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Cet ouvrage présente en détail l'histoire et les multiples facettes de la situation actuelle d'Haïti après le séisme meurtrier de janvier 2010.
A bien des égards, ce pays "le plus pauvre d'Amérique latine" est un cas d'école au vu des moyens mis en place par les classes dominantes pour asservir les insoumis. Son étude est donc particulièrement utile pour pointer les vraies causes de la domination, de la misère et du non-respect des droits humains fondamentaux, tout en développant les revendications des mouvements sociaux sur place et en présentant des alternatives progressistes et radicales en rupture avec le modèle capitaliste.[-]

Du Sud-Soudan au Cambodge, d'Haïti à l'Afghanistan, en passant par le Liberia, le Rwanda, la Somalie, le Liban, l'Irak, la Palestine, la Libye, les experts en "state building" s'affairent auprès d'Etats "faillis", "en crise", récemment "libérés ou "nouveaux nés" .
Côté face, une intention humanitaire: aider des pays déchirés à se doter rapidement d'institutions capables de garantir la paix et le respect des droits de base de leur population. Côté pile, des enjeux économiques et géopolitiques mal cachés, mais aussi la montée en puissance d'une doctrine sécuritaire qui vire à l'obsession. Les zones de "non-droits" étant perçues comme les foyers des grandes menaces du nouveau millénaire (terrorisme, pandémies, vagues d'immigration, criminalité, etc.). Les doter d'institutions "souveraines" devient motif légitime d'ingérence aux yeux de la communauté internationale...
A l'ambivalence des desseins s'ajoutent les contradictions du terrain. La mise en place d'institutions "pour le bien de la population" est souvent la face civile d'une présence militaire vécue sur le mode de l'imposition par les premiers concernés. Et l'ingénierie institutionnelle mise en oeuvre s'inspire davantage des "standards internationnaux" que des dynamiques sociopolitiques locales, avec les effets pervers en cascade que cela suppose. [-]

Comment donner sens à un accident corporel ? Surtout lorsqu'il est grave et remet en cause l'intégrité du corps, la personne accidentée, l'entourage et les médecins doivent y mettre des mots, tenter d'expliquer les causes et penser les conséquences pour une vie à reconstruire. Mais au-delà des conséquences «pratiques», qu'est-ce qui rend le corps accidenté si insupportable ? L'impact des blessures sur le grand accidenté ouvre un questionnement spécifique : comment éprouver le passage d'un corps «normal» à un corps «différent» ? Comment un individu va-t-il pouvoir concilier deux acceptions de son corps, et donc de lui-même, correspondant à un avant et à un après l'accident ? Ce livre s'attache à décrire et à saisir l'expérience particulière de l'accident. L'enjeu est triple : élaborer un questionnement philosophique sur le corps en situation de handicap accidentel ; replacer ce questionnement dans le champ des théories du handicap et des notions d'«identité» et de «reconstruction de soi» ; traiter du corps en tant que support identitaire à la fois «naturel» et «construit», et envisager ainsi de manière renouvelée la question de la représentation et du rapport au corps.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]

De par leur localisation au niveau de la face, les cancers oto-rhino-laryngologiques ont des répercussions sociales importantes sur la vie des patients. Ils concernent les organes de la communication, la respiration et la déglutition. Les thérapeutiques évoluent avec, en particulier, les techniques chirurgicales de reconstruction qui aident à réduire les conséquences fonctionnelles et esthétiques. En cancérologie ORL, l'aide-soignante développe auprès des patients les aspects technique, éducatif et relationnel. L'étroite collaboration de l'aide-soignant"e au sein de l'équipe pluriprofessionnelle en chirurgie contribue à faciliter l'adaptation du patient et à préparer son retour à domicile.[-]

Since the end of the Cold War, conflict prevention and resolution, peacekeeping and peacebuilding have risen to the top of the international agenda. The third edition of this hugely popular text explains the key concepts, charts the development of the field, evaluates successes and failures, and assesses the main current challenges and debates in the second decade of the twenty-first century. Existing material has been thoroughly updated and four new chapters added, on environmental conflict resolution, conflict resolution in the arts and popular culture, conflict resolution in the media and the communications revolution, and theories and critiques of the field. The authors argue that a new form of cosmopolitan conflict resolution is emerging, which offers a hopeful means for human societies to handle their conflicts non-violently and eventually to transcend and celebrate their differences.
Part I offers a comprehensive survey of the theory and practice of conflict resolution. Part II sets the field within the context of rapid global change and addresses the controversies that have surrounded conflict resolution as it has entered the mainstream. Contemporary Conflict Resolution is essential reading for students of peace and security studies, conflict management and international politics, as well as for those working in non-governmental organizations and think-tanks.(note de l'éditeur)[-]