Documents IONESCU Serban 8 résultats

L'ouvrage représente une synthèse de l'expérience mondiale récente dans le domaine de la déficience intellectuelle. Il est le résultat de Ici collaboration de cinquante-neuf spécialistes de neuf pays (Belgique, Canada, France, Israël, Japon, Roumanie, Suisse, Italie et Uruguay). Le premier volume est consacré aux actualités et tendances en matière d'intervention, aux nouvelles orientations concernant le couple évaluation-intervention, à l'intervenant - personnage central, souvent oublié - et à plusieurs thèmes importants liés à l'intervention (l'éthique, les coûts, l'information). La dernière partie de ce volume traite du diagnostic prénatal et de la prise en charge précoce.[-]

Certains enfants, issus de l'immigration, réussissent particulièrement bien à l'école. Leur adaptation y est surprenante, tout comme le sont leur capacité à rattraper leur retard linguistique, leur intégration rapide en classe et leur accession aux meilleures places.
Devant ce constat, l'auteur s'interroge sur la fonction occupée par la réussite scolaire dans ce contexte de vie particulier : cette réussite n'est-elle pas liée à la nécessité, pour ces enfants, de préserver une santé mentale souvent bousculée par le stress de la migration et celui de l'acculturation ? Ces enfants seraient-ils en train de devenir "résilients" grâce à l'école?
Quatre cas cliniques sont ici détaillés pour illustrer les stratégies mises en place pour ces enfants de migrants.[-]

Des recherches menées pendant un demi-siècle rendent actuellement possible l'utilisation de stratégies d'intervention qui facilitent le développement de la résilience chez les personnes qui risquent de présenter des troubles mentaux en raison des situations qu'elles vivent. Dans ce cas, nous parlons d'une résilience assistée qui, elle, se construit avec l'accompagnement de spécialistes. Le traité de résilience assisté est consacré à cette nouvelle manière d'envisager la clinique et propose des techniques et des programmes utilisables dans quatorze situations comme la maltraitance infantile, le chômage, les grandes catastrophes ou les génocides.[-]

L'article est consacré aux conséquences de la pandémie causée par le SRAS-CoV-2 et, plus particulièrement, à celles des mesures préventives adoptées au cours de cette période sur les personnes présentant des troubles du spectre de l'autisme (TSA). Ces personnes sont plus à risque (surtout en cas de comorbidité avec la déficience intellectuelle) d'être infectées et hospitalisées plus longtemps. Cette augmentation du risque s'explique par la présence des facteurs biologiques de risque (hausse des cytokines, baisse de la mélatonine) et par des facteurs psychologiques liés au tableau clinique des TSA. L'hésitation face à la vaccination est discutée en relation avec le lien erroné entre vaccination et apparition de l'autisme. Tel qu'attendu, la pandémie a eu des effets négatifs sur le tableau clinique des enfants, adolescents et adultes avec des TSA. De manière inattendue, les chercheurs et les cliniciens ont mis, aussi, en évidence des effets positifs de la pandémie, décrits comme effets « paradoxaux ». L'explication de ces effets fait l'objet d'une section distincte de l'article. Est abordée, enfin, la question du transfert à la période post-pandémie de certaines conditions qui ont contribué aux améliorations.[-]