Documents MOBILITE 296 résultats

Le logement a resurgi ces dernières années comme un thème central de l'actualité du fait de la multiplication des sans-abri, de la logique spéculative, de la réduction de la construction ... Mais s'agit-il réellement d'une nouvelle donne de la question du logement, ou plutôt de l'expression des problèmes économiques et sociaux ? Crise d'adaptation ou effet de mutations profondes, voire de ruptures ?
Ce livre tente de répondre à ces questions. Avec nuance et compétence, les chercheurs réunis par le Plan Construction et Architecture font le point et livrent le meilleur de leur savoir dans des analyses à la fois historiques, économiques et sociales. Des approches complémentaires qui vont au fond des choses et répondent à une difficile actualité.

(Texte repris au dos du livre)[-]

"Comment penser et organiser les transports dans des villes où les gens bougent de plus en plus ? Georges AMAR est allé voir comment, ailleurs, on pensait les mobilités urbaines et comment on explorait de nouvelles démarches. Les analyses qu'il tire de ses voyages nous montrent que l'innovation tient largement à la capacité non pas de transposer de "bonnes pratiques" mais de s'en inspirer dans des démarches créatrices qui s'appuient sur les spécificités de chaque contexte urbain et de chaque culture technique".

(Texte repris en partie au dos du livre).[-]

Se déplacer au quotidien n'a jamais été aussi facile qu'aujourd'hui, grâce à la diffusion de l'automobile et aux progrès des transports publics. Jamais aussi facile, certes, mais jamais aussi nécessaire, tant la vie quotidienne a changé d'échelle et de rythme. Mais jamais aussi sélectif pourtant, car se déplacer est difficile pour ceux que les handicaps culturels, éducatifs, économiques, privent d'une mobilité sans souci. Or plus on est pauvre, plus il est nécessaire de se déplacer, plus il est difficile de le faire, plus cela coûte cher, moins on accède au potentiel de la ville, et plus on risque d'être entraîné dans des spirales qui mènent à la très grande pauvreté, à la marginalité, à l'exclusion.
En partant de ce constat, cet ouvrage réunit des experts européens et américains de la mobilité, de l'exclusion, mais aussi des acteurs de l'insertion sociale et des transports pour dresser un état de la question et d'initiatives, souvent innovantes mais peu connues, prises pour faciliter la mobilité des catégories défavorisées. Dans son introduction, Jean-Pierre ORFEUIL montre que l'aptitutde à la mobilité est devenue une exigence de la société à l'égard de ses membres. Ce livre, avec le recensement des problèmes et des enjeux, ouvre des pistes pour une lutte renouvelée contre l'exclusion.

(Texte repris au dos du livre).[-]

L'étude menée par Catherine ESPINASSE et Peggy BUHAGIAR, auprès de sortants nocturnes, de 19 à 29 ans, permet d'appréhender la richesse des représentations de la nuit et de comprendre la nature de sa singulière attractivité. Cet ouvrage met en exergue les principaux résultats de cette recherche qui porte sur les motivations à sortir la nuit, les pratiques et les besoins de mobilité, les attentes de services nocturnes. Une typologie de ces "Passagers de la nuit" est esquissée qui témoigne de leur diversité.[-]

Produit d'une structure du marché du travail qui ne se limite pas aux cadres étatiques, le travailleur frontalier se définit par sa résidence et son activité dans deux espaces nationaux différents, entre lesquels il se déplace quotidiennement. Sa situation est liée à des accords binationaux et, de plus en plus, à la réglementation communautaire. Pourtant, la protection sociale, les régimes de chômage, invalidité, retraite, ou encore la fiscalité, ne coïncident pas pleinement entre les différents Etats. Les espaces frontaliers de la France de l'Est constituent un terrain exemplaire : ils offrent des comparaisons à la fois au sein de l'Union Européenne, vis-à-vis de la Belgique, du Luxembourg et de l'Allemagne, mais aussi par rapport à la Suisse. Grâce à une enquête sociologique auprès des représentants de la main d'oeuvre transfrontalière en Europe, cet ouvrage analyse les conditions variables d'accès de groupes associatifs au champ décisionnel national et européen.[-]

L'exclusion sociale est intimement liée au territoire. La fragilisation sociale a pour effet de limiter drastiquement la mobilité spatiale de l'intéressé. A l'heure de la mobilité triomphante, les groupes marginalisés sont souvent condamnés à stationner sur des espaces sous-intégrés. La répartition spatiale des exclus sociaux semble donc directement fonction de leur position dans le système économique. Si marginalisation sociale et ségrégation spatiale vont de pair, il semblerait même qu'elles se renforcent mutuellement. La pauvreté géographiquement concentrée redoublerait les effets de la pauvreté individuelle. Il y aurait là comme une spirale de la pauvreté, une détermination réciproque de l'espace et de la précarité, chacun se nourrissant de l'autre.[-]