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- n° 188 - p. 75-88
Thème : NEUROPSYCHOLOGIE
L'écriture inclusive est une expression qui englobe tous les outils linguistiques visant à se soustraire de l'utilisation de la forme grammaticale masculine comme valeur par défaut. Alors que certaines formes d'écriture inclusive proposées depuis les années 1960 ont pratiquement toujours existé (par ex. les formes épicènes, les doublets), d'autres formes sont apparues relativement récemment, comme les formes abrégées des doublets ( par ex., étudiant.e). Ces dernières soulèvent des questions d'accessibilité, notamment pour des populations souffrant de dyslexie. Nous présentons une argumentation pour mieux comprendre les mécanismes cognitifs impliqués et les liens potentiels entre dyslexie et forme abrégée des doublets.[-]

L'écriture inclusive est une expression qui englobe tous les outils linguistiques visant à se soustraire de l'utilisation de la forme grammaticale masculine comme valeur par défaut. Alors que certaines formes d'écriture inclusive proposées depuis les années 1960 ont pratiquement toujours existé (par ex. les formes épicènes, les doublets), d'autres formes sont apparues relativement récemment, comme les formes abrégées des doublets ( par ex., ...

DYSLEXIE ; ECRITURE ; LECTURE

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Le cerveau pense-t-il au masculin?: Cerveau, langage et représentations sexistes GYGAX P. ; ZUFFEREY Sandrine ; GABRIEL Ute | LE ROBERT 2021

Centre de Ressources Documentaires
Ouvrage - Cote : 305/GYG - Doc n°170901

- 170 p.
ISBN 978-2-32101689-2
Thème : GENRE
« Le médecin a demandé aux collégiens de se laver les mains »
Cette phrase anodine comporte plusieurs ambiguïtés que notre cerveau peine à résoudre. Le médecin est-il une femme ou un homme ? Les collégiens sont-ils un groupe de garçons ou un groupe mixte constitué de filles et de garçons ? Les règles actuelles du français ne permettent pas de le déterminer.
Pourtant, les règles d'accord n'ont pas toujours favorisé le masculin. Elles sont le fruit des vagues de masculinisation progressive du langage. Ainsi, de nombreuses pratiques langagières courantes nous contraignent à percevoir le monde à travers un prisme masculin.
Réflexion acérée sur les liens entre le langage, la pensée et les constructions sociales liées au genre, cet ouvrage s'appuie sur des études scientifiques, nombreuses sur le sujet. Il fourmille aussi d'expériences ludiques à faire avec son entourage, pour apprendre à démasculiniser notre langage et notre perception du monde... autrement dit pour retrouver une langue plus inclusive. (4e de couverture)[-]

« Le médecin a demandé aux collégiens de se laver les mains »
Cette phrase anodine comporte plusieurs ambiguïtés que notre cerveau peine à résoudre. Le médecin est-il une femme ou un homme ? Les collégiens sont-ils un groupe de garçons ou un groupe mixte constitué de filles et de garçons ? Les règles actuelles du français ne permettent pas de le déterminer.
Pourtant, les règles d'accord n'ont pas toujours favorisé le masculin. Elles sont le ...

GENRE ; DISCRIMINATION ; STEREOTYPE ; COMMUNICATION NON VERBALE ; LANGAGE ; MASCULINITE ; INCLUSION ; LANGUE FRANCAISE ; PENSEE ; CERVEAU ; PSYCHOLOGIE SOCIALE ; SCIENCES SOCIALES ; METIER ; ORIENTATION PROFESSIONNELLE ; GRAMMAIRE ; FÉMINITÉ ; SEXISME

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