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La fonction des assistants sociaux est aujourd'hui mise à rude épreuve. Il devient alors difficile d'écouter, de comprendre, de reconnaître et d'accompagner le cheminement de la demande, afin d'établir une relation d'aide qui ait du sens pour l'usager et pour l'assistant de service social. Ce constat a motivé les auteurs de cet ouvrage qui ont eu à coeur de communiquer leur expérience et d'insister sur la relation d'aide qui définit, selon elles, l'essence de leur travail.[-]

La fonction des assistants sociaux est aujourd'hui mise à rude épreuve. Il devient alors difficile d'écouter, de comprendre, de reconnaître et d'accompagner le cheminement de la demande, afin d'établir une relation d'aide qui ait du sens pour l'usager et pour l'assistant de service social. Ce constat a motivé les auteurs de cet ouvrage qui ont eu à coeur de communiquer leur expérience et d'insister sur la relation d'aide qui définit, selon elles, l'essence de leur travail.[-]

L'épuisement professionnel, ou "burn out", est généralement défini comme un syndrome associant un état d'épuisement physique et psychique intense, un ensemble d'attitudes relevant du cynisme et de la déshumanisation, et un effondrement du sentiment d'efficacité personnelle. Il concernerait de 5 à 10 % des travailleurs et, dans certaines professions, jusqu'à 40 % des effectifs. Dans les cas les plus graves, il peut conduire à la dépression, voire à la tentative de suicide. Si elle est particulièrement abondante, la littérature à laquelle il donne lieu repose toutefois sur un nombre finnalement assez restreint de travaux théoriques considérés comme classiques. C'est pourquoi cet ouvrage, rédigé par de jeunes chercheurs en psychologie, en sociologie ou en sciences de gestion, entend ouvrir quelques pistes théoriques ou pratiques.[-]

L'épuisement professionnel, ou "burn out", est généralement défini comme un syndrome associant un état d'épuisement physique et psychique intense, un ensemble d'attitudes relevant du cynisme et de la déshumanisation, et un effondrement du sentiment d'efficacité personnelle. Il concernerait de 5 à 10 % des travailleurs et, dans certaines professions, jusqu'à 40 % des effectifs. Dans les cas les plus graves, il peut conduire à la dépression, voire à la tentative de suicide. Si elle est particulièrement abondante, la littérature à laquelle il donne lieu repose toutefois sur un nombre finalement assez restreint de travaux théoriques considérés comme classiques. C'est pourquoi cet ouvrage, rédigé par de jeunes chercheurs en psychologie, en sociologie ou en sciences de gestion, entend ouvrir quelques pistes théoriques ou pratiques.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]

Ce document s'adresse à tous les intervenants sociaux, de première ligne comme de seconde ligne, et à tous ceux qui, de près ou de loin, oeuvrent pour améliorer la qualité de vie du citoyen. Cet ouvrage se veut être un outil et un support à la réflexion pour les équipes ainsi que pour les dirigeants. Le fil conducteur qui sous-tend cette démarche vise bien à améliorer la qualité de travail des gens de terrain avec comme conséquence une meilleure approche sociale dans le contexte de plus en plus mouvant auquel les travailleurs sociaux sont confrontés.[-]

Le coeur de métier d'une assistante de service social est d'une simplicité déconcertante : c'est à chaque fois, une rencontre, entre quelqu'un qui a besoin d'aide, et quelqu'un qu'un qui a envie de l'aider. Mais que veut dire aider ? Avoir essayé, est-ce déjà aider ? Ou faut-il impérativement offrir entière satisfaction ? Les travailleurs sociaux, comme les magistrats et les soignants, sont pressurisés au quotidien par une charge de travail disproportionnée par rapport aux moyens mis à leur disposition, tout en étant spectateurs des souffrances et attentes de leurs usagers. Comme dans le monde de l'entreprise, il est dorénavant question dans nos services de "file active" et rendement. Pour ne pas abandonner, nous nous accrochons à l'essence même du métier : la rencontre. Certaines parfois nous abîment, réveillant en nous un sentiment de renoncement. Mais nous croisons surtout la route d'individus, ordinaires au sens noble du terme, avec qui nous nous engageons tels des funambules sur le fil de la rencontre.[-]

Le Croix-Rouge française est forte d'une solide tradition en matière de formation aux activités de service social qui remonte à la fin du XIXe siècle. S'adressant à l'origine aux femmes engagées auprès des blessés de guerre, les formations dispensées par la CRF s'étoffent et se diversifient en réponse aux transformations des besoins sociaux. A cet égard, l'évolution de la formation au diplôme d'Assistant social, mise sur pied dans les années 1930, revêt un caractère emblématique au sein de l'institution car elle témoigne de sa volonté de répondre au plus près aux exigences d'une réalité sociale en mouvement permanent. Organisées en réseau depuis près d'un quart de siècle, les écoles de formations d'A.S. de la CRF sont à l'écoute de ces évolutions et adaptent leurs orientations pédagogiques dans une logique de professionnalisation des parcours de formation, tout en s'efforçant de demeurer fidèles aux principes fondateurs du mouvement international de la Croix-Rouge.[-]