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Nous sommes tellement habitués au bonheur que beaucoup d'entre nous, après la perte inopinée d'un proche, particulièrement dans des conditions difficiles et violentes, s'effondrent. La dépression suit logiquement, met en péril les relations familiales, les relations avec l'entourage. Par contre, d'autres parviennent à faire face, survivent psychologiquement. Ce fut le cas du Docteur BOUGAT lorsque, en 1996, il perd son fils, poignardé le jour de la rentrée des classes. Ce drame et la façon dont il a pu y faire face lui a donné envie de comprendre d'où lui venait cette force psychologique et quels sont les mécanismes qui ont permis une certaine résilience.
Un témoignage et une réflexion qui pourront aider d'autres à comprendre leur force psychologique ou leur faiblesse ![-]

De nos jours comme par le passé, les jeunes rêvent de se marier, de travailler, d'avoir des enfants. Mais, malgré l'évolution en matière de réglementation du temps de travail, malgré l'évolution du statut de l'homme et de la femme au sein de la famille, beaucoup se disent qu'ils ne pourront tout concilier.
Voici quelques tranches de vie qui sont autant de manières de résoudre la question épineuse de concilier vie professionnelle et vie familiale. Des témoignages où chacun pourra puiser des idées pour trouver sa propre solution.[-]

Ce livre porte sur le sexe, l'amour et la construction des genres sexuels.
Le sociologue anglais Anthony GIDDENS s'y interroge sur la fanstastique transformation qui a fait d'un domaine strictement privé et caché, sur lequel s'exerçait le contrôle disciplinaire et répressif de la société, une affaire publique.
Car le sexe s'expose, s'exhibe et l'intimité a envahi le champ social. Le sexe est devenu lui aussi "plastique" au gré des relations construites puis recommencées ou bien des choix sexuels de genre (femme, homme, queer).
Selon GIDDENS, il faut voir plus loin que ce "déshabillage" ou la tolérence des conduites.
En fait, la relation amoureuse et sexuelle est, à son tour, devenue "démocratique". Chacun recherche dans la rencontre de l'autre (parfois en série) la réalisation d'un projet de vie et d'une invention de soi. La sexualité devient une affaire de poursuite de son identité dans la relation.
Le sexe est ainsi devenu affaire de choix personnel au sein de sociétés réflexives où les identités sont successives, plurielles et flexibles.
Ce n'est pas toujours facile à vivre mais c'est aussi le monde de la liberté.[-]

Intervenir au domicile, investir cette aire privée est chose de plus en plus courante. Dans cet ouvrage, Elian DJAOUI, psychosociologue, retrace l'histoire des liens entre les politiques sociales et le domicile. Il expose ensuite l'importance et l'enjeu que représente le domicile, tant du point de vue psychique que social. Une troisième partie de son ouvrage est consacrée à l'investissement du domicile par ceux qui y vivent. Enfin, il aborde les questions que soulève l'intervention à domicile (représentation, intimité, accueil).[-]

Si la notion d'intimité renvoie à celle d'intériorité, de profondeur, de privé, le droit à l'intimité reste en l'état actuel mal défini. C'est plutôt la notion de "vie privée" qui est mise en exergue, jusqu'à une période très récente, dans les textes juridiques ou déontologiques, notamment ceux touchant aux droits de l'homme. C'est dans le champ de la santé que la notion d'intimité s'est dégagée de façon explicite : en 1995, la charte du patient hospitalisé évoque comme un droit de celui-ci le respect de son intimité à tout moment de son séjour hospitalier. L'ensemble des réflexions sur l'intimité est d'ailleurs nécessairement connoté sur un plan historique et culturel : c'est bien dans le cadre d'une pensée occidentale, à l'époque qui est la nôtre, que les éléments développés ici peuvent prendre sens.[-]