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« J'essaie de comprendre pourquoi je suis, et je reste, un homme, même si je ne suis pas que cela.»

Daniel Welzer-Lang, homme et sociologue, professeur en études genre à Toulouse, décrit son parcours où expériences personnelles et recherches sont intimement liées. Il montre comment l'étude des hommes, de leurs changements comme de leurs résistances, enrichit l'analyse globale de la domination masculine hétéronormative.

Auteur de plus d'une vingtaine de livres sur le genre, le masculin et les sexualités, témoin et souvent acteur des évolutions sur le genre depuis plus d'une trentaine d'années, il ethnographie les coulisses du masculin, y compris dans les lieux de sexualités gais, bisexuels et libertins.

Tout en explicitant ses méthodes empiriques, il présente ses analyses de la révolution actuelle du genre qui traversent époques et thèmes : de l'accueil des hommes violents par des hommes antisexistes dans les années 1980 à l'expression des fluidités de genre au sein des nouvelles générations, en passant par les liens entre homophobie et violences faites aux femmes, les renégociations sur le propre et le rangé dans l'espace domestique ou les questions sur le libertinage comme utopie. (4e de couverture)[-]

« Le médecin a demandé aux collégiens de se laver les mains »
Cette phrase anodine comporte plusieurs ambiguïtés que notre cerveau peine à résoudre. Le médecin est-il une femme ou un homme ? Les collégiens sont-ils un groupe de garçons ou un groupe mixte constitué de filles et de garçons ? Les règles actuelles du français ne permettent pas de le déterminer.
Pourtant, les règles d'accord n'ont pas toujours favorisé le masculin. Elles sont le fruit des vagues de masculinisation progressive du langage. Ainsi, de nombreuses pratiques langagières courantes nous contraignent à percevoir le monde à travers un prisme masculin.
Réflexion acérée sur les liens entre le langage, la pensée et les constructions sociales liées au genre, cet ouvrage s'appuie sur des études scientifiques, nombreuses sur le sujet. Il fourmille aussi d'expériences ludiques à faire avec son entourage, pour apprendre à démasculiniser notre langage et notre perception du monde... autrement dit pour retrouver une langue plus inclusive. (4e de couverture)[-]

L'évolution des rôles, de l'occupation mais aussi de la perception des femmes et des hommes a été grandement chamboulée ces dernières décennies, que ce soit dans notre société occidentale ou ailleurs dans le monde. L'étude de genre met en évidence la hiérarchisation inégalitaire de la répartition du pouvoir et des ressources dans la société par une légitimation des différences biologiques entre les sexes. Ces différences résultent de l'attribution stéréotypées de certains comportements et attentes des hommes et des femmes, aussi bien dans la sphère privée que professionnelle, émotionnelle… L'approche du genre explique que les rôles supposés des hommes et des femmes ne reposent pas sur l'aspect biologique des individus, ces derniers évoluant en même temps que la société qui génère la hiérarchie des genres et ses dérives. L'étude du genre vise à comprendre les rapports sociaux, considérant le genre comme une construction sociale et cherchant à comprendre les interactions sociales sous le spectre du genre de manière pluridisciplinaire, les relations entre le masculin et le féminin. Dans cette analyse les auteurs abordent plusieurs aspects du concept de genre mais surtout de celui de la masculinité : la masculinité hégémonique et les types de masculinités dans notre société ; les impacts de la masculinité hégémonique dans notre société ; les enjeux politiques de la masculinité ; les rapports de domination entre les genres… (note de l'éditeur)[-]

Non, les femmes préhistoriques ne passaient pas leur temps à balayer la grotte ! Elles aussi étaient guerrières et chasseuses, montrent de récentes analyses d'anciennes sépultures. Et d'ailleurs, saviez-vous que les hommes ne sont pas plus habiles à garer leur voiture que les femmes - mais que les pros de jeu vidéo, si ?! Qu'il s'agisse d'archéologie, de biologie ou de neurosciences, de nombreuses théories scientifiques apparaissent sous un autre jour une fois qu'on les examine avec de nouvelles lunettes.
En 24 essais illustrés et basés sur les plus récentes recherches, la journaliste scientifique Lucia Sillig démonte nos idées reçues et celles des scientifiques qui ont contribué à les créer. Alors, est-ce que toutes les femelles ont l'instinct maternel ? Pourquoi naît-il plus de bébés mâles que femelles, et pourquoi les humaines sont-elles plus petites que les humains ? Y a-t-il des différences cérébrales entre sexes ? Et à quoi servent les seins et les poils pubiens ?
Un regard féminin sur l'état actuel de la recherche scientifique -
De l'archéologie à la neuro-science en passant par la biologie et la zoologie, un tour d'horizon engagé et humoristique sur l'étendue des dégâts
Un livre pour mieux comprendre d'où viennent les inégalités et trouver des stratégies pour les rééquilibrer [-]

