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L'objectif de cette étude était de tester l'apport d'un protocole de rééducation de l'écriture basé sur l'utilisation de l'imagerie motrice chez des enfants âgés de 7 à 12 ans. Les résultats indiquent que l'imagerie motrice est bénéfique pour la qualité de l'écriture, autant qu'une approche métacognitive déjà validée par le passé. Cette étude est la première à démontrer que l'imagerie motrice présente un intérêt objectivable dans la réduction de la dysgraphie chez les enfants d'âge scolaire.[-]

L'objectif de cette étude était de proposer une prise en charge psychomotrice basée sur des mises en situation rythmique et de tester son impact sur les capacités attentionnelles et exécutives d'enfants TDA/H. Cette étude établit des liens entre un entraînement des capacités rythmiques et l'amélioration de plusieurs fonctions attentionnelles et exécutives chez des enfants TDA/H. Ce type d'intervention psychomotrice apparaît donc prometteur dans l'accompagnement thérapeutique des enfants souffrant de TDA/H, en complément ou alternativement à un traitement par méthylphénidate chez certains sujets.[-]

L'imagerie motrice (IM), synonyme de simulation mentale de mouvement, offre une occasion privilégiée de tester à la fois l'intégrité des modèles internes et, indirectement, celle du système moteur. D'innombrables études se sont penchées sur les différentes dimensions de l'IM dans diverses populations saines ou pathologiques, adultes ou développementales. La synthèse de ces travaux ouvre des perspectives thérapeutiques particulièrement prometteuses et innovantes, basées sur le constat selon lequel la qualité de l'IM et l'efficience des réalisations motrices en conditions réelles sont liées, notamment chez l'enfant. Pourtant, et de façon assez paradoxale compte tenu des promesses suscitées et des multiples dimensions qui y sont associées, un seul outil d'évaluation des capacités d'IM a été validé à ce jour sur une population développementale française. Par conséquent, ce travail a pour objectif d'adapter un questionnaire d'évaluation chez l'enfant utilisé empiriquement dans d'autres travaux, et ciblant la précision de l'IM.[-]

Le dossier de ce numéro centré sur « Apprendre à écrire et ses troubles : Évaluer - Remédier » propose de faire le point sur les travaux menés par des chercheuses et chercheurs francophones autour de l'évaluation de l'écriture et de ses éventuels troubles, via une analyse du processus d'écriture par-delà la trace écrite, c'est-à-dire de la manière dont le stylo court sur le papier et trébuche souvent chez le scripteur ayant une dysgraphie. L'ensemble des travaux présentés dans ce numéro montre combien l'utilisation des tablettes graphiques et numériques présente un potentiel énorme pour nous permettre de mieux comprendre les mécanismes permettant de produire de l'écriture manuscrite, et pour vous permettre de mieux évaluer ses éventuels troubles, afin d'y remédier. Il est question notamment de l'usage des tablettes et du light painting.[-]