Documents CAUDRON Françoise 6 résultats

Depuis le début de l'an­­­­­­­­­née 2022, la peur et le stress commencent à être percep­­­­­­­­­tibles auprès des consom­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­teurs qui s'inquiètent de savoir comment ils pour­­­­­­­­­ront conti­­­­­­­­­nuer à se chauf­­­­­­­­­fer, à cuisi­­­­­­­­­ner, à s'éclai­­­­­­­­­rer à l'ave­­­­­­­­­nir.
Dans un contexte de crise sani­­­­­­­­­taire et d'ex­­­­­­­­­plo­­­­­­­­­sion du prix de l'éner­­­­­­­­­gie, les demandes affluent dans les services sociaux concer­­­­­­­­­nant le montant et la compré­­­­­­­­­hen­­­­­­­­­sion des factures, les pratiques déloyales des four­­­­­­­­­nis­­­­­­­­­seurs et la diffi­­­­­­­­­culté d'avoir accès aux aides sociales.[-]

En théorie donc, l'égalité est le cadre et l'horizon de nos sociétés modernes. Mais la réalité est évidemment tout autre. Le combat fondamental des équipes populaires se révèle toujours plus vital. Pour le rappeler, ce numéro de Contrastes articulé autour de cinq points de vue sur l'égalité : philosophique, économique, anthropologique, lié au genre et sanitaire. Un sixième point de vue introduit le dossier, celui porté sur le slogan des Equipes populaires : "Un mouvement de citoyen-ne.s pour construire l'égalité". Chacun de ces points de vue rappelle la justesse des revendications et de l'engagement pour une société réellement égalitaire.[-]

En 2015, la jour­­­­­­­­­­­na­­­­­­­­­­­liste et essayiste française Mona Chol­­­­­­­­­­­let, publiait un ouvrage inti­­­­­­­­­­­tulé « Chez soi. Une odys­­­­­­­­­­­sée de l'es­­­­­­­­­­­pace domes­­­­­­­­­­­tique ». Elle y parlait de l'im­­­­­­­­­­­por­­­­­­­­­­­tance du foyer, de la maison, de cet espace de repli et de sécu­­­­­­­­­­­rité que peut être l'ha­­­­­­­­­­­bi­­­­­­­­­­­tat : « A l'écart d'un univers social saturé d'im­­­­­­­­­­­puis­­­­­­­­­­­sance, de simu­­­­­­­­­­­lacre et d'ani­­­­­­­­­­­mo­­­­­­­­­­­sité, parfois de violence, dans un monde à l'ho­­­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­­­zon bouché, la maison desserre l'étau. Elle permet de respi­­­­­­­­­­­rer, de se lais­­­­­­­­­­­ser exis­­­­­­­­­­­ter, d'ex­­­­­­­­­­­plo­­­­­­­­­­­rer ses dési­rs ». Mais elle y évoquait aussi la diffi­­­­­­­­­­­culté du plus grand nombre à se loger, elle parlait de la rela­­­­­­­­­­­tion loca­­­­­­­­­­­taire-proprié­­­­­­­­­­­taire comme un reflet de la violence des inéga­­­­­­­­­­­li­­­­­­­­­­­tés et des rapports de domi­­­­­­­­­­­na­­­­­­­­­­­tion.[-]

Ce Contrastes vous propose de faire le tour de l'ac­­­­­cueil en Belgique. Quels sont les éléments de cette crise ? À quelle procé­­­­­dure complexe les deman­­­­­deur·eu­­­­­se·s d'asile font face à leur arri­­­­­vée ? Qu'en est-il des ordres de quit­­­­­ter le terri­­­­­toire ? À quoi ressemble le quoti­­­­­dien dans un centre d'ac­­­­­cueil ? Quel genre de vie mènent les personnes sans papiers ? Au centre de ce numéro, une rencontre avec Sotieta Ngo qui nous a fait part des constats, du travail et des recom­­­­­man­­­­­da­­­­­tions du CIRÉ (coor­­­­­di­­­­­na­­­­­tion et initia­­­­­tives pour réfu­­­­­giés et étran­­­­­gers) dont elle est direc­­­­­trice.

Sommaire
- Crise de l'accueil : un état des lieux
- Au coeur d'une procédure complexe
- Interview : Sotieta Ngo
- La vie d'un centre d'accueil au quotidien
- Une vie sans papiers
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