759

- 230 p.
ISBN 978-2-84950-253-2
Thème : RESISTANCE
Deux clichés sont d'emblée discutés par cet "Etat des résistances dans le monde arabe". D'abord, celui du "vide d'acteurs" civils et sociaux qui caractériserait les sociétés non démocratiques. L'autoritarisme, le militarisme ou les tiraillements des Etats de la région auraient pour corollaire mécanique la confiscation rédhibitoire de tout espace autonome de mobilisation citoyenne et de contestation sociale. Ensuite, second lieu commun mis en perspective, l'épuisement de l'essentiel des formes protestataires dans la figure simplifiée et réifiée des "fous de Dieu", figure qui fige et surdimensionne la rhétorique religieuse. Les contradictions supposées intrinsèques entre mouvements islamistes et dynamiques de modernisation sociale et politique sont fixés a priori. Or, les réalités des résistances à l'ordre établi et aux inégalités sociales dans le monde arabe apparaissent, à un deuxième niveau de lecture, à la fois plus denses et plus complexes.[-]

Deux clichés sont d'emblée discutés par cet "Etat des résistances dans le monde arabe". D'abord, celui du "vide d'acteurs" civils et sociaux qui caractériserait les sociétés non démocratiques. L'autoritarisme, le militarisme ou les tiraillements des Etats de la région auraient pour corollaire mécanique la confiscation rédhibitoire de tout espace autonome de mobilisation citoyenne et de contestation sociale. Ensuite, second lieu commun mis en ...

RESISTANCE ; SOCIETE ; MOYEN-ORIENT ; PAUVRETE ; INEGALITE SOCIALE ; MOUVEMENT SOCIAL ; POLITIQUE ; ISLAM ; ISLAMISME

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Expansion du tourisme : gagnants et perdants DUTERME Bernard ; EQUATIONS ; PLEUMARON Anita ; ET AL. | CENTRE TRICONTINENTAL ; ÉDITIONS SYLLEPSE 2006

OUTILTHEQUE
Ouvrage - Cote : Annoncer La Couleur - Doc n°71886

- 236 p.
ISBN 2-84950-105-0
Thème : TOURISME
Si l'explosion du tourisme - 10 millions de vacanciers internationaux en 1950, 1 milliard en 2010 - repose pour l'essentiel sur sa démocratisation au sein des couches moyennes des pays riches, son internationalisation n'en confirme pas moins son caractère profondément inégalitaire. Révélateurs criants des disparités Nord-Sud, les flux et l'industrie touristiques ont aussi tendance à creuser les écarts : quelques tours-opérateurs transnationaux se partagent une part croissante des profils - plus de 500 milliards d'euros de recettes pour l'ensemble du secteur, 10% du produit mondial brut - et le "premier monde" s'impose toujours comme le principal émetteur et récepteur de ces "migrants de plaisance" que sont les vacanciers. Pour autant, le tourisme est aussi devenu la première source de devises pour un tiers des "pays en voie de développement". A quels coûts sociaux, environnementaux et culturels ? Privatisation du patrimoine, saccage des écosystèmes, follklorisation des sociétés, consommation des moeurs... la monoculture du tourisme massifié et la diversification tous azimuts de son offre induisent-elles autre chose qu'un "nouvel usage occidental du monde" ? Les initiatives en matière de tourisme solidaire, durable ou éthique veulent le croire, en transformant le loisir en un échange équitable, instrument d'écodéveloppement... Reste que la réalité tenace du rapport inégal entre "visiteurs" et "visités" et celle, plus globale,du déséquilibre entre promoteurs de l'industrie touristique et populations locales invitent à penser de nouvelles formes de régulation. [-]

Si l'explosion du tourisme - 10 millions de vacanciers internationaux en 1950, 1 milliard en 2010 - repose pour l'essentiel sur sa démocratisation au sein des couches moyennes des pays riches, son internationalisation n'en confirme pas moins son caractère profondément inégalitaire. Révélateurs criants des disparités Nord-Sud, les flux et l'industrie touristiques ont aussi tendance à creuser les écarts : quelques tours-opérateurs transnationaux ...

