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L'auteur aborde le thème de l'engagement par une question problématique : est-il préférable de s'engager dans l'associatif ou en politique ? Dans une première partie, le lecteur est invité à identifier les préjugés qui conduisent à la méfiance vis-à-vis de la politique, à en apprécier la pertinence et à s'interroger sur l'entrée en politique et sur la distinction entre citoyen et élus. La deuxième partie questionne le succès de grandes associations qui ont redessiné le paysage associatif depuis la deuxième guerre mondiale et qui visent des finalités de l'ordre du politique. Pourquoi semblent-elles séduire davantage que les partis politiques ? La troisième partie présente une action locale qui intègre l'associatif et le politique et tente d'en analyser les ressorts et d'en dégager quelques enseignements en lien avec la question initiale. L'auteur porte tantôt l'habit du narrateur et de l'analyste, tantôt celui du militant engagé qui a vécu, certains évènements relatés comme conseiller communal puis comme échevin, et qui convie le lecteur à l'exercice de relecture qu'il s'est efforcé lui-même de mener.[-]

L'outil présenté ici a été élaboré comme support d'une formation en cours de carrière d'enseignants et ajusté au cours d'une dizaine de sessions organisées en Communauté française de Belgique. Le dispositif repose sur un équilibre entre des réponses immédiates, sollicitées entre-autres en vue d'évaluer le formateur, des apports théoriques, indispensables mais perçus au départ comme inutiles, et des mises en situations visant à favoriser l'évolution des représentations. L'équilibre entre ces 3 composantes varie selon le groupe de participants. Le séminaire est aussi fondé sur le présupposé que, pour améliorer le climat du groupe-classe et l'efficacité des apprentissages, le changement des représentations des enseignants et des élèves n'est pas facultatif. Le séminaire s'articule autour de sept recommandation dont la formulation est volontairement simplifiée afin de rencontrer l'hétérogénéité du public concerné (enseignants du Général, du Technique et du Professionnel, de la 1ère à la 6ème). Elles s'appuient sur des travaux empiriques ou sur des théories bien connues avec pour objectif de permettre à l'enseignant d'augmenter le temps consacré aux apprentissages. Les recommandations suivantes sont travaillées dans un ordre qui s'adapte à l'évolution du groupe : identifier les prémices et le développement des situations difficiles ainsi que les réactions possibles de l'enseignant; s'intéresser au groupe-classe autant qu'à chaque élève; identifier les normes du groupe et s'appuyer sur des règles; identifier et gérer les conflits; comprendre les différences entre les valeurs de l'enseignant et celles des élèves; prendre conscience des effets des attitudes de l'enseignant; collaborer avec les collègues et les personnels spécialisés.[-]

Chaque enseignant est aujourd'hui appelé à concevoir et à mettre en œuvre des séquences d'enseignement qui favorisent l'activité de l'élève. Pour que l'élève apprenne, il est nécessaire que l'enseignant ne se limite pas à exposer les matières mais qu'il déploie des stratégies qui stimulent et facilitent l'apprentissage. La mise en œuvre de méthodes et de techniques adéquates est une des missions de l'enseignant. Une meilleure connaissance de celles-ci ainsi que du groupe-classe facilite cette mission. Ce livre est écrit par un praticien du groupe qui a une expérience de l'enseignement secondaire et de la formation des enseignants.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]