Documents BURUNDI 8 résultats

Les hostilités sans fin qui minent la République démocratique du Congo et le Burundi sont classées par les militaires dans la catégorie des "conflits de basse intensité". La plupart du temps, c'est donc dans une apparente impression de détente que les Casques bleus et les travailleurs humanitaires y développent leurs activités. Mais les préoccupations de sécurité sont omniprésentes. Tension et nervosité deviennent soudain perceptibles, parfois jusqu'à l'embrasement avec son cortège de viols et de massacres. Alors on évacue tous ceux qui ne sont pas indispensables. Puis on revient et on recommence... C'est au coeur de cet environnement volatil que le GRIP tente de démêler l'écheveau humanitaire et du maintien de la paix sur le terrain.[-]

Au Burundi, pays voisin du Rwanda, ravagé par les massacres interethniques, la misère et le sida, une femme d'exception se bat pour que la haine n'ait pas le dernier mot. Cette haine, Marguerite Barankitse, que tous surnomment Maggy, l'a vécue dans son expression la plus inhumaine lorsqu'en 1993 soixante-douze personnes sont assassinées sous ses yeux. Au cœur de cette barbarie, elle parvient, au risque de sa vie, à sauver vingt-cinq enfants avant d'en recueillir des centaines d'autres dans l'enfer de la guerre civile. Puisant des forces insoupçonnées dans sa colère et sa révolte, mais aussi dans sa foi chrétienne comme dans son amour pour la vie, elle bâtit au fil des années une véritable pépinière d'espérance. Plus de dix mille enfants sont nourris, scolarisés, réintégrés dans leur famille ou réunis dans des maisons où se réinvente une responsabilité solidaire. Surtout, ils bénéficient d'une éducation à la paix, au pardon et au respect qui fait d'eux une nouvelle génération de jeunes citoyens plaçant leur humanité au-delà de toute appartenance ethnique - hutue, tutsie ou twa.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]

Lorsqu'un conflit armé éclate, il est courant de voir l'aide au développement céder la place aux "humanitaires". L'aide au développement doit-elle quitter les régions soumises à de telles turbulences, ou accompagner ses partenaires en situation de crise ? L'expérience de l'Organisation d'appui à l'autopromotion (OAP) permet d'aborder le problème à partir d'un exemple concret. Créée au Burundi avant le début de douze années de guerre civile, cette organisation de développement a continué à soutenir les populations sinistrées tout en étant confrontée à de nombreuses questions relatives aux motivations et aux moyens de son action.
(Texte repris, en partie, au dos de l'ouvrage)[-]

Dans ce cinquième ouvrage consacré à son pays natal, l'auteur poursuit son travail de mémoire. Après l'éclaircie du major Buyoya (1987-1993) et des élections réellement libres, le Burundi replonge dans la violence. Les présidents se succèdent, les partis se multiplient, les assassinats deviennent quotidiens et, comble de malheur, le pays est frappé d'un embargo sévère. C'est dans ce contexte que débutent les négociations d'Arusha sous l'égide, d'abord, de Julius Nyerere, puis de Nelson Mandela. Mais les troubles continuent... Cette sanglante décennie est celle des écoles du crime et de la défiance ethnique. Un drame que seules la justice et la réconciliation pourront apaiser. Car au Burundi, "les Hutu et les Tutsi ne sont pas victimes les uns DES autres, mais victimes les uns ET les autres".
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]

« Apprendre pour survivre au Burundi » est un dossier pédagogique dynamique, construit autour de 5 défis que rencontrent les enfants burundais pour aller à l'école, permettant d'aborder des aspects du droit à l'éducation dans le contexte du Burundi post-conflit : le retard scolaire accumulé suite au conflit, le manque de matériel scolaire, le manque d'infrastructures scolaires, les tensions entre les élèves et la cohésion sociale dans un pays divisé. Un 6ème défi vous fera découvrir « l'école amie des enfants » d'UNICEF. Ce dossier est destiné au primaire, mais peut aussi être travaillé avec le secondaire inférieur. Le seul bémol concerne les mises en action : seules les actions globales d'UNICEF au Burundi sont présentées, et peu d'actions concrètes réalisables dans une classe sans UNICEF sont proposées.[-]

A l'époque coloniale, des milliers d'enfants métis ont été arrachés à leur famille par l'administration belge. Il a fallu attendre 2017 pour que les excuses officielles soient présentées. Mais fatiguées de ne pas voir accès à des réparations, 5 femmes métisses ont porté plainte contre l'Etat belge pour crimes contre l'humanité. Ce procès apparaît à la fois comme un instrument de combat face à la paralysie, voire au verrouillage politique, mais il comporte aussi une violence et des contraintes. Dans quelle mesure est-il une arme pour reconnaître et réparer les crimes de la période coloniale ? C'est de cette tension dont il est question dans cet article.[-]