TOURISME ; VACANCES ; RELATIONS INTERCULTURELLES ; INEGALITE ; RELATIONS NORD-SUD ; PAYS EN DEVELOPPEMENT ; RISQUE ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; ETHIQUE

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- 213 p.
ISBN 978-2-84950-19-48
Thème : ENVIRONNEMENT
Problématique complexe aux causes et aux effets multiples, la déforestation est d'abord une tendance mondiale alarmante. Environ 130.000 km sont déboisés chaque année, plus de quatre fois la superficie de la Belgique. Perte nette annuelle, après régénération et nouvelles plantations : 80.000km. Particulièrement concernés, les trois principaux bassins forestiers du Sud : l'Amazonie, l'Afrique centrale et la zone Malaisie/Indonésie.
Si les concepts conservationnistes stigmatisent d'abord la pression démographique et les populations en quête de bois de feu ou de nouvelles terres, les mouvements paysans dénoncent quant à eux les usages industriels axés sur l'exportation et l'accumulation de profils, responsables d'une utilisation non durable des forêts et des terres défrichées. Exploitation abusive des bois et des minerais tropicaux, plantations de monocultures d'arbres à croissance rapide, montée en puissance des agrocarburants, production intensive de cellulose, de soja, d'huile de palme ..., les modèles de développement et de consommation dominants hypothèquent la survie des populations agroforestières, érodent la biodiversité et dopent les émissions de CO liées au déboisement.
La plupart des Etats dispose aujourd'hui de plans d'affectation des sols qui devraient limiter la tendance, mais la volonté ou les moyens de les appliquer manquent. Les compensations financières pour "déforestation évitée" prévues dans la future politique climatique mondiale y changeront-elles quelque chose? Ou les solutions passent-elles nécessairement par une mise en cause profonde des logiques productives?[-]

Problématique complexe aux causes et aux effets multiples, la déforestation est d'abord une tendance mondiale alarmante. Environ 130.000 km sont déboisés chaque année, plus de quatre fois la superficie de la Belgique. Perte nette annuelle, après régénération et nouvelles plantations : 80.000km. Particulièrement concernés, les trois principaux bassins forestiers du Sud : l'Amazonie, l'Afrique centrale et la zone Malaisie/Indonésie.
Si les ...

ENVIRONNEMENT ; ECONOMIE ; FORET ; DEVELOPPEMENT ; GESTION ; RESSOURCES NATURELLES

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- 311 p.
ISBN 2-84950-008-9
Thème : RESISTANCE
Cet ouvrage convie le lecteur à un tour du monde des résistances au modèle actuel de mondialisation. Région par région, il plonge au coeur des dynamiques militantes qui s'opposent à l'application des politiques néolibérales. Cet état des lieux permet d'appréhender la complexité et le potentiel des convergences aujourd'hui à l'oeuvre et de mieux saisir les débats stratégiques qui traversent ce "mouvement des mouvements", en particulier dans le cadre des forums sociaux et du mouvement contre la guerre. Acteurs de nouvements sociaux et chercheurs militants des cinq continents ont joint leurs efforts afin d'offrir au public un outil global, un cadre d'interprétation didactique, indispensable pour appréhender pleinement la globalité du phénomène et la diversité de ses manifestations.[-]

Cet ouvrage convie le lecteur à un tour du monde des résistances au modèle actuel de mondialisation. Région par région, il plonge au coeur des dynamiques militantes qui s'opposent à l'application des politiques néolibérales. Cet état des lieux permet d'appréhender la complexité et le potentiel des convergences aujourd'hui à l'oeuvre et de mieux saisir les débats stratégiques qui traversent ce "mouvement des mouvements", en particulier dans le ...

MONDIALISATION ; RESISTANCE ; MOUVEMENT SOCIAL ; AFRIQUE ; ASIE ; NEOLIBERALISME ; CAPITALISME ; ECONOMIE ; POLITIQUE

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Acteurs sociaux en résistance en Amérique latine : Etudes de cas DUTERME Bernard ; NOLASCO Patricia | GRESEA 2000

OUTILTHEQUE
Ouvrage - Cote : Annoncer La Couleur - Doc n°73442

- 42 p.
Thème : RESISTANCE
Au sommaire, l'étude de deux cas :
-Origines et perpectives de la rébellion zapatiste du Chiapas.
-Résistances à la globalisation économique : le Mouvement des Sans-Terre au Brésil (MST).

