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Qu'est-ce qu'un "bon" professeur, un professeur "en difficulté" ?
La différence vient rarement de la personne, de son bagage scientifique, de la connaissance plus ou moins approfondie de la discipline enseignée...
Pour nos élèves, le professeur doit être le REFERENT, le maître, tant dans sa connaissance de la discipline, que dans sa manière de la faire passer, enfin - et c'est le plus exigeant - dans sa manière d'être. Un bon professeur doit pouvoir détenir le savoir - c'est indispensable -, le savoir-faire - c'est la mise en application -, et enfin, le savoir-être - c'est le plus difficile ![-]

Gérer une classe est une activité complexe et difficile. Pour bon nombre de nouveaux enseignants, prendre possession pour la première fois d'une classe crée un choc. La réalité de la classe tranche fréquemment avec ce qu'on s'attendait à y découvrir. D'ailleurs, les enseignants d'expérience se rappellent fort bien ce premier contact. Ils ont eu, au cours des ans, à s'adapter tant bien que mal à cette réalité sans cesse changeante. La classe en effet évolue, se transforme avec le temps et il n'y a pas deux groupes d'élèves identiques. Gérer une classe est donc un travail qui n'est jamais terminé, un art qui n'est jamais entièrement maîtrisé. Au cours des dernières années, des progrès importants ont été accomplis en psychologie de l'apprentissage et en éducation. Ces progrès mènent à concevoir différemment la gestion de la classe. En fait, celle-ci peut maintenant être considérée comme l'ensemble des pratiques éducatives mises en avant par l'enseignant afin d'encourager chez ses élèves le développement de l'apprentissage autonome et de l'autocontrôle. Cet ouvrage comprend trois parties : l'établissement et le maintien du fonctionnement de la classe, le soutien de l'apprentissage et de la motivation, et la résolution des problèmes de comportement. Il s'adresse en premier lieu aux enseignants en exercice et aux enseignants en formation des niveaux primaires et secondaire. En outre, il sera utile aux professionnels et aux gestionnaires qui ont à soutenir les enseignants dans leur rôle. On y trouvera des pistes pratiques d'intervention liées aux fondements théoriques d'une gestion efficace de la classe. En effet, la conception de la gestion de la classe présentée ici se veut actuelle et centrée sur la pratique pédagogique. [-]

Prenant appui sur des entretiens approfondis réalisés auprès d'une soixantaine d'enfants de 11-12 ans à Genève, cet ouvrage fait découvrir la signification que ceux-ci donnent à l'éducation familiale et scolaire, les émotions qu'ils éprouvent dans les diverses situations éducatives, les stratégies qu'ils y développent. Une série de portraits d'enfants illustre les différents types de logiques qui sous-tendent leur manière de percevoir, de vivre et de gérer leur propre éducation.[-]

Cet ouvrage est le bilan de trois ans de recherche et d'enquêtes effectuées tant en France qu'à l'étranger par les principaux spécialistes de la question. Ils se veut un outil de vulgarisation auprès des responsables, des acteurs et des formateurs appartenant aux diverses institutions qui participent à la prévention de la violence à l'école. Cinq parties le constituent :
- Violences à l'école : cerner la question ;
- La violence : un défi pour l'école républicaine ?
- Les élèves violents : éléments de connaissance et réponses éducatives ;
- Les personnels victimes de la violence : leurs réactions et celles des institutions ;
- France, Allemagne, Angleterre, États-Unis : des réponses liées aux spécificités nationales.[-]

L'école primaire change : elle ne se limite plus à "arroser" les élèves de ses connaissances, elle les accompagne dans la construction de leurs propres savoirs. Mais ce changement est difficile, exigeant, parfois hésitant. Les parents, qui conservent l'image de "leur" petite école, s'inquiètent de ce changement, ne le comprennent pas toujours et y résistent quelquefois.
Ce petit livre part de ce que les parents voient de l'école de leurs enfants : les messages, les travaux à domicile, les examens et les bulletins, les réunions de parents, l'aménagement des locaux, le droit à la parole. Il invite à éclairer ces pratiques quotidiennes par les deux conceptions de l'apprentissage que sont l'arrosage et la construction des savoirs. Il interroge tous les acteurs du monde de l'école : quels enfants voulons-nous et quels adultes voulons-nous qu'ils deviennent ? Notre réponse aura un effet sur l'école, car nous en faisons partie et nous pouvons la pousser ... ou la freiner dans son évolution !
(Texte repris au dos du livre)[-]

Cet ouvrage analyse les effets des politiques de démocratisation et de décentralisation sur l'organisation interne des établissements d'enseignement et sur le rapport au métier des professionnels de l'éducation.L'importance des transformations constatées dépend de la capacité des enseignants à adapter leurs pratiques et leurs éthiques professionnelles aux caractéristiques sociales et scolaires des élèves, sans renoncer à leurs exigences. Elle repose aussi sur des dynamiques collectives impliquant solidairement les diverses catégories de personnels. La mobilisation de l'école apparaît ainsi au carrefour d'une prise en compte des contraintes locales et d'une volonté consciente de pratiquer différemment les métiers liés à l'enseignement.
(Texte repris, en partie, au dos du livre)[-]

Ecole à deux vitesses, filière courte, filière longue, écoles des quartiers sensibles et établissements d'excellence, que d'euphémismes ! Pourquoi ne pas reconnaître que le collège unique n'a jamais existé, qu'il y a en France, depuis Jules Ferry, deux écoles : celle pour les riches et celle pour les pauvres (et non les "défavorisés", nouvel euphémisme ...) ?
L'auteur montre, preuves à l'appui (données chiffrées, synthèses d'études et à partir de sa propre expérience), que tous les efforts déployés pour résoudre la quadrature du cercle - c'est-à-dire intéresser à l'école des enfants qui ont décroché - ont échoué, créant des ghettos sous prétexte de discrimination positive. Pourquoi cet échec ? Parce qu'au bout du compte, les outils d'apprentissage et les critères de sélection sont les mêmes partout, sauf quand on a, à force d'usure, renoncé à instruire tout court et que la mission pédagogique qu'on assigne à l'enseignant consiste à faire tenir tranquilles ces empêcheurs d'apprendre en rond.
(Texte repris, en partie, au dos du livre)[-]

Frank ANDRIAT est enseignant et écrivain. Dans cet ouvrage, il relate sa propre expérience de professeur, un métier qu'il adore. Il en profite pour donner à ses collègues - surtout les débutants - des trucs (ses trucs!) pour entrer en relation avec ses élèves, pour résoudre les problèmes de discipline, etc. Et la solution la plus évidente n'est-elle pas ce que Jean-Jacques ROUSSEAU écrivait : "Pour faire écouter ce qu'on dit, il faut se mettre à la place de ceux à qui on s'adresse"? ...[-]