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Oui, il existe des hommes hystériques. Ils feignent souvent le manque d'intérêt pour le sexe, souffrent d'impuissance, semblent imperméables aux grands sentiments et craignent les femmes.
L'auteur, à travers des textes tirés de la bible, de Shakespeare, d'Alfred Jarry et en s'appuyant sur des grands noms de la psychanalyse comme Freud, Lacan et Spinosa, nous fait visiter la personnalité de l'homme perpétuellement insatisfait, souvent médiocre et décevant.[-]

Le débat actuel de l'homoparentalité met l'accent sur les aspects éducatifs et affectifs de cette question. Or nul ne doute ni des capacités pédagogiques ni de l'amour que des homosexuels sont à mêmes de mettre au service d'enfants dont ils auraient la charge. Mais, explique Jean-Pierre Winter, psychanalyste, élever un enfant ne suffit pas à l'inscrire dans une filiation.
Dire, à l'avenir, qu'un enfant est né d'un parent A et d'un parent B, et non plus d'un père et d'une mère, reviendra à le déposséder, volontairement et a priori, d'une moitié de sa filiation. Il ne s'agira plus, dès lors, de l'homoparentalité mais d'homoparenté. Si la loi devait cautionner de tels arrangements généalogiques, les structures de la parentalité s'en trouveraient modifiées pour tous.[-]

Que ce soit dans les relations maître-élève ou parents-enfants, ou encore dans les traditions religieuses, nous sommes tous habité par le désir de "faire passer" un savoir, des valeurs, un héritage. Or, dans ce domaine de la transmission, l'essentiel nous échappe : on échoue le plus souvent à prodiguer les richesses que notre volontarisme voudrait transmettre, alors que d'autres contenus passent par nous, hors de notre maîtrise et souvent de notre conscience. Sur ces questions qui concernent tout un chacun, le psychanalyste Jean-Pierre WINTER apporte un éclairage singulier, à partir des trois conférences données à Paris.[-]

Les relations familiales étaient déjà parfois bien compliquées entre les parents et les enfants. Mais avec la banalisation des divorces, la belle-mère n'est plus seulement cette femme qui remplace une mère morte mais la nouvelle épouse de Papa qui coexiste avec Maman. Ces changements importants chamboulent le rôle et l'importance de chacun dans les relations et dans l'éducation des enfants. Laura Pigozzi passe ces nouveaux rapports familiaux et leurs conséquences à la moulinette de la psychanalyse.[-]

Avec la fin du patriarcat occidental classique, la position du père au sein de la famille a radicalement changé, sa manière d'exercer la paternité aussi. Le nombre de familles monoparentales a explosé et, désormais, pour donner naissance à un enfant, une femme n'a plus besoin de rencontrer un homme. Quels sont les effets de ces bouleversements sur la filiation et les générations à venir ? Les hommes, mais aussi les enfants et les femmes pourront-ils s'y retrouver ?
(Texte repris au dos de l'ouvrage).[-]