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Comment un individu en vient-il à devenir étranger à lui-même au point de se montrer indifférent à la souffrance qu'il s'inflige comme à celle qu'il impose à son entourage? Que faire losqu'un patient, dont la vie semble définitivement gâchée, signifie que lui seul peut décider de son évolution, tentant ainsi de réduire à l'impuissance tous ceux qui envisagent de l'aider: ses proches, les professionnels du champ social?
Ces questions apparues lors de rencontres avec des patients toxicomanes et des familes confrontées à des violences sexuelles ou physiques, sont au centre de la réflexion présentée dans ce livre.
(Extrait du texte se trouvant au dos du livre)
Bibliographie en fin de l'ouvrage.[-]

Le plaisir et la souffrance occupent une place importante dans la culture occidentale. L'indifférence procure un type de souffrance particulier. Or, les sciences humaines s'intéressent peu à ces phénomènes émotionnels.
Jean-Pierre POURTOIS et Nicole MOSCONI ont délibérément choisi une approche phénoménologique des notions de plaisir, souffrance et indifférence. Ils ont d'abord recueilli des témoignages d'enfants et d'adultes. Ils ont ensuite soumis ces discours à l'analyse de dix-sept experts d'horizons disciplinaires différents. La pluralité des analyses et des interprétations a suscité le jaillissement des sens multiples de la réalité. Le lecteur pourra ainsi se constituer une boîte à outils variés et à réponses multiples le renvoyant à son propre questionnement.

(Texte repris au dos du livre)[-]

En cette période de crise économique et d'incertitude généralisée, le constat s'impose à chacun: notre société est minée de l'intérieur par une indifférence nocive. Une irresponsabilité et un mépris de l'autre banalisés dont les conséquences humaines, financières et écologiques sont désastreuses. Comment dépasser cet égoïsme dans lequel tant de réflexes nous enferment ? Comment retrouver les valeurs d'entraide et de civisme auxquelles nous aspirons tous ?[-]

“Si on est tout seul, on a l'impression qu'il n'y a rien à faire, que c'est comme ça. Quand on se réunit, on se fâche et on réagit !” Partout, des femmes et des hommes se lèvent et résistent collectivement pour changer les conditions de vie inhumaines des sans toits, des sans papiers, des malades du sida, des handicapés, des jeunes sans avenir. Ils refusent les inégalités éducatives, la xénophobie, la solitude et l'indifférence. Ils s'unissent pour agir ici et maintenant, dans leur quartier. Mais leur action est isolée, peu visible, rarement reconnue. Ils changent la société sans que la société les voie. Depuis douze ans, une centaine de ces collectifs du Nord-Pas-de-Calais, de l'Île-de-France, de la Région Rhône-Alpes, en France, de Wallonie ou de Bruxelles en Belgique, se rencontrent régulièrement pour échanger leurs expériences, pour se renforcer. Des livrets retracent leurs pratiques. Ils prennent du temps pour réfléchir leurs luttes. Ils interpellent les gens en se faisant entendre dans l'espace public. C'est le projet de Capacitation Citoyenne.
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En a-t-on fini avec la sexualité ? Tel aurait pu être le voeu principal du colloque qui les 13,14 et 15 novembre 2008 a fait l'objet de trente communications caractérisées par leur vérité disciplinaire (science, histoire, droit, théologie, sociologie, littérature, cinéma...) et la diversité d'origine des intervenants (France, Maroc, Espagne, Italie...). En effet, la sexualité, aujourd'hui réprimée dans certains pays ou tolérée dans d'autres, pourrait-elle être simplement perçue dans une indifférence libératrice ? C'est aux conférenciers qu'il est revenu d'y répondre au cours de journées qui se sont articulées autour de deux volets:
- Sexualités et moralités;
- Sexualité et libertés.[-]

Créée en 2004 à l'initiative de Tony Blair dans le cadre de la préparation des travaux du G8 de Gleneagles, la " Commission for Africa " rassemble 17 personnalités *, en majorité africaines et venues d'horizons divers (dirigeants politiques, hauts fonctionnaires, société civile). Elle analyse dans ce rapport les défis auxquels l'Afrique est confrontée et formule des recommandations claires sur les changements à opérer, notamment en termes de réduction de la pauvreté.
(Texte repris au dos de l'ouvrage)[-]

Nous ne dénoncerons jamais assez les mauvais traitements ainsi que les agressions physiques et sexuelles que subissent nombre d'enfants. Mais il est une autre violence - plus sournoise et plus destructrice - que nous passons trop souvent sous silence : celle qui empêche nos enfants de se réaliser. Perpétuée dans nos normes, cette violence nie aux jeunes le droit d'être, de grandir en se respectant, de s'épanouir en harmonie avec leur vérité intérieure. A travers une réflexion poussée et de nombreux exemples vécus, la juge Andrée RUFFO nous apprend à déceler dans nos attitudes d'adultes, dans l'éducation que nous préconisons, aussi bien au sein de la famille que dans le système scolaire ou rééducationnel, toutes les formes de cette violence débilitante. Elle nous invite à redécouvrir notre enfant intérieur, à accueillir ses émotions étouffées et ses peines restées muettes, mais surtout à explorer sa capacté de rêver et d'aimer. En nous conviant à lutter contre l'indifférence d'une société déshumanisante, Andrée RUFFO nous laisse une remarquable message d'espoir.
(Texte repris, en partie, au dos de l'ouvrage)[-]