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L'erreur serait grave de ne voir dans la ponctuation qu'une question de points et de virgules. Il y a, en plus, tout un arsenal de signes qui permettent à votre pensée de se présenter et de s'exprimer avec un sérieux complément de finesse et de précision. La ponctuation distribue, jalonne, éclaire un texte, elle l'aide à parvenir à son but, la parfaite compréhension de ce que l'on veut écrire. Elle achève et complète la mission de l'orthographe grammaticale. Il ne s'agit pas ici d'un traité théorique mais d'un guide pratique fondé sur les acquisitions de la linguistique et de la sémiotique, guide qui vous permettra, sans perte de temps, de trouver la solution au problème qui vous arrête.[-]

Majuscules, abréviations, symboles et sigles, autant d'éléments qui posent régulièrement des problèmes à ceux qui doivent maîtriser la langue et soigner la présentation de leurs écrits dans leur pratique quotidienne. La majuscule, d'abord : elle est un moyen d'expression puissant et direct dont il faut savoir user sans abuser. A côté de ses usages purement grammaticaux, elle permet tout un jeu de nuances dont il faut connaître le code. L'emploi de la majuscule est aussi directement lié à celui des abréviations, symboles et sigles. Dans trois chapitres fouillés, l'auteur définit ces termes, explicite leurs différences d'emploi et propose un commentaire éclairé sur la vitalité de ces trois procédés largement utilisés aujourd'hui. Il donne enfin plusieurs listes : abréviations couranes, sigles usuels, principales unités de mesure, symboles chimiques et symboles internationaux des monnaies. [-]

La Chasse aux belgicismes date de 1971, la Nouvelle chasse de 1974.

Malgré le quart de siècle qui nous sépare du début de cette campagne que l'on peut qualifier de mémorable sinon d'historique, le succès de ces ouvrages ne s'est jamais démenti. Les tirages se sont succédé au point que l'Office du bon langage pourrait, un jour peut-être, se réjouir d'un centième mille!

La vente se poursuit mais il n'est plus possible de conserver aux notices langagières de ces deux volumes le même encadrement: les préfaces doivent nécessairement tenir compte des changements d'opinion et, surtout, des progrès réalisés sur le plan même de la linguistique.

C'est donc sous une nouvelle présentation, informée et mise au point, que paraît cette nouvelle édition. Un seul des trois auteurs reste «linguistiquement» actif, c'est donc à lui de se char -ger de cette mission.

Un mot donc de cette histoire qui nous reporte un demi-siècle en arrière. Car c'est en 1954 que se crée la Fondation Charles Plisnier, association sans but lucratif, dont une part essentielle de l'activité sera de défendre et d'illustrer le français et la culture française.

En 1961, cette Fondation se dote d'une revue, le Bulletin de la Fondation Charles Plisnier; la même année elle crée en son sein l'Office du bon langage. Celui-ci se manifeste, dès 1962, par une Quinzaine du bon langage qui se traduit par la diffusion dans la presse d'un carnet de «mises en garde» et une campagne d'affichage.[-]

Estimez-vous parfois qu'une ajoute est souhaitable ? Vous arrive-t-il de faire des coureries, de tirer votre plan, de parler d'une femme en position, d'un repas qui vous a bien goûté ?
Suspendez-vous votre manteau par la fiche ou la lichette ?

Si oui, vous êtes victime, à votre insu peut-être, d'un mal qui touche la plupart des Belges : votre français est marqué de belgicismes.
Faites-leur désormais la chasse !

Ce petit livre vous y aidera tout en vous distrayant.

L'Office du bon langage y a réuni à l'intention de tous les Belges qui parlent français une collection de cent un (nous disons bien cent un et non cent et un) belgicismes des plus fréquents.

Si donc vous prétendez parler français, n'en restez pas au niveau d'un simple idiome régional : servez-vous du français universel, celui de toute la francophonie.[-]