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Comment fonctionnent les institutions d'enfermement dédiés aux jeunes délinquants ? Quelles pratiques se mettent en place ? A quoi ressemble le quotidien de ces jeunes poursuivis par la justice belge ? Pendant près d'un an, Alice JASPART, licenciée en anthropologie et en criminologie, s'est plongée dans le monde fermé de ces institutions. Elle nous livre ici ses observations : les espaces de l'enfermement, les acteurs en section, le temps du placement, le regard des adultes, celui des jeunes, la place de l'humour dans l'institution, etc. Un ouvrage écrit aussi pour alimenter la réflexion de tout un chacun.[-]

La situation humanitaire est catastrophique, les enfants meurent de malnutrition, de mauvais traitements. L'inaction de leur propre ays autorise la perpétuation de ces crimes.
Les droits des enfants dans ces camps, y compris à la vie, à la survie et au développement, sont très gravement compromis ; la communauté internationale a l'obligation, à tout le moins morale, si pas juridique et même sécuritaire, d'agir et d'agir vie. Des enfants ont été rapatriés, preuve que c'est possible. [-]

L'objectif premier de ce dossier est de faire le point sur ces phénomènes d'extrémisme et de radicalisme violents qui sont au cœur de l'attention du Réseau, à partir du regard d'observateurs.observatrices privilégié.e.s que sont les personnes qui travaillent au sein des institutions de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les différentes crises (économique, sanitaire, écologique, etc.) qui se sont manifestées ou renforcées ces dernières années ont fait émerger de nouvelles problématiques et de nouveaux défis sur le plan national et international. Ce contexte qui accapare toutes les attentions pourrait laisser croire qu'il n'est plus nécessaire de s'intéresser aux phénomènes d'extrémisme et de radicalisme violents. Mais c'est une erreur. Si, pour l'heure, la crainte d'attentats a fait place à d'autres peurs, la vigilance reste de mise. Ainsi, comme le démontre ce dossier, il apparaît toujours essentiel de maintenir un esprit de veille et de développer des ressources de prise en charge (psycho-sociale et pédagogique) tant pour les phénomènes d'extrémisme et de radicalisme violents que pour leurs phénomènes connexes (polarisation sociale, désinformation, complotisme…) qui, attisés par les crises, n'ont pas perdu de leur vivacité.[-]