Documents CLAUDON Micheline 3 résultats

EN COMMANDE
Depuis l'émergence de "l'alcoolisme" comme fléau social, au début du XX° siècle, et l'avènement de l'image, comme moyen de communication, les stéréotypes ont largement influencé les regards portés sur les façons de boire et les représentations de "l'alcoolique". Sources de honte et de simplifications abusives, des clichés sont véhiculés par le cinéma et les autres médias, à travers parfois de belles oeuvres. Quand le sujet est pris au piège de la dépendance, il partage ces représentations qui le maintiennent dans le déni, les illusions et la souffrance. Un des enjeux de la relation d'aide en alcoologie consiste à modifier les images et préjugés qu'il a de la molécule, du vin, de la bouteille, de lui-même et de l'environnement. Les soignants et les aidants du champ alcoologique qui ont effectué un travail sur eux-mêmes constituent les meilleurs alliés pour cela. [-]

Toutes les appellations autour du patient expert telles que patient-intervenant, patient-partenaire, patient-tuteur, patient-ressource, patient-enseignant… créent un flou qui nuit à la compréhension de sa place et de son rôle. Une psychologue clinicienne, une patiente experte et un cadre administratif, à l'origine de la création d'un dispositif de patients experts dans le parcours de soin du service d'addictologie de l'hôpital Bichat, donnent quelques points clés issus de leur expérience afin de permettre à chacun d'entamer ou de poursuivre une réflexion personnelle et institutionnelle.[-]

Alcool, tabac, drogues ou jeux : le phénomène des addictions entraîne de nombreuses personnes dans une spirale mortifère, au grand désespoir de leur entourage. Souvent banalisé, il se double aujourd'hui de nouvelles dépendances liées à l'usage excessif des écrans, la consommation de produits dangereux ou la pratique sans mesure du travail, du sport ou des jeux vidéo. Personne n'est épargné : célébrités ou anonymes, adolescents ou adultes, célibataires ou mariés, laïcs ou clergé... Face aux addictions, comment réagir ? Après avoir présenté le contexte actuel qui les porte, Laurent Lemoine et Micheline Claudon invitent à une meilleure prise en charge de ceux qui en souffrent. Sans verser dans la culpabilisation, il s'agit d'entrer dans une démarche d'écoute et de soins. En complément des différentes thérapies proposées, la dimension spirituelle tient une place essentielle. Elle permet de passer de l'univers morbide de la honte et de la faute à une forme de libération de soi, au-delà du déni, du moralisme ou de la banalisation. (4e de couverture)[-]