Au sommaire :
- Homme aide-soignant : quelle place pour les hommes dans un monde de femmes ?
Les aides-soignants sont essentiellement des aides-soignantes. Néanmoins, la présence des hommes peut être très recherchée dans ces métiers qui nécessitent une véritable force physique. Le risque serait alors de faire peser sur eux des tâches spécifiques, notamment de manutention, les éloignant potentiellement du soin véritable. En réalité, loin d'être cantonnés à ces tâches, les hommes qui s'engagent dans des formations très féminisées se feraient plutôt une place de choix.
- Plus d'hommes dans les métiers du care ? Oui, à condition de bien penser la mixité
L'intégration croissante des hommes dans les métiers du care, traditionnellement féminins, pose question malgré des défis liés aux stéréotypes de genre. Nous soulignons l'importance d'une approche de la mixité basée sur l'interchangeabilité des professionnels plus que sur la complémentarité des genres.
- La santé des hommes professionnels de santé : enjeux et perspectives
Hormis des pathologies spécifiques de la femme ou de l'homme, les problématiques physiques et mentales des professionnels de santé sont identiques. À la nuance que l'on prête aux hommes des capacités très genrées de force pour la manutention ou dans des situations de conflit, de résistance aux effets de l'alcool par exemple. Il convient de prêter une attention universelle à la santé des soignants et d'établir des politiques de prévention des troubles musculosquelettiques, des habitudes de vie néfastes (malbouffe, sédentarité, addictions), mais aussi de la santé mentale.
- Aides-soignantes et aides-soignants, ensemble pour le prendre soin
Lorsque l'on interroge les aides-soignants sur leur place dans une équipe féminine, il en ressort en priorité leur amour du métier, leur travail auprès des patients. Bien s'entendre avec l'équipe est fondamental.[-]

Il y a chez Stéphanie Lamy un peu de Sun Tzu, le premier penseur de la guerre. La chercheuse féministe et spécialiste des guerres de l'information prend très à la lettre le conseil ancestral « Connais ton ennemi ». Son adversaire à elle, et à toutes les femmes, c'est le masculinisme. Elle estime qu'il est urgent d'agir contre cette idéologie profondément misogyne. Dans son livre La terreur masculiniste, elle attire l'attention sur la dangerosité de ces groupes réactionnaires et androcentrés. Sa thèse est ouverte au débat : le masculinisme est un terrorisme[-]

En plus de vingt ans, Dr Kpote, animateur de prévention en milieu scolaire, a échangé avec des milliers de jeunes. Il nous invite à l'accompagner dans ses séances et à écouter les jeunes parler de sexualité et de rapports de genre. Il les laisse s'exprimer, entre bon sens, vannes, provoc et réelles inquiétudes, dans un dialogue souvent drôle, qui peut aussi bousculer nos représentations.
S'il est toujours difficile d'être un ado différent du standard dominant dans les cours des lycées, des portes s'ouvrent : modèles féministes, nouvelles masculinités, refus des « LGBTphobies ». Les jeunes post-#MeToo sont-ils pour autant plus progressistes ? Peut-être. Mais leur environnement socioculturel pèse lourd, les rappels à l'ordre du patriarcat ne manquent pas, et l'Éducation nationale peine à respecter ses engagements.
Même s'il n'est pas aisé de parler de déconstruction à des jeunes gens en pleine construction, il y a urgence à promouvoir l'égalité, sans leur faire payer l'addition des générations passées.
Dr Kpote nous démontre dans ce livre que l'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde.
(Notes de l'éditeur)[-]