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Dans cette histoire vécue, l'auteur témoigne d'une vision profane des symptômes épileptiques et de la perversion narcissique de son ex-conjoint, ainsi que de son combat pour s'en délivrer, elle et ses enfants.
" Psychologiquement, j'étais paralysée, non seulement à la vue de ce corps écartelé qui n'avait plus figure humaine mais parce que subitement, pour la première fois, je te voyais "nu" et que cette image tordue, grimaçante, me semblait la copie exacte du mal qui t'habitait intérieurement et dont, jusqu'à présent, je n'avais pu décrypter les symptômes."
(Texte repris au dos du livre)[-]

La notion de perversion relationnelle connaît actuellement un sort étonnant : alors qu'elle reste amplement méconnue scientifiquement, elle est très familière au grand public qui en discerne les contours dans d'innombrables occurrences quotidiennes : chez lui, dans son couple, dans sa famille d'origine, chez ses amis, dans son travail, mais aussi en politique, dans les affaires, etc. Jamais la perversion des relations humaines n' a autant imprégné le climat social ambiant (séduction, exploitation de relations d'emprise ou d'humiliation, chantages...), avec le danger de graves dérives (pseudo-moralisation, banalisation, cynisme - ou encouragement!). Les thérapies de couple que Maurice HURNI et Giovanna STOLL effectuent depuis une quinzaine d'années leur ont permis d'étudier et d'analyser, dans un cadre approprié, les rouages intimes de cette violence perverse qui entraîne les dévastatations considérables chez ceux qui la subissent. Ce livre retrace cinq ans de recherche et d'études de cas sur ces thèmes.[-]

La recrudescence d'affaires de pédophilie est le point de départ de la réflexion que l'auteur a menée sur la perversion quasi généralisée du lien social dans un monde dominé par l'économie du marché et le discours de la science, lesquels répondent à une logique binaire. Cet essai est un plaidoyer pour un retour à la triangulation du lien.
Cette grille de lecture ne se limite pas à la seule approche critique des aspects de la clinique de la perversion : y sont également abordées des questions aussi diverses et fondamentales que le déclin de la fonction paternelle, la révolution sexuelle, l'homoparentalité, la sexualité féminine, le clonage, le rôle des médias, l'enseignement, le terrorisme, etc.

(Texte repris, en partie, au dos du livre)[-]

C'est une approche philosophique du sadomasochisme et de la perversion que Robert BLANCHARD propose. Souffrir pour jouir : ce comportement aberrant n'est que le dysfonctionnement d'un processus psychique absolument universel. Mais n'est-ce pas là une perversion? Mais la perversion est partout et pas seulement chez les déviants. Les perversions agressives sont chez nous tous. La morale est la lutte contre ces perversions. Voilà le schéma du raisonnement que Robert BLANCHARD développe ici. Cet ouvrage ne se réduit pas à ce schéma et propose bien plus de richesse à découvrir.[-]

Le monstrueux est ce que l'on fuit et qui fascine en même temps. Il prend racine dans l'inquiétant mais déchire tout cadre possible. On s'en nourrit en ces lectures de faits divers où le meurtre en série, l'inceste et le viol mettent en scène les figures de la perversion. Jouissance du monstrueux, économie de la perversion : dans quelle mesure l'exhibition incessante du monstrueux au sein du monde postmoderne permet-il un travail de pensée? Quel jeu avec les limites s'insitue ainsi dans la jouissance de mise en scène du monstrueux? Le monstrueux, tel qu'il est cultivé dans la production des fictions collectives de la modernité tardive ne constitue-t-il pas ainsi la limite et la fin de l'imaginaire?[-]