AMERIQUE LATINE ; RESISTANCE ; CITOYENNETE ; ECONOMIE ; MOUVEMENT SOCIAL ; AGRICULTURE ; REFORME ; MEXIQUE ; BRESIL

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- 191 p.
Thème : DEVELOPPEMENT DURABLE
"Green Economy" ! Nouveau paradigme de développement à même de répondre aux crises que le monde traverse ? Modèle de prospérité écologique, alternatif au capitalisme globalisé ? Sortie par le haut des impasses environnementales du productivisme et du consumérisme ? Au mieux, la nouvelle panacée verte apparaît bien en deçà de cette perspective. Pire : dans les mesures préconisées - par le PNUE, l'OCDE, la Banque Mondiale... - elle s'impose résolument à rebours de tout renversement de logique. Le "développement durable" reste l'objectif annoncé, c'est l'"économie verte" qui va y mener.
Par la mise sur le marché du "capital naturel", la "valorisation" des "services écosystémiques", la privatisation des ressources, le brevetage du vivant, le "libre-échange" des sols, de l'eau, de l'air, des forêts, de la biodiversité... et la prétendue "gestion efficace" induite, la démarche entend réguler durablement notre rapport à l'environnement, en dynamisant une "croissance créatrice d'emplois", assurant ainsi "un avenir viable au capitalisme". Le simple "greenwashing" de l'économie de ces dernières années supplanté par la légitimation du capitalisme vert de demain ! Ou comment adouber pour les temps à venir les fondamentaux d'un modèle de production et de consommation à l'origine même de l'aggravation des déséquilibres sociaux et environnementaux. Pour autant, les réticences des grands pays du Nord et du Sud à adopter l'"économie verte" constituent-elles une alternative salvatrice ? Rien n'est moins sûr...[-]

"Green Economy" ! Nouveau paradigme de développement à même de répondre aux crises que le monde traverse ? Modèle de prospérité écologique, alternatif au capitalisme globalisé ? Sortie par le haut des impasses environnementales du productivisme et du consumérisme ? Au mieux, la nouvelle panacée verte apparaît bien en deçà de cette perspective. Pire : dans les mesures préconisées - par le PNUE, l'OCDE, la Banque Mondiale... - elle s'impose ...

DEVELOPPEMENT ; MONDIALISATION ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; ECOLOGIE ; RISQUE ; CAPITALISME ; ECONOMIE ; RESSOURCES NATURELLES

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- n° 1 - 191
Thème : COOPERATION INTERNATIONALE
La « Green Economy » fait florès. Elle est de pratiquement tous les grands rapports internationaux et forums onusiens depuis 2008. Avec comme principal point culminant à ce jour, le Sommet de la Terre « Rio+20 », tenu en 2012 au Brésil. C'est le nouveau leitmotiv, la nouvelle panacée, le moteur écologique d'une croissance économique à maintenir ou à relancer. C'est aussi la nouvelle appellation trendy du déjà ancien « développement durable », prescrit deux décennies plus tôt, en 1992, à Rio également. Ou plutôt le moyen, cette fois, d'y aboutir, car les engagements pris alors par la communauté internationale n'ont été que très partiellement respectés. Pas de « développement durable » sans « économie verte ». C'est la voie « naturelle » à privilégier. Le troisième pilier du développement durable (« le social ») mis entre parenthèses, le temps de rebooster le premier (« l'économique ») en valorisant le deuxième (« l'environnemental ») ? « Une manière écologique de faire des affaires ». (Note de l'éditeur)[-]

La « Green Economy » fait florès. Elle est de pratiquement tous les grands rapports internationaux et forums onusiens depuis 2008. Avec comme principal point culminant à ce jour, le Sommet de la Terre « Rio+20 », tenu en 2012 au Brésil. C'est le nouveau leitmotiv, la nouvelle panacée, le moteur écologique d'une croissance économique à maintenir ou à relancer. C'est aussi la nouvelle appellation trendy du déjà ancien « développement durable », ...

