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A partir des résultats d'une enquête franco-belge inédite et de multiples témoignages, Suzy Cohen montre que le petit qui entre à la maternelle, en venant de la crèche, est mieux préparé à son autonomie, à sa socialisation et à son adaptation scolaire. Aujourd'hui centenaire, la crèche a évolué, s'est ouverte à la vie, rapprochant des parents mieux informés et des personnels plus qualifiés. Elle fournit aux bébés l'environnement stable, humain et matériel qui favorise leur développement psychomoteur. Admirée et désirée par les parents, la crèche, école de la vie, reste, en nombre, trop minoritaire. Les femmes, engagées de plus en plus dans la vie active n'ont pas, pour cause de pénurie, le libre choix du mode d'accueil du nouveau-né. Pourtant le coût des équipements nécessaires ne devrait pas estomper les besoins spécifiques du tout-petit. Alternant une foule de renseignements utiles et des anecdotes sensibles ou amusantes, cet ouvrage passionnera les éducateurs et les jeunes parents.[-]

Parmi la trentaine d'élèves qui constituent la plupart des classes de maternelle, pas un seul n'a le même rapport aux autres, ni le même passé de socialisation, ni enfin la même maîtrise des différents modes de communication. Afin de réduire ces disparités, il est important d'apprendre à vivre en groupe. Or, "apprendre à vivre ensemble, c'est apprendre à communiquer" (I.O. 1995). La plupart des situations vécues en maternelle peuvent être le support privilégié d'activités favorisant cet apprentissage. A travers une cinquantaine de fiches pratiques, l'auteur propose ici plusieurs pistes d'exploitation. Chacune présente :
- la situation de départ : événements quotidiens de la vie en classe, activités artistiques, expression corporelle, jeux ;
- les objectifs mis en oeuvre s'écouter, émettre des hypothèses, prendre conscience de soi-même et du groupe-classe... ;
- le mode de communication lié à l'activité : les enfants entre eux ou avec la médiation de l'enseignant ;
- le matériel utilisé.
Un livre-ressources indispensable pour les enseignants qui désirent exploiter efficacement toutes les situations permettant défaire communiquer les enfants en maternelle. [-]

Prenant appui sur des entretiens approfondis réalisés auprès d'une soixantaine d'enfants de 11-12 ans à Genève, cet ouvrage fait découvrir la signification que ceux-ci donnent à l'éducation familiale et scolaire, les émotions qu'ils éprouvent dans les diverses situations éducatives, les stratégies qu'ils y développent. Une série de portraits d'enfants illustre les différents types de logiques qui sous-tendent leur manière de percevoir, de vivre et de gérer leur propre éducation.[-]

Un accord paraît s'être brisé. Les querelles entre les familles et l'école ne cessent d'alimenter les remises en cause de l'institution scolaire. D'où vient ce malentendu ? Pour François Dubet, l'école républicaine est largement devenue un mythe. Il montre comment la massification scolaire a changé les règles du jeu qui demeurent perverties par la discrimination sociale. Faut-il s'en tenir au mythique "pacte républicain", ou introduire une "discrimination positive" ? Refusant de voir l'école abandonnée à la concurrence des groupes sociaux, les auteurs veulent croire à un contrat républicain renouvelé.[-]

Au-delà des faits divers dramatiques qui, régulièrement, secouent la société tout entière, parler de la violence à l'école, c'est réfléchir à l'organisation de la vie quotidienne des élèves, à l'éthique, aux valeurs, à la loi, à la citoyenneté, aux rapports qu'entretient l'école avec l'environnement social et familial. Mais c'est aussi s'interroger sur les relations entre violence, savoirs scolaires et apprentissages. L'école se doit de se pencher sur ce problème pour trois raisons principales: l'enseignant est responsable de la sécurité, de l'intégrité physique et morale des enfants que les parents, et au-delà la société, lui confient ; l'école doit assurer la transmission des valeurs démocratiques pour que l'enfant puisse prendre sa place au sein d'un groupe ; les apprentissages sont incompatibles avec la violence à quelque niveau que ce soit. Mais elle ne peut faire l'économie d'une distinction entre d'une part les notions de violence, d'agressivité, de conflit, et d'autre part la violence et le sentiment de violence qui naît de la montée de l'incivilité. Dans cet ouvrage, Michel Floro nous invite à tenter de comprendre ce qui, à travers la loi du silence ou la tragédie, le mythe et la réalité, conduit à la violence. Persuadé que seul le travail collectif, quotidien et incessant, de chaque équipe enseignante pourra être à terme efficace, il trace des pistes de réflexion et d'action que quelques-uns ont déjà empruntées avec succès.[-]

"Notre école est malade. Non de ses enseignants dont l'enthousiasme et le sens du devoir ne demandent qu'à être canalisés. Non de ses parents qui sont prêts à se mobiliser pour le bien de leurs enfants. Non de ses élèves qui attendent des adultes qu'ils leur témoignent leur confiance et exigence. Notre école est malade de l'absence d'un projet qui donne sens aux actions des uns et des autres.
Aujourd'hui, les énergies se dispersent en une myriade de mouvements centrifuges. Il faut réussir à les faire converger vers un but commun. La politique ne peut pas se contenter de gouverner par décret. On attend de lui qu'il prenne l'initiative d'une large concertation, qu'il livre son état des lieux et sa vision de l'avenir puis, surtout, qu'il ouvre le débat. On attend un nouveau dialogue créatif entre les multiples pouvoirs organisateurs, les syndicats d'enseignants, les associations de parents et autres groupes d'intérêts. (...) Puisse ce petit ouvrage faire chanceler quelques idées reçues et susciter des interrogations".[-]

Cet ouvrage est le bilan de trois ans de recherche et d'enquêtes effectuées tant en France qu'à l'étranger par les principaux spécialistes de la question. Ils se veut un outil de vulgarisation auprès des responsables, des acteurs et des formateurs appartenant aux diverses institutions qui participent à la prévention de la violence à l'école. Cinq parties le constituent :
- Violences à l'école : cerner la question ;
- La violence : un défi pour l'école républicaine ?
- Les élèves violents : éléments de connaissance et réponses éducatives ;
- Les personnels victimes de la violence : leurs réactions et celles des institutions ;
- France, Allemagne, Angleterre, États-Unis : des réponses liées aux spécificités nationales.[-]

Plus que jamais, la psychologie dans ses multiples formes apporte des éclairages prégnants tout au long de la scolarité de l'enfant, sur sa conduite scolaire, ses difficultés d'apprentissage, l'origine de ses échecs scolaires, c-ses conflits affectifs et relationnels. On voit combien le champ d'action des psychologues scolaires dans le premier degré et des conseillers d'orientation-psychologues dans le second degré, sera diversifié dans les fonctions, les approches, les lieux d'intervention, le but étant de favoriser le développement personnel de l'enfant et de l'adolescent et son intégration sociale. Cet ouvrage présente un recueil de textes où se côtoient des points de vue fort divers sur les fonctions et les compétences, les méthodes et les moyens de ces psychologues de terrain.[-]

Au-delà de l'alarme qui retentit dans les médias, il est manifeste qu'une violence presque "banale" prend ses quartiers dans un nombre croisant d'établissements scolaires. Que peut faire l'enseignant ? comment doit réagir la communauté éducative ? Autant de questions, de situations auxquelles a été confronté Jean-Yves Prochazka dans sa pratique quotidienne de chef d'établissement. Prévention, gestion, formation, il délivre fans cet ouvrage, par des rappels, des témoignages et des cas vécus, un véritable ABC de lutte contre un fléau qui n'a rien d'inéluctable.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]