COOPERATION INTERNATIONALE ; ECONOMIE ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; ECOLOGIE ; ENVIRONNEMENT

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Economie verte: marchandiser la planète pour la sauver ? Points de vue du Sud DUTERME Bernard | ALTERNATIVES SUD 2013

HEPN Agro
* Ouvrage - Cote : 336.2 ALT ECO - Doc n°110511

- 187
ISBN 978-2-84950-377-5
Thème : ECONOMIE DE L'ENVIRONNEMENT
«Green Economy» ! Nouveau paradigme de développement à même de répondre aux crises que le monde traverse ? Modèle de prospérité écologique, alternatif au capitalisme globalisé ? Sortie par le haut des impasses environnementales du productivisme et du consumérisme ?
Au mieux, la nouvelle panacée verte apparaît bien en deçà de cette perspective. Pire : dans les mesures préconisées - par le PNUE, l'OCDE, la Banque mondiale... -, elle s'impose résolument à rebours de tout renversement de logique. Le «développement durable» reste l'objectif annoncé, c'est l'«économie verte» qui va y mener.[-]

«Green Economy» ! Nouveau paradigme de développement à même de répondre aux crises que le monde traverse ? Modèle de prospérité écologique, alternatif au capitalisme globalisé ? Sortie par le haut des impasses environnementales du productivisme et du consumérisme ?
Au mieux, la nouvelle panacée verte apparaît bien en deçà de cette perspective. Pire : dans les mesures préconisées - par le PNUE, l'OCDE, la Banque mondiale... -, elle s'impose ...

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Zapatisme : la rébellion qui dure DUTERME Bernard ; LÓPEZ Y RIVAS Gilberto ; HARVEY Neil ; ET AL. | ÉDITIONS SYLLEPSE ; CENTRE TRICONTINENTAL 2014

OUTILTHEQUE
Ouvrage - Cote : Annoncer La Couleur - Doc n°112771

- 205 p.
ISBN 978-2-84950-426-0
Thème : REVOLUTION
Deux longues décennies ont passé depuis le soulèvement armé des zapatistes du Chiapas dans le Sud-Est mexicain, le jour de l'entrée en vigueur de l'Accord de libre-échange nord-américain. Aujourd'hui pourtant, à coup de mobilisations détonantes et de communiqués fleuris du sous-commandant Marcos, la rébellion des indigènes mayas encagoulés défraie à nouveau la chronique, sur fond de tensions palpables. Guérilla guévariste, mouvement civil d'affirmation identitaire, forum altermondialiste, autogouvernement rebelle... la dynamique zapatiste a revêtu au fil du temps des formes diverses pour revendiquer d'abord, construire ensuite – sur ses propres territoires désormais « autonomes de fait » – la democracia, la libertad et la justicia. La viabilité d'une telle expérience profondément émancipatrice et radicalement démocratique est questionnée. Fragmentation politique des régions indigènes, stratégies contre-insurrectionnelles et assistancialisme gouvernemental, pénétration des transnationales de l'industrie extractive, touristique, agroexportatrice... l'adversité du contexte est tangible. Tout comme les limites internes de la rébellion dont les logiques d'action, sociales et politiques, peuvent converger ou se heurter. Comment se profilent aujourd'hui les perspectives du mouvement zapatiste ? Quelle signification recèle cette critique en actes du modèle économique dominant et d'un certain rapport au politique ? Au Mexique et au-delà, quelle est la portée de cette lutte, aussi atypique que légitime, pour la dignité, la redistribution et la reconnaissance ?[-]

Deux longues décennies ont passé depuis le soulèvement armé des zapatistes du Chiapas dans le Sud-Est mexicain, le jour de l'entrée en vigueur de l'Accord de libre-échange nord-américain. Aujourd'hui pourtant, à coup de mobilisations détonantes et de communiqués fleuris du sous-commandant Marcos, la rébellion des indigènes mayas encagoulés défraie à nouveau la chronique, sur fond de tensions palpables. Guérilla guévariste, mouvement civil ...

REVOLUTION ; MEXIQUE ; POLITIQUE ; SOCIETE ; AUTONOMIE

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